Avant-propos
Comme vous le savez, nous préférons oublier la formule magique : « Il était une fois » pour prononcer celle d'une aïeule bien connue : « On ne naît pas femme, on le devient » (cf. Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe).
Le Pan poétique des muses est fidèle à sa parenté intellectuelle féministe sans pour autant nier ses autres racines...
La poésie est encore plus belle et plus rayonnante quand on en parle ensemble, surtout quand le chemin défriché, dégrossi et pris est bel et bien celui des aïeules.
Nous voudrions, comme d'habitude, commencer ce numéro par le mot Merci qui exprime notre sentiment à l'égard de celles et de ceux qui soutiennent notre projet.
Merci d'être là, de tracer avec nous les lisières nouvelles de l'apport des femmes et du genre à la poésie !
Dina me dit que la figure mythique du poète est bien plus difficile à faire évoluer car elle est différente de la figure de l'auteur. Je suis toutefois convaincue de l'importance de nos actions et de votre présence. Nous serons ensemble capables de changer l'ordre des choses...
On vous livre aujourd'hui le fruit de plusieurs mois d'efforts collectifs et de moments heureux vécus en poésie avec vous.
Toute l’équipe de la revue vous souhaite une bonne lecture. N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions, avis et/ou de nous faire parvenir vos poèmes, articles et autres propositions.
Poétiquement vôtre,
Nelly Taza