Événement marquant de 2014-2015
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Lecture et réception de Camille AUBAUDE.
Actes de la Journée d’étude à l’Arsenal
et à la Maison Verlaine à Metz,
le 5 juillet 2014 à l’occasion de la publication
d’Impression inimaginable (Paris, 2014)
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La Journée d’étude à la Maison Paul Verlaine et à l’Arsenal de Metz, le 5 juillet dernier a été un succès collectif. La qualité des présentations et de leurs contenus ainsi que l’accueil exceptionnel des messins en ont fait un évènement à la hauteur de nos attentes et au-delà. L’investissement des professeurs, des poètes, des comédiens et de l’équipe administrative de la Maison Verlaine a porté ses fruits pour mener à bien cet exercice essentiel pour l’œuvre d’un poète contemporain. Près de trois cents personnes ont assisté et/ou contribué aux présentations, renonçant aux matchs de football ! On comptait parmi eux la déléguée aux Droits des femmes et à l’égalité, Madame Nouria Yahi-Boggio, des femmes médecins, avocates, architectes, et les amis de Verlaine venus en force : la poésie a véritablement joué un rôle de rassembleur autour de mes livres.
Je tiens d’abord à remercier la Maison Paul Verlaine, qui a mobilisé la ville de Metz à l’occasion de notre journée d’étude. Merci au poète américain Monsieur John Wander pour sa présence et pour avoir traduit des poèmes pour cet événement. Merci à Madame Marie-Ange Barthomot-Bessou pour son soutien durant les mois de préparation qu’ont nécessité ces travaux, et pour sa réflexion sur les traumatismes.
Merci à Madame Patricia Godi pour sa critique féministe et son utile contribution pour introduire dans la culture les « voix des femmes », « Les Voi(es)x de l’Autre ». Merci à Madame Théodora Pasquier pour sa lecture. Merci et bravo à Mademoiselle Myra Jara (Pérou) pour avoir créé une chorégraphie inspirée par Ainsi la Paria (Prix Europoem 2013).
Pour l’édition, merci à l’équipe de Publibook, et merci encore et toujours à Monsieur Bernard Giusti qui a œuvré à la publication et à la diffusion de La Sphynge et du Messie en liesse, aux côtés des poètes et intellectuels des éditions de L’Ours blanc et de la revue les Chemins de traverse. Merci aux proches poètes de ce collectif qui nous ont aidés et accompagnés : Monsieur Philippe Cantraine, Conseiller en charge de l’Education et de la Jeunesse du Secrétaire général de la Francophonie, le Président Abdou Diouf, à Madame Marie Agnès Roch, directrice de la collection de poésie. Merci aussi à ceux qui, restés à Paris et à Amboise, y assuraient les autres activités de la Maison des Pages. Merci tout particulièrement à Mme Ghislaine Chevalier pour les activités culturelles de la Chapelle des Ursulines à Quintin, dans les Côtes d’Armor, reliée à nos amis poètes étrangers, tels Cosmas Koronéos (Grèce), Chiqui Vicioso (Saint Domingue), Roberto Salvatierra (Argentine), Renato Sandoval, Rosario Valdivia et Enrique Verástegui (Pérou). Enfin, merci à la Fédération nationale des Maisons d’écrivains pour son soutien.
Avant propos
Ce fut un honneur d’inaugurer les Journées d’étude à la maison natale du poète messin, Paul Verlaine, et à l’Arsenal de Metz, par ce bilan critique de la réception de l’œuvre de Camille Aubaude. La Maison Paul Verlaine a rendu possible cet événement, qui permet de comprendre les enjeux de l’œuvre, en donnent les bases d’un travail d’interprétation autant qu’une synthèse.
Ces actes ont pour but de reproduire aussi fidèlement que possible les recherches menées sur cette œuvre étrange, très attractive par le fait d’entrer de plain pied dans le domaine de l’esprit d’une femme. Bien que l’œuvre poétique de Camille Aubaude ne ressemble à aucune autre, on pourrait l’inscrire dans un génome d’auteurs féminins. Marie de France et Christine de Pizan seraient ses aïeules tandis que Renée Vivien et Yvonne Caroutch joueraient le rôle de «mères» poétiques. Shérézada Chiqui Vicioso, à Saint Domingue, et Satoko Tamura, à Tokyo (deux poétesses figurant dans le Voyage en Orient) pourraient être les grandes cousines au-delà des mers, tandis que Vivian E. O’Shaughnessy, à New York, serait une sœur jumelle pour les livres d’artiste. Il y a aussi les fidèles compagnons de route, Bernard Giusti, Jean-Marie Monod, Rosario Valdivia, au Pérou, et bien d'autres encore. Dans cette famille fictive, Marie Hélène Breillat tient le rôle de la sœur et guide pour la tradition égyptienne. L’autrice du Mythe d’Isis, de Lire les Femmes de lettres et de La Maison des Pages chemine de par le monde, mais cette famille qu’elle a choisie l’arrime dans des lieux d’élection, la Maison Verlaine, à Metz, la Maison des Pages, qui lui est consacrée, à Amboise, et la Chapelle des Ursulines, à Quintin, une nef pour accueillir les proches en poésie.
Axes de recherches
Réception et diffusion : traductions, adaptations, interprétations
Poésie et musique
Féminisme, violences faites aux femmes et mythes féminins
Genres (littéraire et artistiques) et genre (gender)
Bibliographie
Traduction Rosario Valdivia
Entretien avec Paola Gonzales
Entretien avec Philippe Cantraine
Entretien avec Patricia Godi
Marie Ange Bartholomot Bessou, dans L’Ambroisie (2013)
(Entretien avec Chiqui Vicioso)
Pour citer cet événement marquant
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LPpdm, « Lecture et réception de Camille AUBAUDE. Actes de la Journée d’étude à l’Arsenal et à la Maison Verlaine à Metz, le 5 juillet 2014 à l’occasion de la publication d’Impression inimaginable (Paris, 2014) », Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°6 [En ligne], mis en ligne le 11 novembre 2015. Url : http://www.pandesmuses.fr/2015/11/lecture-reception-camille-aubaude.html/Url :
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