Elle emporte tout
Seuls les sentiments
Restent
Alors que faire
Si ce n’est aimer
À tort et à travers
À gorge déployée
À tomber dans l’ivresse
Du désir d’aimer, oh Isis
A en perdre la tête
À sombrer dans le vice
Du temps de vie
Près d’elle
Prédelle d’un duo
Qui s’appelle
Là où sont mes valeurs
A l’écoute de sa voix
Humer sa chevelure d’or
Sans compter les heures
Paresse amoureuse
Méditation solaire
Déviant parfum de tubéreuse
Isis, déesse plantureuse
Sur son chemin terrestre
L’homme aux gants
Et son visage si fin
Comme le tableau de Titien
Vertige de l’amour
La déesse saisie
Chavire
Devient alors Humaine, tout entière
***
Pour citer ce poème
Nathalie Guiot, « La vie est comme le sable », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|IV-ÉQUINOXE sous la direction de Barbara Polla, mis en ligne le 31 mars 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/equinoxe/guiot
Mise en page par David Simon
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