Lettre n°16 | À nos ivresses & aux Bacchantes | Réception d'autrefois | Presse, média, femmes & genre
Premier bouquet poétique par
Mlle Fanny Forestier
Réception journalistique choisie, transcrite & commentée par
Dina Sahyouni
Crédit photo : Des inondations de 1856 en France. Image Commons.
Cette réception journalistique d'autrefois de la brochure ou de l'opus poétique de FORESTIER, Fanny (Mlle, 1839-1901), Premier bouquet poétique, par Mlle Fanny FORESTIER, (Paris, imprimerie de J. CLAYE, 7 Rue Saint-Benoit, 1856), porte surtout sur le poème édité récemment ce périodique dans laquelle, on y découvre un commentaire plutôt enthousiaste et chaleureux pour le talent poétique de la jeune lyreuse Fanny Forestier qui est la sœur de Jeanne Forestier et la tante de l'auteur Paul Léautaud. Le dernier poème concentre bénéficie de l'éloge du journaliste Paul qui est un des principaux rédacteurs de la prestigieuse Gazette en question. Le texte provient de
Revue et Gazette musicale de Paris, 24ème année, N°8 22 Février 1857. Bureaux à Paris : Boulevard des Italiens, 1, p. 60. Cet ouvrage appartient au domaine public.
© Crédit photo : La Image de la réception photographiée par DS. pour cette revue.
Puisque nous parlons de vers, quand ils ont pour auteur un musicien, n'oublions pas ceux d'une jeune personne, musicienne sans doute, car elle a pour père M. Forestier, l'excellent flûtiste du Théâtre-Italien. Ce premier bouquet poétique à toute la fraîcheur de son âge [en 1856, Fanny Forestier avait 19 ans ou 20 ans selon le moins de sa naissance]*: il y a beaucoup de charme et de tendresse dans les sentiments, beaucoup de mélodie dans le style. Des trois fleurs dont il se compose, la troisième est assurément la plus forte et la plus vivace. C'est une ode sur l'inondation de 1856, ou plutôt une élégie dont chaque strophe ramène ces terribles paroles : Et l'eau monte toujours, jusqu'à ce qu'enfin l'arc-en-ciel apparaisse, et que la poitrine du lecteur se sente délivrée d'un poids immense par la seule vertu de ces mots : Et l'eau reprend son cours ! Rien de plus obscur, de plus incertain que l'avenir des jeunes filles et des poètes. Mlle Fanny Forestier réunit les deux qualités. Nous ne nous chargerons donc pas de son horoscope, mais nous lui dirons sans flatterie qu'il était difficile de débuter dans la carrière avec plus de grâce et de talent.
Paul SMITH
[un des principaux rédacteurs de la Revue et Gazette...]
* Cet éclairage est proposé par la transcriptrice.
À lire aussi le poème dont le critique parle :
Pour citer ce compte rendu journalistique de l'opus
Paul Smith, « Premier bouquet poétique par Mlle Fanny Forestier », commentaire médiatique de la Revue et Gazette musicale de Paris, N°8 22 (1857), choisi, transcrit & commenté par Dina Sahyouni, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°16, mis en ligne le 20 juillet 2021. Url :
http://www.pandesmuses.fr/lettreno16/ps-fannyforestier
Mise en page par Aude Simon
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