10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 15:38

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​​​​​REVUE ORIENTALES (O) | N°1 | Florilège de créations & Lettre n°16 | À nos ivresses & aux Bacchantes | Varia de poétextes

 

 

 

 

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Charme andalou

 

 

 

 

 

 

 

 

Mariem Garaali Hadoussa

 

Artiste plasticienne & poète

Présidente de lassociation "Voix de femme nabeul" 

 

 

 

 

Crédit photo : Ernest Marneffe, "Les Andalouses". Image via Commons. 

 

 

 

 

Elle regarde

À travers la jalousie

Les passants dans la rue

Elle envie désire

Leur liberté

 

 

Elle caresse

D’un geste tout gracieux

Les cordes de son oud

Qui libère son si doux

Son andalou

 


 

Mélodieuse

Sa voix s’élève

Dans les airs

Enchantant les passants

Qui dans un délire de désir

S’arrêtent pour découvrir

La magicienne mélomane

À la voix d’andalouse

 

 

© M. G. Hadoussa, le 3/10/20

 

 

 

Pour citer ce poème

 

Mariem Garaali Hadoussa, « Charme andalou », poème  inédit, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1 & Lettre n°16, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques, mis en ligne le 10 juillet 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/mgh-charme

 

 

 

 

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27 juin 2021 7 27 /06 /juin /2021 10:37

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​​REVUE ORIENTALES (O) | N°1 | Florilège de créations poétiques & Lettre n°16 | À nos ivresses & aux Bacchantes | Varia de poétextes

 

 

 

 

 

 

 

 

Acte de (dé)naissance

 

 

 

géo-senti-mentale

 

 

 

 

 

 

 

Nessrine Naccach

 

 

Doctorante en littérature comparée à l’Université Sorbonne Nouvelle, associée au Centre d’études et de recherches comparatistes (CERC, EA 172).

Site officiel :

https://nessrine-naccach.com

 

 

 

 

 

 

« Ne pas prétendre “parler pour”, ou pis, “parler sur”, à peine parler près de ; et si possible tout contre […]. Et ne pas oublier que celles qu’on incarcère de tous les âges, de toutes les conditions, ont des corps prisonniers, mais des âmes plus que jamais mouvantes. »       (Assia Djebar)

 

 

 


 

NOM : Aucun

Prénom : Se cherche نسرين, elle-moi

Profession : Sage-femme à mi-temps. Fleuriste les week-end.

Née en 1992

Cheveux noirs

D’ici et d’ailleurs. 

 

 

Crédit photo : Illustration fournie par l'autrice. Fig. 1: Egon Schiele, La mère morte, 1910, huile sur toile, 32 × 25,7 cm 32 × 25,7, Vienne, Léopold Museum © Creative commons

 

 

 

 

 

I.Ventre ignivome

La mère l’a éjectée de son ventre par une nuit d’hiver

au bord d’une rivière, à la forêt 

et elle l’a confiée aux bras de Cosmos : 

la divinité de la vie malgré tout.

Entrailles déchirées 

elle-moi éjectée

 d’un ventre 

ensanglanté.


 

II. يُحكى أنّ –Confidences

Forêt lointaine

orphelin souvenir d’une bouche entrouverte

de grincements des dents

d’un ventre en éclatement

de cris mordants

la douleur dans la chair, la perte des eaux

Expulsion, chaudes larmes 

Saignement

la terre pleure

vomit

sanglote 

rougit de compassion

une poignée d’herbes sauvages arrachés

vernis rouge sang, ongles cassés

puis plus rien.


 

III. À propos de Cosmos : les accident-coïncidences 

Je dis Cosmos dans le tâtonnement et l’incertitude

Cosmos ? Thanatos ? 

je ne me souviens plus des histoires qu’on m’a racontées

mais peu importe les ego-mythologia écrites à plusieurs

transmises de bouche à oreille

changeant de versions tous les quatre matins.

Ce cosmos existe-t-il vraiment ?

Il n’est question de lui nulle part

Encore moins sur l’acte de dé-naissance géo-senti-mentale

Est-il un dieu ? Le nom d’un arbre ? Un lieu à ciel déserté ? 

La réponse est une autre question 

je ne sais pas, je l’ignore.

 

ثمّ كانت الولادة من رحم الموت 

Cosmos est désormais vide

sans cicatrices

le cordon ombilical est coupé

corps chétif, sans vie, sous la pluie

sein gauche douloureux, sans lait

seins immaculés

rompus

elle

sans personne

seule

au sol

sans repères

esseulée

corps vide

tatoué de formes fracturées

de points de suspension

de mots flous fuyants 

corps flottant

lamentations en chœur 

nouveau-né qui ne pleure pas.


 

elle-moi n’a plus de boussole

elle-moi n’a plus de souffle

pénible pour nous-elle-moi de respirer

douleur au sein gauche                                                                                     comme elle 

stérile

les terres sont arides 

le ciel est sans lune

elle n’est plus

cosmos n’existe pas

ne se souvient même pas 

de l’heure où nous-elle-moi sommes dé-nées

Cosmos témoin de                                             cette mise au monde contre et– malgré 

le froid glacial de l’hiver

sous un ciel sans étoiles, 

une nuit de février. 

.ذلك أنّ الولادة صيرورة وكون وتكوين واستحالة ومآساة. وقليل من الحبّ أيضا

 

IV. Silence-résistance
Cosmos ! Si par une journée ensoleillée
une revenante frappe à tes portes pour flâner
dans tes sentiers
et s’enivrer de tes fleurs embaumées
tu peux lui dire qu’ici-bas on parle beaucoup d’elle
et que moi-elle, aussi, avons une tendresse pour le jasmin
qu’elle aimait tant
le jasmin dans une tasse de thé
chaude
                                                                                                                    comme mes larmes.

V. Délivrance, ainsi soit-elle

Cosmos dira donc à la mère que j’ai passé une éternité

une vie entière

à la recherche d’une forêt

où elle s’est perdue

par une nuit d’hiver 

pour me mettre au monde 

et simplement partir.

 

À sa mémoire, à ses yeux ébènes, à son silence abyssal qui me ruine, à son absence léthifère, à Rosamén et au jasmin, en guise d’agonie et de genèse dans l’espoir de pouvoir me perdre mille fois en eux. Un jour, peut-être.

 



 

 

 

 

 

© Crédits photos : Captures réalisées par la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES pour conserver la forme initiale du poème, numéros 1, 2, 3 & 4.

 

 

Pour citer ce poème 

 

Nessrine Naccach, « Acte de (dé)naissance géo-senti-mentale », poème inédit, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1 & Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°16, mis en ligne le 27 juin 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/nn-acte

 

 

 

 

 

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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 15:08

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À Alexandra David-Néel

 

 

 

 

 

Michel Orban

 

 

 

 

Crédit photo : Alexandra David Néel, domaine public, Wikimedia.

 

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Décors d’Orient,

Dites-lui pourquoi

Elle se tapit

Dans l’ombre.

Couleurs d’Orient,

Dites-lui pourquoi

Il fallut

Qu’elle se boudât.

Féérie lumineuse,

Oriente-la.

 

 

 

Pour citer ce poème

 

Michel Orban, « À Alexandra David-Néel », hommage inédit, poème, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1, mis en ligne le 25 juin 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/mo-alexandradavidneel

 

 

 

 

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24 juin 2021 4 24 /06 /juin /2021 12:07

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Je m'aime

 

 

 

 

 

 

 

 

Mariem Garaali Hadoussa

 

Artiste plasticienne & poète

Présidente de lassociation "Voix de femme nabeul"

 

 

 

 

© Crédit photo :  Mariem Garaali Hadoussa, "Amazigh II" de "Série berbères amazighs", acrylique et huile sur toile 35/27 cm. 

 

 

 

Je m'aime quand je souris à la vie

Au soleil et aux belles choses

Je m'aime parce que

je me respecte

je m'accepte comme je suis

 

 

J'aime mes imperfections

Elles me rendent unique

Originale !

j'ai cessé d'être perfectionniste

En quoi ça dérange ? 

Je me sens légère et libérée

Parfaite ou imparfaite à ma manière !

 

©M. G. Hadoussa, 18/2/21.

 

 

 

 

Pour citer ce poème

 

Mariem Garaali Hadoussa, « Je m'aime », poème  et peinture féministes inédits, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1, mis en ligne le 24 juin 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/mgh-jemaime

 

 

 

 

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17 juin 2021 4 17 /06 /juin /2021 08:56

 

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Arabesque

 

 

 

 

 

 

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

 

Poème reproduit avec l'aimable autorisation

 

de la poétesse et de sa maison d'édition citée ci-dessous

 

 

 

© Crédit photo : Sarah Mostrel, "Belle demoiselle", encre de chine.

 

 

 

 

 

Elle est belle, l’Orientale

Dans son vêtement de soie

Transparente, sensuelle

Elle dansotte avec son âme

Ses effets sont de dentelle…

 

 

Lorsqu’une nouvelle arabesque 

Se profile sous ses pas

Penchée ou bien à deux bras

Jambes croisées ou jambes ouvertes

horizontales, à l’équerre, 

 

 

Elle nous rappelle naguère 

Un temps qui n’existe pas

Elle est d’ici, de là-bas

D’un autrefois, levantin 

Romain ou byzantin, quelle histoire ! 

 

 

Éternelle, la demoiselle

Pose encore une dernière fois 

Puis se réveille, se débat 

Tournée vers le mur de soi

Elle se rebelle, la sirène

 

 

Hommes et femmes sont sous le charme

De sa grâce attendrissante 

Mais l’Orientale se penche 

Vers un ponant plus lointain

Le couchant lui tend la main 



 

©S. Mostrel


 

 

 

Pour citer ce poème

 

Sarah Mostrel, « Arabesque », poème inédit, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1, mis en ligne le 17 juin 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/sm-arabesque

 

 

 

 

 

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