Les quatre pieds d'une coiffeuse,
Miroir brisé, marbre si blanc,
Bergerie de moutons volants,
Épris dans la toile soyeuse.
La peinture autrefois joyeuse,
Devient écailles dévalant,
Mille souvenirs somnolents,
De tranches d'une vie heureuse.
Sur les lés fanés, le tapis
de fleurs écloses a jauni
Sans faner, gardant tout son charme.
Nuit blanche, songes des rêveurs,
Envolés parmi grains et larmes,
du marchand de sable veilleur.
***
Pour citer ce poème
Charlène Lyonnet, « Le grenier », poème inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique| Reconfinement « Rêveries fleuries », mis en ligne le 30 novembre 2020. Url :
http://www.pandesmuses.fr/reveriesfleuries/cl-legrenier
Mise en page par Aude Simon
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