N°11 | Parfums, Poésie & Genre | Critique & réception
Anne-Lise Blanchard
avant l’été
pré carré, 2005
sans numérotation de pages.
Crédit photo : "Sulden Unterer Gratsee", Wikimedia.
Un livret où sont consignés les souvenirs d’enfance de l’auteure qui avance :
« on ne sait plus bien
si le souvenir
est un bonheur rond
ou cerne de blesse »
Mais les mots ne lui manquent pas pour évoquer ces souvenirs qui sont pour certains des :
« Traces
d’un éphémère traversée
blanc sur blanc »
Des traces qui demeurent somme toute indélébiles puisqu’elles ponctuent la vie de la poète.
Ces souvenirs sont des « brins d’enfance » qui garnissent les passages à vide comme ces :
« Jours sans rehaut
Dans le souci de l’esquive »
L'enfance n’est pas exempte d’échardes mais flirte quand même avec l’insouciance et pour cause elle évoque :
« Hurlerie des gamins
Étrécis des villes »
Cela ne dérange pas plus que la pollution urbaine et les nuisances de la circulation. Son sens de l’observation, son regard affûté semblent lui donner vue étendue sur l’environnent. Aucun détail ne semble lui échapper car elle est celle qui :
« […] parcourt le chemin qui se déploie
droit devant »
Soif de l’infini, quête vers la lumière restauratrice, voilà ce qui semble dégager en substance de ce petit recueil de poèmes d’Anne-Lise Blanchard.
© Maggy DE COSTER
***
Pour citer ce texte inédit
Maggy De Coster, «Anne-Lise Blanchard, avant l’été, pré carré, 2005 sans numérotation de pages », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°11 | ÉTÉ 2022 « Parfums, Poésie & Genre », mis en ligne le 26 août 2022. Url :
http://www.pandesmuses.fr/no11/mdc-blanchard-avantlete
Mise en page par David
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