31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:00

 

 

 

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Version traduite


maría castrejón,


« Moi, moi-même et ma musei »


 

 

Claire Laguian

Université de Paris-Est

Marne-la-Vallée, LISAA (EA 4120)  image claire2©Crédit photo : maría castrejón

 

Je ne « voulais » pas écrire.

Comment aurais-je pu le « vouloir » ?

 

Hélène Cixous

 

 

 

Je suppose que les gens ont des manières infinies de t’observer, je suppose qu’il en existe autant que de t’exposer. Pourtant, la plupart du temps, on a joué le même jeu de représentation : je te regarde et je te recrée grâce à ma rhétorique. On dirait même que cela est devenu amusant pour beaucoup de gens, qui ont en plus réussi à obtenir de l’argent, la célébrité et, bien évidemment, du sexe ; des biens d’importance vitale aussi pour certains poètxsii. Le jeu auquel je fais référence est : moi, masculin singulier, je te regarde toi, muse féminine que j’imagine particulière, et lxs deuxnous sommes heureux, du moins eux les hommes car je ne sais pas ce que pensent les muses quand elles meurent lentement, ne s’étant pas plaintes du froid dans l’eau des baignoires congelées une fois que s’éteignent les bougies, ou les petites filles qui se déshabillent sur la plage et posent de dos. Mais moi, féminin pluriel, je n’ai jamais voulu être une muse, en tout cas pas la muse de quelqu’un, c’est peut-être pourquoi j’ai tant de mal avec cette histoire de bonheur.

Ce n’est pas que cela me gêne que quelqu’un utilise la perception qu’il a de ma personne pour s’exprimer, je n’ai jamais eu aucun problème avec lxs onanistxs tant qu’ils maintiennent une distance prudente de sécurité, mais quand j’écris, la muse c’est moi, tout comme la rage que me donnent les choses qui me semblent simples, mais que nous nous acharnons à rendre complexes. De même pour ces choses simples à qui la culture et la tradition volent leur complexité en les rangeant dans des espaces inamovibles, comme c’est le cas pour les hommes et les femmes. Et cette petite fille en colère que je porte en moi et qui exige qu’on prête aux nappes l’importance qu’elles méritent, entre dans cette espèce de rébellion domestique de temps en temps, et confond s’exposer et observer, les deux choses lui semblant identiques, et il n’y a ni muses ni rien du tout, et même la poésie est seulement une réponse que personne n’a su lui donner au bon moment. Ainsi, je suis juste une narcissique de plus, une fille d‘une époque pendant laquelle on nous laissa enfin parler et on nous mit des choses dans la bouche. Je suis moi-même née en 1974 quand j’en eus envie, deux semaines après la date prévue et pesant quatre kilos, et je crois que cela ne fit pas en soi de ma mère une muse, mais elle se sentit heureuse bien que mon père se soit évanoui dans la salle d’accouchement. Très clairement, elle avait fait le « sale boulot » : cela vous rend actant, et moi petit enfant.

 

 

1. Mon enfance


 

Je suis née à un moment intéressant, si je puis dire. Je me souviens encore qu’il y avait seulement deux types de glaces (recouvertes de chocolat ou bien de chocolat aux éclats d’amandes) et mon frère biohommeiii et moi avions les mêmes pulls de laine et les mêmes pantalons de velours côtelé, ce n’était pas le bon moment pour parader dans un pays qui venait de sortir d’une dictature. Ainsi, pendant des années tous lxs petixs, et lxs pas si petixs, espagnols regardaient les mêmes dessins animés au même moment de la journée, et le vendredi toutes les familles respectables regardaient Un, dos, tres… Responda otra veziv. Les années qui passaient se mesuraient grâce aux séries qu’ils mettaient après déjeuner, et désormais nous résumons de la sorte nos vies pendant des réunions sociales :

   

— Moi, j’adorais Mazinger Zv, et ce « tous seins dehors » que disait Aphroditevi.  

— Eh bien moi de Mazinger je ne m’en souviens presque pas, je suis plus du style Maya l’abeille.

— Beh oui, c’est que tu es de 74 et à cet âge-là, trois ans de différence c’est beaucoup.

 

Il faut dire que dans le pays où j’ai grandi, quand j’ai grandi, il n’y avait rien pour presque personne et de telles différences étaient vraiment complexes. Nous habitions dans une jeune et ingénue démocratie à l’imaginaire commun dans lequel n’importe quoi voulait dire changement et mouvement. Une enfance autant en bleu qu’en rouge, comme nos vélos BH.

Mon enfance aurait été heureuse, mais elle ne le fut pas. Je le sais parce que chaque nuit mes yeux restaient ouverts au cas où je doive faire quelque chose pour arrêter une guerre nucléaire et parce que je commençai à écrire de la poésie. Un professeur de mon école de bonnes sœurs qui me recalait systématiquement (mea culpa, bien sûr) récupéra tous mes poèmes et mes vignettes comiques minimalistes et nihilistes ; il ne me les prenait pas par punition, mais parce qu’il croyait qu’ils avaient une certaine valeur. Il me demandait timidement mes « œuvres » et il démontrait un certain enthousiasme quand je lui disais oui. Il me recalait bien malgré lui et j’assumai que cet homme, qui restait avec moi après la classe pour m’expliquer des choses qui attiraient peut-être mon attention, comme les plantes et l’arc-en-ciel, devait se charger de tout ce que j’écrivais, si cela pouvait le rendre heureux…

La partie heureuse de mon enfance c’était mes pieds dans le sable, le contact de ma peau avec l’écorce des arbres, soulever des pierres pour trouver des bestioles, faire de la boue, nager dans la piscine publique quand tout lxmondx était en pleine digestion….la liberté et le soleil. Je jouais avec quatre biohommes à aller au bureau pendant qu’ils s’occupaient de la maison et des tâches domestiques. Je commençai à avoir peur des dessins animés car ma voisine avait ramené de Suisse un écran sur lequel elle projetait l’histoire d’un loup à qui il arrivait des malheurs quand il devenait gentil, je commençai aussi à avoir peur des petites filles pour la raison inverse.

 

 

2. Mon adolescence


 

C’est là que la petite fille se mit en colère contre moi, ce que je comprends.

 

Après des années de ce rituel estival :

 

je me levais très vite et je courrais jusqu’au porche pour vérifier s’il y avait du soleil et quelle était la sensation thermique. Si tout allait bien, ce qui était on ne peut plus normal dans un village du plateau de la Castille, une matinée complète m’attendait dans la piscine déjà vide dans laquelle je jouais à être une princesse indienne qui habitait dans un fleuve, car elle n’était pas intéressée par les sociétés, aussi petites et écologiques soient-elles, et elle se cachait entre les plantes aquatiques (mes cheveux) pour sauver des jeunes naïfs qui nageaient plus mal que moi et/ou ne savaient pas affronter les crocodiles.

 

 

Ta menstruation.

 

 

Les premières règles estivales furent un véritable traumatisme. Ma mère, qui ne pouvait comprendre que sa fille, à cause du simple fait d’être une potentielle parturiente, doive se passer de ses plaisirs aquatiques, courut chercher une boîte de tampons. Sans explications, mais avec beaucoup de références dans mon œuvre longtemps après. Je reçus tous les stigmates dans cette salle de bain aux carreaux ornés de motifs floraux. Encore aujourd’hui, je continue de me demander qui peut bien poser la jambe sur la cuvette des toilettes pour se mettre un tampon.

image claire1

©Crédit photo : maría castrejón 

 

Si je vécus de la sorte cette situation particulièrement délicate, j’imagine bien l’éventail de sentiments que chacune des petites filles à papas et à mamans franquistes-tardifs avait dû éprouver ; il y a pour moi de quoi écrire une nouvelle œuvre intitulée 1985, je suppose qu’Orwell n’y comprendrait plus rien du tout. Et donc, la petite fille qui était déjà censée être une « femme » (il est sous-entendu que la vie c’est ça, non ?) me dit « pas question d’être femme », qu’elle voulait rester comme elle était et qu’on ne lui fasse pas toute une histoire avec ces règles car elle voulait continuer de tuer des crocodiles et qu’on la laisse grimper en paix dans les amandiers.

 

Les choses ne terminent pas toujours comme tout un chacxn veut…

 

Les heureuses années 80 étaient encore pour moi une étape de transition. Soi-disant que maintenant il fallait que quelqu’un m’embrasse. Mon amie Mónica, de deux ans mon aînée, et donc sûrement adepte de Mazinger Z, m’expliquait que l’on devait se faire un smack, puis peu à peu mettre sa langue dans la bouche de l’autre. Encore aujourd’hui, nous rions de mon expression de stupeur. Sincèrement, je préférais affronter des animaux aquatiques, c’était ce que j’avais fait toute ma vie. Pourtant, une nuit, je décidai de passer ce mauvais moment. Et bien qu’il soit le plus beau de la bande, je serrai les dents de toutes mes forces. Il me dit quelque chose du style que j’étais une forteresse qu’il devait conquérir et je crois que c’est à ce moment-là que je compris combien ça excite certains d’assumer leurs rôles millénaires. Le jour suivant j’ouvris la bouche, j’eus la nausée et il obtint ce qu’il ne voulait pas, que cela soit facile. Nous ne recommençâmes pas.

 

Un autre moment désagréable par lequel il me fallait passer, c’était celui d’avoir un chéri. Malgré l’état de mes hormones, cela me coûta un peu de me décider. Alors je me contentai du minimum vital, pourquoi aller plus loin ; mon meilleur ami et moi nous nous mîmes ensemblx. Ce fut amusant tant que ce fut amusant, mais le mieux de tout cela c’est que, malgré tout, nous sommes encore amis.

 

La petite fille se mettait de plus en plus en colère chaque jour. Les choses devenaient de plus en plus sérieuses et elle, elle voulait profiter de la vie en culottes courtes. Je voulais qu’elle ne parte jamais car elle m’accompagnait toujours, elle m’aidait à écrire, à ne pas oublier et à ne pas me taire. Mais cela me faisait beaucoup de peine de la voir souffrir autant…

 

Ce qu’il y a de bien c’est que j’ai tenu bon avec elle toute ma vie et j’ai été capable de rencontrer d’autres petites filles en colère qui lui tiennent compagnie.

 

 

3. My generation, baby.vii

 

 

Où voulais-je en venir avec cette manie de raconter ma vie ? Eh bien que ma poésie est sûrement écrite du fait de cette petite fille en colère et de tous les thèmes qui chaque jour la touchent et la mettent en colère. Mais il y en a d’autres comme moi et je me sens très proche de leur manière d’aimer et d’écrire, c’est-à-dire de leur manière de voir ou de regarder, de s’exposer et d’être vues, de ne pas savoir ce qu’est une muse, si ce n’est la muse de soi-même, et pour moi elles sont my generation. Des petites filles comme Susanna Martínviii(1976), Itziar Zigaix (1974), Txus Garcíax (1974), María Castejón Leorzaxi (1975), Sandra Marchxii (1974) et beaucoup d’autres qui virent le jour et grandirent dans les années 70, eurent leurs règles dans les années 80 et baisèrent dans un pays qui semblait vouloir être libre un jour. Cette minibiographie de muse égocentrique est dédiée à toutes les femmes qui sont capables de s’aimer malgré le fait qu’on nous ait enseigné que nous devions nous détester, que nous devions nous méfier les unes des autres. A toutes les femmes qui sont capables de cohabiter avec leur petite fille en colère car elles comprennent qu’elle a des vraies raisons de se sentir flouée, mais qui canalisent la rage avec des lettres et des petits dessins. À toutes ces femmes je dédie cette biographie narcissique d’automuse revendicatrice et j’espère que grâce à cela nous pourrons renforcer un lien et que nous n’oublierons jamais d’où, ni de qui nous venons, ni que tout est moins difficile si la rage se traduit et se partage. Je vous aime comme je n’ai pas aimé mon premier baiser.

 

Et il y en a beaucoup d’autrxs. Dxs enfants d’une génération qui a eu des illusions, avant que les illusions ne soient le capital féroce qui aujourd’hui nous a dévorxs comme le loup du conte que beaucoup de gens aiment malgré ses défauts, tout comme moi j’aime le loup de mon poème Lo que le dijo Caperucita al Lobo 15 años después del suceso que todos conocemosxiii. Et la nostalgie de ces époques les plus difficiles, ou de ces époques tout court, c’est aussi ce qui a fait ce que nous sommes, des personnes capables d’affronter d’une manière féroce et acerbe le côté le plus obscur de la vie.

image claire

©Crédit photo : maría castrejón

 

Au fait, je choisissais toujours la glace recouverte de chocolat, ma belle.

 

 

Notes

 

i. Je dédie cet article à Dionisos Cañas, ce papa POÉTIQUE que je devrais soi-disant tuer, mais je ne vois pas pourquoi je devrais le priver de ce privilège.

ii. (Nous précisons) María Castrejón utilise la lettre –x- en espagnol pour signaler son refus de choisir une marque linguistique du genre (discriminé par le –o pour le masculin et le –a pour le féminin) : nous conservons la présence d’un –x- en français, signalé en italique, pour chaque occurrence, même lorsque le terme français est déjà indéterminé génériquement. En effet, ce jeu d’indétermination générique est très difficile à appliquer de manière systématique en français étant donné que c’est une langue moins marquée génériquement par rapport à l’espagnol.

iii (Nous précisons) Terme issu de la théorie queer exprimant qu’un individu a un sexe biologique de type masculin, d’un point de vue purement médical.

iv. (Nous précisons) Il s’agit d’un jeu télévisé de la télévision espagnole créé en 1972 et mêlant questions, jeux physiques et psychologiques (sur le même principe et avec le même succès populaire qu’Intervilles en France, mais ici les candidats sont des couples et non pas des villes).

v. (Nous précisons) Première partie de la trilogie de dessins animés Mazinger sur les robots géants (Mazinger Z, Great Mazinger, Goldorak) diffusée au Japon en 1972 et en 1978 en Espagne.

vi. (Nous précisons) Personnage de la série Mazinger Z, premier robot à l’anatomie féminine qui tirait ses missiles depuis sa poitrine.

vii. (Nous précisons) Paroles de la chanson de Patti Smith, « My generation ».

 

viii. Url. http://mystorycomic.blogspot.com.es/

 

ix. Url. http://hastalalimusinasiempre.blogspot.com.es/

 

x. Url. http://txusgarcia.com/


xi. Url. http://lasprincesastambienfriegan.com/


xii. Url. http://www.sandramarch.com/


xiii. CASTREJÓN, María (2011), Volveré mucho más tarde de las doce, Barcelona-Madrid, Egales. http://mariacastrejon.blogspot.com.es/2009/08/lo-que-le-dijo-caperucita-al-lobo-15.html. (Nous précisons) Il s’agit d’un poème extrait du recueil que nous traduisons : Ce que dit le Petit Chaperon Rouge au Loup 15 ans après l’événement que nous connaissons tous.

 

 

 

Pour citer ce texte


Claire Laguian (trad.), « maría castrejón, "Moi, moi-même et ma muse" », in Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Dossiers « Poésie des femmes romandes »,  «  Muses & Poètes. Poésie, Femmes et Genre », n°2|Automne 2012 [En ligne], (dir.) Michel R. Doret, réalisé par Dina Sahyouni, mis en ligne le 31 octobre 2012. Url. http://www.pandesmuses.fr/article-n-2-maria-castrejon-moi-moi-meme-et-ma-muse-111767098.html/Url. http://0z.fr/Rotlc

 

Pour visiter les pages/sites de l'auteur(e) ou qui en parlent

 

http://lisaa.univ-mlv.fr/index.php?eID=tx_nawsecuredl&u=0&file=fileadmin/fichiers/LISAA/Membres_du_Lisaa/EMHIS/Presentation_site_LISAA__Claire_LAGUIAN__ATERx.pdf&t=1351514268&hash=c1b662b0bd8165bfd21ec71cf5293874

 

Auteur(e)


 

Claire Laguian est agrégée d’espagnol, doctorante et enseignante à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée (LISAA EA 4120) travaille sur la poésie contemporaine espagnole, la linguistique, la traduction, notamment avec sa thèse en cours intitulée « Déconstruction et reconstruction langagières d’une voix poématique insulaire dans la poésie d’Andrés Sánchez Robayna ». Elle s’intéresse également de très près aux questions de genre et au silence dans la littérature de langues espagnole et catalane.

 


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