8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 09:06

 

​​REVUE ORIENTALES (O) | N°1 | Dossier

 

 

 

 

 

 

 

 

 ​​​​Interview de

 

 

 

Samar Miled

 

 

 

 

 

 

​​

Propos recueillis par

 

Hanen Marouani

 

 

Entrevue avec

 

Samar Miled

 

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Image de couverture du recueil de Samar Miled. 

 

 

 

Résumé 

 

​​​​​​ Samar Miled, fille de Kerkennah, certes, mais aussi fille de cette belle et riche Tunisie qu'elle chante, qu’elle écrit, qu’elle décrit et qu'elle respire. Son amour pour ce pays, pour ses vieilles ruelles et villes, pour ses petits bonheurs, pour ses traditions distinguées, ses parfums enfouis et mélangés, ses mots de terroir et tiroir et ses contrastes, l’a poussé toujours à parler de ce petit pays en évoquant ses irrésistibles modes de séduction, ses petits bonheurs, les histoires de sa grand-mère et ses saveurs qui habitent chaque pas, chaque étape de sa vie, chaque pensée et chaque âme entre et sur les murs.

 

​​​​​​ Et qui ne peut pas succomber au charme de la Méditerranée, de la Terre natale et de la Médina ? Ce n'est pas difficile de séduire les lecteurs avec ces clins d’œil, parce que l’Orient, le Maghreb et les traits berbères séduisent déjà encore et comme toujours. Ses plongées et expériences dans ce domaine, récemment ou même avant, avec des réserves, lui ont donné envie d'explorer de nouvelles pistes, de proposer de nouvelles idées, de penser autrement pour donner un nouveau souffle à la poésie d’aujourd’hui dans son pays ou ailleurs, de prendre des risques ou des contacts, d'exprimer son amour pour ce pays et pour le monde autrement par l’expression de sa totale solidarité au profit des droits de femmes dans son pays et dans le monde. 

 

​​​​​​ Ses prochains livres ou recueils qui vont suivre seront certainement différents mais toujours avec la même âme et émotion, le même humanisme et surtout avec une touche et un style, inspirés de l’Orient. Son premier livre, Tunisie Sucrée-Salée, constitue un hommage à la Tunisie post-révolutionnaire et à la réalité douce-amère.

 

 

Entretien

 

 

1– Qui êtes-vous Samar, une femme à âme orientale en quête des mots et des expressions françaises adéquats à ses humeurs, origines et émotions orientalistes,  une poètesse décalée et révoltée qui défend les femmes “sans-voix”, une passionnée des mots, une francophone avec l’esprit dans la lune de l’orient, ou autre ? 

 

 

SM Merci pour cette belle question, mais avant de rentrer dans les détails, j’ai envie d’interroger le terme “orientale” et ses déclinaisons. Il me semble qu’une mise au point s’impose avant de poursuivre notre conversation. J’ai presque envie de répondre à votre question par d’autres questions : y-a-t-il une âme orientale et qu’est-ce qu’une émotion orientaliste ? Parallèlement, y-a-t-il une âme occidentale et une émotion occidentale ? Les émotions sont-elles propres à “l’Orient”, et ce, par opposition à quel autre qualificatif ? On se pose rarement les mêmes questions pour décrire l’Autre, non-oriental. C’est donc cette généralisation qui me dérange, dans le sens où, en utilisant l’épithète “orientale” pour confirmer mon appartenance à toutes les femmes “orientales”, j’ai peur de tomber inconsciemment dans une généralisation qui effleure le stéréotypé, et efface par conséquent l’individu,  son âme  et ses émotions personnelles ainsi que ses facultés intellectuelles. Vous devez certainement reconnaître dans mes propos, mon orientation décoloniale qui m’oblige à m’arrêter sur certaines terminologies, et désobéir linguistiquement et épistémologiquement, avant de répondre à toute question liée à l’identité et à l’appartenance. Sur cette note, pour revenir à votre question, je dirais que je suis, exactement comme vous m’avez décrite : “décalée et révoltée”. Ma longue introduction ne fait que le confirmer. J’écris souvent pour déconstruire et critiquer, parce que je n’arrive pas à n’écrire que pour rêver. Le réel est beaucoup trop réel pour que mes vers s’éclipsent derrière les étoiles. Je fais donc du poétique baignant dans la politique. La poésie est l’espace de l’infini linguistique : elle permet aux mots de se multiplier pour s’aligner dans des combinaisons illimitées et inimitables. C’est de cette "dissémination" si chère à Derrida que je parle. Ces possibilités inépuisables offertes par la poésie me permettent de recueillir des témoignages et d’inventer des histoires, afin de multiplier les voix, et de faire parvenir tous les cris.  

 

 

2 – À quel âge avez-vous écrit votre premier texte et pourquoi avez-vous choisi la poésie pour vous exprimer en tant que jeune femme tunisienne et orientale et surtout de formation littéraire ? 

 

 

SM – J’ai écrit mon premier roman à l’âge de treize ans. C’était une imitation amusante et passionnée d’Harry Potter, mais en version féminine. C’est en écrivant les aventures de ma sorcière préférée que j'ai découvert ma passion pour l’écriture...et pour le féminisme. C’était une expérience unique, que je n’oublie pas. Je n’ai jamais cessé d’écrire depuis, mais la qualité de mes textes a évolué au gré de mes humeurs. C’est ce qui explique peut-être le choix de la poésie ? J’ai toujours écrit des textes courts et rythmés : l’expression d’une émotion passagère, d’un trouble bref mais intense, auquel même une infinité de larmes ou de rires n’aurait su rendre justice. Cette passion précoce pour l’écriture a facilité mon choix de poursuivre des études littéraires, qui m’ont permis par la suite d’enrichir mon vocabulaire, d’affiner mon style, et de confirmer mon besoin d’écrire pour me définir et mon envie de publier pour partager. 

 

 

3 – Voyager entre les goûts sucré et salé, l’orient et l’occident, l’arabe et le français, l’identité et le déracinement, l’avant et le maintenant, qu’est-ce que cela peut vous dire pour mieux nous le dire ?

 

SM J’aime beaucoup cette question, et en particulier votre manière de faire dialoguer les contraires. Cette association des contraires me définit assez bien. Avant de prendre la décision de traverser les frontières, je n’avais jamais quitté ma zone de confort et je ne remettais jamais rien en question. À force de vivre dans un seul endroit, d’ouvrir les yeux sur un seul paysage et tous les jours, sur les mêmes visages, on finit par voir sans regarder, par côtoyer sans aimer parfaitement. La stabilité m’était pratique, mais elle m’avait fait perdre le goût des « menus plaisirs du quotidien » (pour reprendre le titre d’un texte très peu connu de Charles Nicolle). Le voyage physique m’a permis de vivre l’expérience du manque et de l’éloignement. C’est comme ça que j’ai pris conscience de la beauté et de la bonté de mon pays : de ses goûts authentiques et des valeurs des miens. Le déracinement m’a permis de retrouver mon pays à travers les sentiments, exprimés en mots et en poésie. Le manque nourrit l’amour et le départ anticipe le besoin de rentrer.

 

 

4 – Peut-on aspirer à un avenir meilleur grâce à la poésie en associant “Orient “et “Occident” et s’agit-il d’une tâche plus ou moins accessible grâce aux efforts de la femme orientale ou maghrébine et arabe comme vous voulez être présentée car maintenant on voit beaucoup de jeunes femmes poétesses qui font revenir à la poésie sa flamme et son rôle réconciliateur (dans la scène politique), tel est le cas aux États-Unis où vous vivez actuellement ? 

 

SM – En allant aux États-Unis, j’ai fait l’expérience d’une distance physique mais surtout académique, qui m’a permis de redécouvrir les études francophones. En Tunisie, mes études littéraires étaient centrées sur la littérature franco-française, et les voix maghrébines (et surtout tunisiennes) n’étaient pas assez présentes. J’ai eu une excellente formation dans mon pays, c’était un réel plaisir de côtoyer les auteurs français à travers des siècles de langue et de littérature. Toutefois, je réalise aujourd’hui, que je les admirais sans pouvoir m’identifier à leur expérience et sans pouvoir me retrouver dans leur contexte. Je suis heureuse de constater aujourd’hui, que la littérature tunisienne d’expression française est en train de regagner du terrain et de s’épanouir en Tunisie. De plus en plus de communications portent sur des travaux francophones. Ce n’est peut-être pas un hasard que ce changement coïncide avec la Révolution. L’absence des voix tunisiennes de mon parcours universitaire s’explique peut-être par plus d’un siècle de colonialisme et de dictature. 


 

 

5 – Qu’est-ce que révèle le titre de votre recueil « Tunisie : Sucrée-Salée » par rapport à la vision orientaliste et à la figure de la femme orientale ? Pourquoi ce titre ?

 

SM On peut relever deux niveaux d'interprétation : « Tunisie : Sucrée-Salée » renvoie d’une part à ma gourmandise, et donc littéralement à nos plats/produits tunisiens, à mes “madeleines” à moi, pour reprendre la délicieuse image de Proust ; et il réfère d’autre part, d’une manière beaucoup plus métaphorique, à la réalité tunisienne que je retrouve à chaque voyage. Les paysages et les visages que je rencontre ont un goût sucré, mais la réalité politique postrévolutionnaire m’exaspère. Elle a le goût du sang et des larmes, et celui d’une Méditerranée qui trahit ses enfants, les engloutit et les expatrie. 


 

 

6 – Que met-il en lumière ou qu’interroge-t-il dans le contenu de votre recueil « Tunisie : Sucrée-Salée » ? Et pour argumenter votre réponse, pouvez-vous nous citer quelques vers de votre recueil qui peuvent ? 

 

SM – Mon recueil met en lumière la lumière du pays, le sourire de son soleil et la douceur de ses produits. Mais aussi, et je le dis à contre cœur, tout ce qui nous arrache le cœur, et nous coupe le souffle à force de nous étouffer, à savoir, le système politique et l’intolérance de certains individus qui font la guerre à la différence. J’écris donc pour certains et certaines, et malgré les autres ; et je tente toujours de convaincre mes lecteurs de ne jamais céder à la haine du pays et au désespoir, parce que la terre est comme cette famille qu’on n’a pas choisie mais qu’on aime à mourir : elle nous porte dans son ventre, nous nourrit, nous apprend ses traditions, nous caresse de son soleil, mais parfois, elle nous néglige et nous oublie : 

 

Mais mon ami, mon frère, que peux-tu bien faire ? Cette vieille dame est ta mère… Aime-la quand-même. Aime-la comme je l’aime ; et même quand elle n’est plus tendre, il faut l’aimer comme un fou, et toujours tendre l’autre joue. (Extrait du poème « Aimer d’amour ») Tunisie : Sucrée-Salée, Éditions Nous, Tunis 2021. 


 

 

7 – C’est toujours beau et lyrique de chanter l’amour, de l’écrire et de le décrire surtout sous ses plusieurs formes et diverses pratiques. Quelles étaient vos premières intentions et impressions majeures lors de son écriture surtout qu’on entend parler souvent que les femmes commencent à écrire trop tôt mais elle préfère ne pas le dire ou ne pas être dévoilées voire publiées ? Est-ce de la pudeur purement orientale ou c’est un choix proprement “Femme” ? S’agit-il d’une contrainte ou d’une maturité ? 

 

 

​​​​​SM J’ai fait une agrégation de français avant d’entamer mon doctorat, et ce genre d’études vous offre une relation privilégiée avec la littérature : on explore les textes littéraires et on en décèle parfois les secrets les plus subtils, toutefois, cohabiter avec les Grands auteurs peut s’avérer très intimidant quand l’envie nous prend de les imiter et de voler de nos propres ailes. J’ai attendu longtemps avant d’écrire librement, parce que dans mon rôle d’étudiante, j’avais surtout appris à être une “lectrice” assidue, et non une “écrivaine”. Aujourd’hui, après cette longue histoire d’amour avec les livres et les mots, j’arrive enfin à m’exprimer sans contraintes.  

 

 

 

8 – Que peut apporter la poésie qu’aucun autre art ou genre littéraire ne peut apporter pour la femme orientale qui a vécu et vit encore des circonstances difficiles dans le sens culturel et dans le domaine de la liberté de l'expression ?

 

SM La poésie apporte à chaque femme qui en a besoin du réconfort. Parcourir un poème dédié à une femme doit être un moment de paix et de solidarité. Quand j’ai écrit “Arbia”, j’ai dit à toutes les “mariées condamnées” qu’elles n’étaient pas seules et que je continuerai de crier au nom de celles qui n’ont plus de voix, jusqu’à en perdre ma propre voix. 

 

 

9 – Où se trouvent, selon vous, les goûts sucré et salé, dans votre pays, à l’étranger, dans le contact direct avec la société, dans ces mots si précis ou ambigus qui sont  l’« Orient », l’« Orientalisme », et l’« Orientale », ou dans le contraste que représente pour vous et pour chacun de nous « l'Occident » ? 

 

 

SM Tout ce qui est sucré nous monte à la tête à bout portant, le sucre nous donne comme une ivresse, et la Tunisie, et par Tunisie, j’entends la terre et la mer, est enivrante comme ses gâteaux au miel. Ses bougainvilliers, son jasmin, ses eaux émeraudes, l’air de la méditerranée, ses ruelles qui sentent le café, ses chats, ses soirées chantantes, ses appels à la prière, son humour que seuls ses enfants arrivent à comprendre, ses révoltes qui nous secouent, le chant du coq dans le quartier populaire: qui à force de chanter, nous réveille  et nous voilà qui ouvrons enfin les yeux sur cette lumière qui nous éclabousse et quelle lumière… Celle pour laquelle peut-être, l’Occident aurait créé “l’Orient”, l’aurait rêvé et fantasmé, et aurait un jour peut-être, décidé de se l’approprier.  

 

 

10 – TESTOUR est le premier titre de votre recueil. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’Histoire de l’une des plus anciennes villes de la Tunisie et qui est à quelques kilomètres de la capitale ; ses symboliques de liaison entre les orientaux et les occidentaux ? 

 

SM C’est l’empreinte andalouse de cette ville si plaisante, qui la rend si irrésistible, et qui permettrait ce rapprochement symbolique entre les orientaux et les occidentaux. Mon recueil s’ouvre sur Testour, parce que c’est une ville qui m’a inspiré une tranquillité indispensable pour mes promenades poétiques. 

 

 

11 – Avec ou après la publication de votre premier recueil, qu’est-ce qui a changé en vous : votre sensibilité, votre regard projeté sur le monde, votre style d'écriture, vos intentions, vos réflexions ou vos mots ? 

 

SM Tunisie Sucrée-Salée m’a rendue plus sensible à ce qui m’entoure. J’observe tout avec des yeux gourmands et un cœur insatiable. Je suis attentive aux détails du quotidien auxquels je ne donnais pas d’importance auparavant. Autour de nous, tout est susceptible de nous faire sourire ou de nous attendrir, il suffit de tendre l’oreille ou de s’arrêter un moment pour voir. Mon recueil me donne aussi faim d'écrire : je veux dire plus, écrire différemment, changer de style ou le perfectionner. Tunisie Sucrée-Salée n’est pas une fin en soi, ce n’est que le début d’une belle traversée “solitaire” : mes mots, moi, et le silence. 

 

12 – La poésie semble ne plus être encore au goût sucré du jour en ce qui concerne le nombre de ses lecteurs. Un sondage effectué en décembre dernier sur Internet (Odexa pour le SNE) a démontré qu’elle était placée même avant dernière et le roman était en première position comme prévu déjà. Qu’est-ce que l’Orient vous inspire de meilleur et de merveilleux dans le passé que maintenant ? Que proposez-vous pour faire revenir ce goût délicieux aux lecteurs d’aujourd’hui ?

 

SM – Je veux écrire “à l’orientale” pour rendre à César ce qui est à César. Ecrire “à l’orientale” de mon point de vue “oriental”, me confère la possibilité de restituer à “cet Orient” ce qui lui est propre, d’une manière authentique et sincère. Lire de la poésie engagée, féministe et “orientale” devient un acte quasi révolutionnaire. Par ailleurs, la poésie nous permet de renouer avec notre sensibilité, avec ce qui nous touche et ce qui est humain en nous, elle nous éloigné le temps d’une lecture de la réalité matérielle qui nous opprime. Je rappelle aussi au lecteur, qu’un poème est une forme condensée du roman. On quitte chaque poème comme on quitte une centaine de pages. On vit la même séparation, le même plaisir avec la même intensité, mais plusieurs fois : c’est là toute la magie de la poésie. 

 

 

13 – Samar Miled, êtes-vous une orientaliste ou femme orientale dans le cours de votre vie ou dans votre pensée et style d'écriture ? Si oui, quelles sont les figures des artistes, écrivaines ou poétesses orientales ou orientalistes que vous lisez ou que vous voulez découvrir et qui ont influencé d’une manière ou d’une autre, explicitement ou implicitement votre  façon d’agir, d’être et de projection ? 

 

SM – Je suis Tunisienne, Africaine et Méditerranéenne. Je suis aussi Arabe et Musulmane. Et je suis enfin Francophone. Je suis peut-être orientale dans mon style d’écriture, parce que je mélange les goûts et les couleurs, les langues et les dialectes dans un tourbillon de mots chauds comme notre été et révoltés comme notre Printemps. Parmi les écrivains / poétesse / philosophes (Africaines et “Orientales”) que je prends beaucoup de plaisir à lire et à découvrir, je citerais : Léonora Miano, Awa Thiam, Emna Belhadj Yahia, Soumaya Mestiri, Assia Djebar, Fatima Mernissi, Nawal El Saadawi, Saba Mahmood et Lila Abu Lughod. 

 

 

 

14 – Pouvez-vous à la fin de cet entretien, s’il vous plaît, nous parler de vos prochains projets d’écriture ? 

 

 

SM – Je suis actuellement en train d’écrire une lettre à ma grand-mère, paix à son âme : il s’agit d’un hommage à tous les cheveux gris qu inous accompagnent sans trop se plaindre. C’est un texte très personnel, dans lequel la figure de la grand-mère me ramène à un passé familial affecté par la perte. C’est un texte particulièrement douloureux : sur la Femme, sur l’Écriture et sur le Deuil. Mais comme je veux vous quitter sur une touche “Sucrée”, j’ajouterais que c’est un texte émouvant certes, mais conduit et inspiré par mon amour inépuisable pour ma famille et pour la vie.

 

 

© Crédit photo : Image Portrait photographique de Samar Miled. 

 

 

Biographie de Samar MILED

 

 

Samar Miled est née en Tunisie en 1991, elle a fait ses études à l’École Normale Supérieure de Tunis et a obtenu son diplôme d’agrégation en langue, littérature et civilisation françaises en 2015. Elle a enseigné à Tunis et à Chicago, et elle poursuit actuellement un doctorat en études francophones postcoloniales à Duke University aux États-Unis. Son premier livre, Tunisie Sucrée-Salée, (Éditions Nous, Tunis, 2020) constitue un hommage à la Tunisie post-révolutionnaire et à la réalité douce-amère.

 

 

© HM, JUILLET 2021.

 

 

 

Pour citer cet entretien-témoignage inédit

 

Hanen Marouani, « Interview de Samar Miled », texte inédit, Revue Orientales, « Les figures des orientales en arts et poésie », n°1mis en ligne le 8 septembre 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no1/hm-samarmiled

 

 

Mise en page par Aude Simon

Dernière mise à jour : 13 septembre 2021

(ajout de la photographie de Samar Miled)

 

© Tous droits réservés

 

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