2 novembre 2021 2 02 /11 /novembre /2021 13:58

 

Numéro Spécial | Printemps 2022 | Dossier majeur | Florilège | Cuisiner en poétisant (le premier texte seulement) 

 

 

 

 

 

 

Retour au foyer

 

 

&

 

 

Tombée en disgrâce

 

 

 

 

 

 

 

Camille Aubaude

 

Site & blog officiels :

www.lamaisondespages.com/

https://camilleaubaude.wordpress.com/

 

 

 

 

© Crédit photo : Mars & Camillæ, "Camille Aubaude", image fournie par l'autrice. 

 

 

 

Retour au foyer

 

 

Des gâteaux dans des boîtes en plastique sont là depuis je ne sais combien de temps.

La partie de l’armoire que je m’étais réservée pour mes noix, pastilles Vichy et l’indispensable chocolat est envahie de boites plastiques contenant des gâteaux. 

À la place du chocolat guanara dans la boîte en métal bleu, de vieux gâteaux.

Tout en bas, six paquets non entamés de gâteaux constituent la réserve — ce qui vaut mieux que huit pots de confiture ouverts, dont on ne sait s’ils sont dans l’armoire ou au frigo.

Cette invasion n’est rien comparée à l’armoire de Françoise d’Eaubonne qui sert de garde manger : je ne peux y mettre le nez.

Alors on perd son temps à vider des emballages, à mettre des élastiques (une profusion d’élastiques…), et on rend vite les armes car on ne sait plus les dates, les choses nécessaires, quand il y a par exemple quatre fioles de sauce soja.

Je viens de me résoudre à jeter quelques sachets de sauces pourrissant dans la porte du frigo, puis trois petites boîtes de sauces variées, me disant que ce sont les traces d’un partage cette cuisine de conte de fées avec un bon cuisinier.

Les cheminées n’étaient pas fermées, absorbant la chaleur et l’air purifié. J’ai suspendu avec des clips dorés de beaux tissus devant les foyers vides. La chaleur est aussitôt revenue.

Seule, on ne peut accomplir l’œuvre d’alimentation du feu.

Je comprends le récent roman de Clara Dupont Monod où la vie à la campagne est rythmée par l’action du père coupant le bois, action étant aussi une idée fixe, comme en amour, pour combler les hantises d’une vie aussi morne qu’obséquieuse, maquillée de gris.

La plus vieille trappe de mon embryon de roman domestique, c’est les clefs changées de place. Qui a eu l’idée de mettre la clef de la petite terrasse face à la Loire dans la pièce qui sert de débarras dans une dépendance nommée Doux logis ? Alors qu’elle a toujours été à droite de la porte de l’office, avec un porte clé en verre mordoré représentant Isis guidant la Reine d’Égypte…

Quelle tristesse quand les femmes étaient entravées par cette universelle condition qui n’apporte pas le plus mince des plaisirs à une vie sans déviance et précaire ! Obligées de réclamer de l’argent à des escadrons de ronds de cuirs, les ménagères n’avaient pas la liberté d’aller voir ailleurs. « Collées » à un névrosé, un schizoïde ou un obsessionnel, toujours aux aguets pour faire marcher sa maison. C’était tout, hélas, c’était bien le tout de ruse et de haine… L’opium de l’amour n’a pas plus de sens humain que les gâteaux.


 

 

 

Tombée en disgrâce

 

 

 

Tombée en disgrâce en son pays, une étrangère est venue à Paris. Elle veut être l’un des grands écrivains de son temps, et vit aussi dans cette Suisse non pas aimée des dieux mais des banquiers. Son vœu étant d’avoir un stand au Marché de la Poésie, je l’invite au stand de mes éditions. Le coût est moindre que pour les autres salons du livre. On y vend des poèmes.

Les gens s’élèvent en poésie comme ils tombent amoureux : belle tentation, singulière fécondité !

Or la belle étrangère ne veut pas tenir le stand si l’on n’organise pas un événement pour la mettre en valeur. Alors, l’invitation se perd, quelques jours avant. Tant mieux, tant pis, elle avait pris la place des autres, le jour le plus fréquenté. Elle montre qu’elle n’est pas digne de considération, et l’on sourit de l’Intangibilité des Principes d’une auteure qui se dit sans amis.

Le stand étant très bien fréquenté, elle y pose ses livres. Que dis-je, elle les étale, en pratique la démonstration sans considérer les livres qu’elle recouvre. Un illustrateur qui a lui-même mordu un quart de l’espace lui achète quatre livres.

Il est logique que le collectif lui demande une contribution, un contre-don, un pourcentage, appelons cela selon le bon plaisir des classes sociales. Colère de l’étrangère !

Les autres poètes reversent l’intégralité du prix de leurs livres au collectif, rétribuant le travail d’installation de stand, les heures de présence, en un mot, l’exploitation, fondée sur la confiance dans le livre.

Soudain révélée, la petite hyène dénonce, et la délation m’a toujours saisie de répugnance. « Je vais appeler Untel pour savoir si c’est bien le prix à payer ». La plus riche des auteurs invités chipote pour quelques sous, « le sujet qui fâche ». Alors tout s’agite comme la cape rouge devant un taureau furieux. Le miel vire au fiel, la noblesse se teinte de vulgarité, pour user d’images qui vont et viennent dans des océans de silence. 

Que dire du style ? Unique, rare, irremplaçable ? 

« La Poète » se prend les pieds dans le tapis de l’ambition qui endurcit toute conscience humaine. 

Va-t-elle retomber en disgrâce ?

 

© C. Aubaude, 2021.

 

 

 

***

 

Pour citer ces anecdotes

 

Camille Aubaude« Retour au foyer » & « Tombée en disgrâce » textes inédits, Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Numéro Spécial | Printemps 2022 « L'humour au féminin » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 2 novembre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/ns2022/ca-retouraufoyer

 

 

 

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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 18:35

 

Numéro Spécial | Printemps 2022 | Dossier mineur | Florilège | Travestissements poétiques

 

 

 

 

 

 

 

Je t’aime, ma femme !* 

 

 

 

 

 

 

Corinne Delarmor

 

 

Crédit photo : "Woman drying HairCommons, domaine public​​​​​. 

 

 

Dans la salle de bains,

Aux lumières diaphanes,

Tu contemples ton corps,

Et ton poupin visage d’hier,

La peau du ventre distendue,

Sous le poids des années,

Tel un cochon dodu,

Tu te tortilles, te contorsionne,

Ton sein en gant de toilette,

Tes fesses pendouillant,

Ma douce aimée,

Ma Joconde adulée,

Ma vieille amante,

Ma tendre callipyge,

Ma gironde,

Ma boursouflée,

Ma truie,

Ma libertine,

Tu me fais rire sous tes fards,

Ton teint de cire, l’œil blafard,

Tu es un vrai laideron, ma poule,

La grâce est devenue la grasse,

Ce tas de chair immonde,

Dieu que la Terre est ronde

Mais, je t’aime, ma femme !





 

* C'est un trait d'humour à prendre au deuxième degré et que c'est également une façon de célébrer l'amour d'une femme !



 

© C. Delarmor


 

 

***

 

Pour citer ce poème inédit

 

Corinne Delarmor« Je t’aime, ma femme !  », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Numéro Spécial | Printemps 2022 « L'humour au féminin » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 27 octobre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/ns2022/cd-mafemme 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro Spécial 2022 Muses et féminins en poésie
22 octobre 2021 5 22 /10 /octobre /2021 12:14

 

Numéro Spécial | Printemps 2022 | Dossier majeur | Florilège

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah ! 

 

 

 

 

 

 

 

Joan Ott

 

http://compagnie-ladoree.com​​

 

 

 

© Crédit photo : "Logo de la Compagnie La dorée".

 

 

 

 

 

    Debout devant la penderie, en petite culotte de dentelle blanche et soutien-gorge assortis, elle frissonnait. Décide-toi, ma vieille ! Si tu restes plantée là à tergiverser, dans dix minutes c’est le rhume assuré.

 

    Elle continuait à hésiter, pourtant. La rouge ? La bleue ? La bleue faisait petite fille rangée, la rouge aguichait discrètement, si tant est que l’on puisse aguicher de cette façon : sans ostentation, un rien excitante malgré tout. Ou plutôt : suggestive. Oui, voilà, suggestive était le mot juste. Ah cette manie des mots ! Quand elle en cherchait un qui lui résistait, elle ne lâchait jamais l’affaire avant de l’avoir trouvé. Déformation professionnelle, sans doute. À dire la vérité, elle ne datait pas d’hier, cette marotte, pour ne pas dire cette obsession. À l’école primaire, déjà… Et le métier n’avait rien arrangé, bien au contraire. Elle aurait pu user des formules d’usage apprises par cœur, qui depuis des décennies pour ne pas dire depuis toujours, remplissaient parfaitement leur rôle. C’est ce à quoi elle s’était essayée au tout début. Mais cela ne la satisfaisait nullement, elle se faisait l’effet d’une machine à rabâcher. Alors, plutôt que de continuer à se plier à l’ancestrale règle, elle s’était mise à improviser. Tout de suite, elle s’était sentie plus à l’aise. Et les clients, eux aussi, semblaient apprécier, qui avant de la quitter serraient longuement sa main en la remerciant. Toujours chaude et sèche, sa main. Un atout, dans son métier. Les mots et la main, au fond, ça ne faisait qu’un. Avec la voix, bien évidemment. Chaude et profonde, la voix… Oui, mots justes, voix chaude, main ferme et sèche : ces atouts-là, elle savait bien qu’elle les possédait.

    Il était presque neuf heures, il fallait se décider. La bleue… non, vraiment trop sage. La rouge… est-ce qu’elle oserait ? Et pourquoi pas la violette ? Non ! Pas de compromis ! Les compromis, elle n’en avait jamais consenti, elle n’allait pas commencer aujourd’hui, claquant des dents dans ses sous-vêtements neufs, plantée là comme une bûche devant sa penderie. La bienséance, évidemment, aurait commandé qu’elle se décide comme chaque jour pour du noir, du gris, à la rigueur du parme…  Marre de ces couleurs qui n’en sont pas ! s’exclama-t-elle. Après tout, c’était elle la patronne, non ? Alors aujourd’hui, ce serait la rouge. Et puis, pour ce qu’elle avait en tête, elle avait intérêt à foncer. Et tant pis si elle se fracassait une fois de plus contre un mur. Elle n’était pas bélier pour rien. Si seulement son ascendant balance voulait bien cesser de prendre le dessus ! Depuis quelque temps, elle ne se reconnaissait plus. Elle, toujours si sûre de ce qu’elle voulait et de ce qu’elle ne voulait pas, de ce qu’elle aimait et de ce qu’elle détestait, voilà qu’elle balançait : oui, non, peut-être… Elle ne se reconnaissait plus.

    Et maintenant, la coiffure. Pas une mince affaire, ça non plus. Chignon ? Pas chignon ? D’accord, le rouge n’était pas un rouge tapageur, un rouge pompier, mais il n’en restait pas moins rouge. Comment dire… suggestif ? Non ! Impossible ! Cet adjectif-là avait déjà servi, et pas plus tard que tout à l’heure. Alors, quoi ? Évocateur ? Non. Allusif, peut-être … Elle essaya le mot, l’adopta. Oui, à défaut de suggestif, allusif allait bien. Allusif… oui, c’était tout à fait ça, très exactement ce qu’elle recherchait : dire sans dire, laisser entendre, ne rien faire, ne pas bouger, attendre. Comme une araignée au milieu de sa toile attend sa proie. L’image était on ne peut plus juste, c’est tout à fait ce qu’elle était dès qu’elle le savait là, tout près d’elle. Lui, à portée de main et de voix, elle, immobile, comme à l’affût derrière son bureau en noyer, bien confortablement carrée dans le fauteuil garni de cuir noir qu’elle venait de faire rafraîchir.

  Décidément, chignon. Le rouge de la robe, c’était bien assez. Inutile d’en rajouter. Aujourd’hui surtout. 

    Était-ce vraiment le bon moment ? Elle ferait peut-être mieux d’attendre quelques semaines, voire même quelques mois… Mais non ! Elle attendait depuis si longtemps : cinq ans ! Cinq ans qu’ils travaillaient ensemble chaque jour ! Elle la patronne, lui l’employé, encore tout jeune, en tout cas bien plus jeune qu’elle, mais douze ans, est-ce que ça compte encore de nos jours ? Une paille ! Qui s’en offusquerait ? Aujourd’hui ou jamais ! Ainsi en avait-elle décidé après une nuit sans sommeil à tourner et retourner la chose dans tous les sens. Mais oui : il serait triste, malheureux, désemparé, elle serait là dans sa robe rouge, chignon parfait, pas un cheveu qui dépasse, et les mots qu’il fallait, ceux qui sonneraient juste, doux mais sonores, beaux comme du Verlaine, empathiques tout en conservant une distance décente : mots réconfortants à défaut d’être totalement consolateurs. La consolation viendrait après, pour peu que… pour peu que lui aussi… Ah ! Si seulement, si seulement ! 

    C’est à ce moment précis que le téléphone sonna :

- Je suis Léopoldine, la sœur de Hugo. Il ne viendra pas aujourd’hui.

- Mais… les obsèques de son épouse…

- Ni aujourd’hui ni demain. Il n’a pas supporté. Il a préféré la rejoindre… Vous vous occupez de tout, n’est-ce pas ? 

​​​​​​ À partir de cet instant, elle se mit à agir en automate. Elle mit sa robe rouge, se maquilla, fit son chignon, vérifia dans la glace à trois pans de sa coiffeuse que pas un seul cheveu ne dépassait, enfila ses bas, chaussa ses escarpins noirs, attrapa au porte-manteau son imper noir, prit son sac assorti au manteau et aux chaussures, pas de faute de goût, jamais ! Elle referma la porte de la maison, donna deux tours de clé, descendit les marches, ouvrit la porte du garage, monta dans son auto, la sortit du garage, en descendit pour refermer la porte, remonta dans l’auto, conduisit prudemment comme elle le faisait toujours, respectant feux, stop, priorités et limitations de vitesse. Les deux enterrements en même temps… Quelle robe porterait-elle ? La rouge ? La bleue ? la violette ? Dès que la médecine légale donnerait le feu vert. Pas de noir ni de gris, ça c’était certain. Et le plus vite possible marmonna-t-elle entre ses dents tout en frappant de ses poings le volant, oui le plus vite possible, autant ne pas traîner. Chignon ? Pas chignon ? Quelle importance, désormais… mais les mots continuaient malgré tout à tourner dans sa tête, ils tournaient, tournaient… Ils pédalent dans la choucroute, les mots, se dit-elle. Et elle les vit très distinctement qui pédalaient, les pauvres, sur de minuscules bicyclettes - chignon, pas chignon - s’éreintant dans le chou tout mou, - rouge, bleue, violette - des gouttelettes de sueur s’échappant de leurs lettres. Et l’image la fit rire, mais rire ! Rire à en pleurer.

    Elle se gara juste devant la boutique. Chic ! se dit-elle, pour une fois, une place pile poil devant.

    Elle sortit de son sac un mouchoir en papier parfumé à l’eucalyptus, tout ce qu’elle détestait - elle s’était trompée en les achetant, un moment de distraction… Elle essuya ses yeux, se moucha bruyamment, une fois, deux fois, remit le mouchoir tout trempé dans son sac en se disant : Ne pas oublier de le jeter à la poubelle.

    Elle ouvrit la portière, descendit de l’auto, referma la portière, clac ! Appuya sur le bip, clic ! Portières et hayon verrouillés. 

    Elle regarda sa montre : en retard, évidemment. En retard d’un bon quart d’heure. Heureusement, devant la porte de la boutique, personne n’attendait. Tant mieux, songea-t-elle. 

    Elle leva la tête, regarda l’enseigne. 

    Pompes funèbres AH ! Cette enseigne, lettres blanches sur fond noir, pendant cinq ans elle en avait rêvé. AH ! leurs initiales suivies d’un point d’exclamation comme un soupir, oui, oui, cent fois, mille fois, elle en avait rêvé. Eux deux ensemble au travail, ensemble dans la vie, ensemble pour toujours et jusqu’à ce que mort s’en suive, oui, oui, oui, elle en avait rêvé !

    Ça resterait Pompes funèbres Adèle, en lettres noires sur fond blanc. Adèle toute seule, sans rien ni personne ni devant ni derrière ni à côté. Pour toujours ? Comment savoir…

    Pour l’heure, préparer les obsèques de Hugo comme Léopoldine le lui avait demandé. Ne pas se laisser abattre. Jamais ! 

    Et aujourd’hui même, se mettre en quête d’un nouvel employé.

Henri, Hervé, Hector, Hyppolite, Hadrien, Hubert, Hildebert, Humberto, Harold, Honorat, Herbert, Hanz, Heinz, Heinrich, Hermann… pourvu que ce soit un H.

Et tout recommencer.

 

© J. OTT

 

***

 

Pour citer ce récit poétique inédit

 

Joan Ott« Ah ! », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Numéro Spécial | Printemps 2022 « L'humour au féminin » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 22 octobre 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/ns2022/jo-ah

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro Spécial 2022 Muses et féminins en poésie

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