18 octobre 2022 2 18 /10 /octobre /2022 15:48

N°11 | Parfums, Poésie & Genre | Poésie dans tous ses états 

 

 

 

 

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Le dire en ver-t-s

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Sandrine Daraut

 

 

 

 

Crédit photo : Fleurs blanches, CommonsCommons.

 

 

 

En bois d’avenir

En train de t’offrir un arbre

L’Amour dépollue (Sandrine Daraut Alias SansditdArt)

 

 

 

En mars 2014, lorsque nous proposions sur la Place Arnaud Bernard - à Toulouse – à tout un chacun de donner sa propre définition de la poésie, quelqu’un nous a parlé d’un Pays. Nous pensons aussi à ces magnifiques vers d’Ossip Emilievitch Mandelstam ;

 

Ainsi, dans les marges des brouillons, naissent des arabesques qui vivent de leur vie indépendante, perfide et

merveilleuse

(Le Sceau égyptien, traduit du russe et postfacé par Claude B. Levenson, l’Âge d’Homme, 1968).

 

Toute la chambre est imprégnée

De langueur – délicieux remède !

Penser qu’un si petit royaume

A englouti tant de sommeil

(Tristia et autres poèmes, traduit du russe par François Kerel, Gallimard, 1975).

 

Dans les premiers labours, noire jusqu’à l’indigo,

Et le travail désarmé prend en elle naissance :

Collines par milliers dans les labours des mots

Comme s’il existait un cercle sans circonférence

(Le Tchernoziom, Avril 1935 ; Tristia et autres poèmes, op.cit.).

 

Il n’existe qu’un chemin

Celui de ta main légère ;

Comment trouver autrement

Le pays qui m’est si cher ?

(Les poésies d’amour, choisies, traduites et présentées par Henri Abril, Circé, 2016).

 

« Ainsi s’effondrent en poésie les frontières entre nations, et les éléments d’une

langue s’entr’appellent avec ceux d’une autre par-dessus la tête de l’espace et

du temps, une fraternité s’affirme en toute liberté dans le patrimoine de chacune

d’elles et unit tous les idiomes, des consanguinités se font fraternellement signe

au sein même de cette liberté et familièrement se hèlent. »

 

Issu d’une famille juive peu pratiquante, il arrive à Saint-Pétersbourg à l’âge de cinq ans. Essayiste et poète russe lié à la mouvance acméiste – aspirant à l’unité indivisible de l’Homme et de la Terre – il est arrêté, exilé – après une tentative de suicide – puis condamné aux travaux forcés pour avoir composé un épigramme critiquant ouvertement Staline. Il meurt en transit, en 1938, de froid et de faim. Encore selon lui, la poésie est un pouvoir, car pour elle on vous tue. D’aucuns nous diront que la rime est facile. À méditer, tout de même…

 

 

1 – Le contexte du projet

 

 

C’est juste avant le premier confinement que nous annoncions – via Twitter – l’organisation d’un concours visant à décrire – en vingt-cinq vers maximum – son pays poétique. Nous utilisons le groupe Facebook dirigé par André Campos Rodriguez – ou Cercle de l’Ardent Pays – pour diffuser les participations ; dont celle de Rio Di Maria1… Ce dernier – Président de la Maison de la Poésie d’Amay, de 2009 à 2019, décède le 23 mars 2020 ; le dernier jour d’appel à textes. Dans de telles circonstances, nous avions essentiellement besoin d’un support de résilience.

 

Toujours à la recherche d’une structure où lire ces poèmes envoyés, on nous parle de l’arbre à poèmes au Café des Plumes – anciennement implanté dans le quartier toulousain des Sept Deniers. Alors, pour l’hypothétique évènement du 28 mars 2020, nous préparons et présentons des mises en scène photographiques.

 

En 2016, un recueil de poèmes, écrits de 1992 à 2012, par Abdellatif Laâbi porte justement comme titre L’arbre à poèmes 2; cette métaphore illustre une poétique aux racines abreuvées de souffrances mais dont la fertilité émane tant d’une permanente indignation que des fruits d’une utopique réconciliation interculturelle.

Autant de brefs contes ou de vers libres pour dénoncer cette constante volonté humaine d’asservir.

 

Cet auteur marocain s’est exilé en France, après avoir été emprisonné pour – au travers de la Revue Souffles, qu’il co-crée en 1966 – avoir peu à peu insufflé des idées révolutionnaires, dans la mouvance communiste – en totale opposition avec le pouvoir alors en place. Hassan II fait interdire cette publication en 1972, tout en faisant arrêter et torturer le poète ainsi qu’Abraham Serfaty – indépendantiste et militant politique ayant rejoint l’équipe de rédaction en 1968. Abdellatif Laâbi n’est libéré qu’en 1980, après qu’une campagne internationale ait été menée pour sa libération – alors que durant sa captivité plusieurs prix internationaux de poésie lui sont décernés.

 

Ainsi, même si l’arbre ne doit jamais faire oublier la forêt – ou l’environnement de subsistance – il reste immobile, immortel et immuable.

Au-delà de la douleur liée à l’exploitation du bois, rien ne peut, en effet, occulter de par l’aspect de résistance, de vigueur – face aux aléas du temps – le fait que les arbres peuvent constituer des éléments salvateurs, via entre autres une possibilité d’identification narcissique. Georges Brassens évoquait un alter ego.

De par sa longévité, l’arbre se pose aussi comme soutien et témoin privilégiés de l’activité humaine ; complice vertical d’une terre nourricière de reproduction… Et dans cet échange sensible, l’être humain goûte – pour se libérer – à cette sève d’éternelle renaissance…

 

 

Somme toute, nous cherchions encore un public, après cette autre annonce évènementielle3 – à l’occasion du Printemps des Poètes 2020, dont la thématique du courage ne pouvait pas mieux caractériser cette crise sanitaire inédite ; où toute réunion devenait dangereuse.

En attendant, nous amenions les arbres en promenade ; avant de prendre le train lorsque

la situation sanitaire et notre corps le permettaient…

 

 

2 – Mises en situation et ouvertures

 

Dans une perspective de bienveillance et de reconnaissance, nous découpions toujours nos arbres dans du papier recyclé – alors qu’à la clôture du concours 2020 « un haïku pour le climat »4, auquel nous participons depuis quatre ans déjà – nous tweetions l’exergue de ce développement.

 

Mais il a fallu attendre jusqu’en novembre 2021 pour avoir véritablement la possibilité de donner à voir, de lire et d’échanger collectivement – en présentiel – quant à ces signets improvisés. C’est la Fondation toulousaine pour l’Art contemporain Espace Écureuil 5 qui nous en a donné l’occasion, en proposant à des visiteur.e.s de l’exposition sans œuvre « Circulez, il n’y a rien à voir6» de venir décrire – selon son propre point de vue – des emplacements définis par un contour – au mur ou au sol – une vitrine vide, …, toujours assortis d’un cartel.

 

Nous avons tout d’abord – tout en expliquant notre démarche à la demande de la structure – mis en dépôt deux marque-pages « arbres », sur lesquels nous avons écrit quelques vers de notre fait au crayon à papier. Nous avons parallèlement choisi de mettre en correspondance des poèmes avec les descriptifs de notre choix. Nous les avions écrits pour l’occasion ou bien nous les avons trouvés dans des recueils déjà édités.

Comme Dame Nature a horreur du vide, ces « petits arbres » trouvent leur place éphémère – toujours en notre présence – dans ce musée imaginaire.

 

Il faut toujours être spectateur.e avant d’être diseur.e ; jusqu’à s’adapter à d’autres représentations, aux diverses interventions et temporalités du monde « extérieur » - et ceci notamment au travers de différentes discussions ; entre spectateur.e.s – diseur.e.s, avec la commissaire et les organisateur.e.s, avec le public visiteur. On nous demande de répéter, on nous dit des haïkus, nous tentons l’intervention en duo concernant une même

création7 . Nous avions d’ailleurs, à ce moment-là, fait paraître un calligramme en forme d’oiseau,

dans la Revue La Page Blanche 8.

 

En imitant La Mouette de Sarah Moon – cette publication sous le menton – nous avons aussi proposé au public d’envisager cette performance comme une page blanche – à travers laquelle tout spectateur.e a son mot à dire chemin faisant…

 

Tout spectateur.e peut alors devenir diseur.e et inversement ; jusqu’à l’éphémère substitution 9

 

 

De fait, au fil des interventions, la composition que nous avons écrite et associée – pour l’occasion – à La Mouette a vu un.e L se transformer en M…

 

 

 

Je suis un oiseau qui raconte la mer

En vert d’eau

Je suis mou

Tu es mou

Il est mou

Nous sommes mous

Vous êtes mous

Ils sont mous

Trop pour entendre la requête de ce tableau

La--→ Ma poésie est un oiseau

Envolez-moi

Envolez-moi

Mais non… Le vent se lève déjà (Sandrine Daraut Alias SansDitDart).

 

 

Chemin faisant, le 12 mars 2022 – date du lancement de la 24ième Édition du Printemps Des Poètes, sur le thème de l’éphémère – nous avons encore eu l’opportunité de dire des œuvres en vers… Mais pour des compositions visibles cette fois ; celles de Jacques Tison10.

 

 

 

Étrange écho à l’expérience précédente… Nous avions déjà pensé à ce poème d’Odette Casadesus 11 pour illustrer la trace des 4’ 33’’ de silence de John Cage 12.

 

 

L’APRES-SILENCE

Mon silence est tombé pour toi des stalactites

Ces javelots de glace enfoncés dans la nuit.

Devant la page blanche on se sent si petite,

On trébuche aux lacets de l’encre qui s’enfuit.

Mon silence est tombé sans bruit comme une feuille.

Il roule dans les mots en vertige d’oiseaux.

Il faut crever le mur que ma mémoire endeuille,

Revenir au soleil et bercer mes roseaux.

Donner le coup de pied au fond du lac de givre

Pour remonter enfin vers les tièdes printemps.

Au nom de ton amour accepter de revivre,

Aux plis de tes cheveux épingler mes instants.

Pour toi mon cœur en berne ouvre son coquillage.

Entends chanter la mer en sa conque de gel

Et tout l’amour de toi le long de cette page.

Mon silence est tombé comme neige à Noël.

Odette Casadesus

11 avril 1989

 

Cet après-midi-là, après un refus d’invitation à l’écoute, un Monsieur nous a parlé de ses formes poétiques préférées. Comme nous lisions sur un arbre L’après-silence d’Odette Casadesus, pour évoquer un tableau en deux parties – de Jacques Tison – où un panneau blanc apparaît avant ou après une représentation en couleur et à propos duquel nous avions associé le blanc au silence, ce spectateur nous a précisé que la poétique rimée ne répondait pas à son désir « d’être réchauffé ».

Près d’une autre œuvre, nous disions alors un haïku de notre fait. Et le charme a opéré…

Au point qu’un recueil il m’a acheté. Devant la représentation d’un arbre, nous proposions aussi des accro-mots – un graphisme de notre invention visant à figurer une arborescence, à travers la composition d’acrostiches. Encore une vente… Assortie de dons de signets « arbres ». Et si c’était un miroir ? Une spectatrice a pensé à cet objet en évoquant notre support de lecture… Quelle étrange coïncidence !

 

 

Du IEL au JE, comment ne pas évoquer la féerie poétique de la métamorphose du monde sensible en une traduction onirique d’une vie sous-jacente ? Le passage donne vie et voix aux mots ; ce tu à toi 13 à l’image d’un arbre de vie en éternelle recomposition.

 

Bruit sourd et plein de prudence

Du fruit qui tombe de l’arbre

Parmi l’inlassable chanson

Des profonds bois en silence…

(Ossip Mandelstam, (La) Pierre : Les premières poésies (1906-1915), Circé, 2003).

 

Nous pensons également à cet autre immense poète plus connu comme chanteur ; Claude Nougaro qui dit dans Plume d’Ange 14 –

 

Un grand silence se fait en moi.

Mais cet homme dont l’ange t’a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c’est lui, il est là,

devant toi !

Sans hésiter, je sors la plume.

Les yeux mordorés lancent une étincelle.

Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.

« Quel magnifique spécimen de plume d’ange vous avez là, mon ami.

Alors vous me croyez ? vous le savez !

Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s’y méprendre.

Je puis même ajouter qu’il s’agit d’une penne d’Angelus Maliciosus.

Mais alors ! Puisqu’il est dit qu’un homme me croyant, le monde est sauvé...

Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.

Vous n’êtes pas un homme ?

Nullement, je suis un noyer.

Vous vous êtes noyé ?

Non. Je suis un noyer. L’arbre. Je suis un arbre ».

Il y eut un frisson de l’air.

Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l’épaule du vieillard et je crus reconnaître,

miniaturisé, l’ange malicieux qui m’avait visité.

Tous les trois, l’oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...

Le fou rire, quoi !

 

« Ô MON PAÏS Ô TOULOUSE Ô TOULOUSE 15 »

 

La boucle est bouclée.

Nous pouvons par conséquent proposer tout atelier de lectures poétiques participatif, relativement à un environnement artistique particulier. Tout.e participant.e pourrait alors repartir avec son signet à faire passer – en mode vente ou don… Autant de pièces poétiques et de formes d’arbre qu’Iel, en séance, aurait particulièrement apprécié.

 

 

 

Notes

 

 

1 Né en Sicile en 1946, il écrit son premier poème à l’âge de 21 ans – dans la région de Liège, où il arrive avec sa famille en 1958.

4 Afin d’appeler poétiquement à la transition écologique, le CLER – réseau pour la transition énergétique –invite les citoyen.ne.s à écrire des haïkus visant à donner leur avis sur les questions de l’urgence climatique et énergétique. Un jury se réunit depuis 2015 pour évaluer ces productions sur une thématique particulière. Un vote des internautes est également organisé, les poèmes lauréats – et c’est le cas pour l’un des nôtres cette année ! - paraissant dans les revues associées à cette initiative, ou en ligne sur les sites partenaires.

7 Dessinée sur le livret d’exposition par Benoît Grimalt.

9 Une jeune femme nous indique à ce sujet son désir de rechercher l’original de la photographie présentée.

11 Poétesse française née en 1925 et morte en 1999 à Paris.

12 Cette œuvre correspond en réalité pour ce compositeur, plasticien et poète américain au fait de seulement prendre en compte – pendant quatre minutes et trente-trois secondes – les sons créés ou discernés dans l’environnement de mise en œuvre.

 

***​​

 

Pour citer ce témoignage inédit

Sandrine Daraut, « Le dire en ver-t-s », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°11 | ÉTÉ 2022 « Parfums, Poésie & Genre », mis en ligne le 18 octobre 2022. Url :

http://www.pandesmuses.fr/no11/sdaraut-ledireenver-t-s

 

 

 

Mise en page par David

 

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