Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 | Distinctions 2024 | Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP / 1er Mai
Le Prix International de Poénumérique
ou Médiapoétique de
l'Académie Claudine de Tencin
Le Prix International de Poénumérique et/ou Médiapoétique de l'Académie Claudine de Tencin de l'association SIÉFÉGP récompense l'ensemble des efforts fournis par une personne ou un ensemble de personnes pour transmettre de la poésie, des études poétiques, des médias poétiques, de poétiser par le biais d'un support numérique et/ou médiapoétique en France ou ailleurs dans le monde (site, blogue, média, compte sur un réseau social, périodique, etc.)
Il est attribué publiquement le premier mai de chaque année afin de célébrer la poésie et ses ouvrières (femmes, personnes LGBT+ ou non binaires et valides, neurodiverses ou non*) et leur apport inventif en poésie et dans son histoire. Il est décerné à une personne qui n'appartient pas au Conseil Administratif de l'Académie Claudine de Tencin. Cette distinction, créée en décembre 2023 par la Présidente de la SIÉFÉGP D. Sahyouni, est octroyée pour la première en 2024 à :
Attestation officielle
Crédit photo : Portrait de la femme de lettres, Claudine Guérin de Tencin, domaine public.
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 1er mai 2024
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie de décorer l'homme de lettres Monsieur Jo LAPORTE puisque le Conseil Administratif de l'Académie lui a décerné à titre posthume le Prix International de Poénumérique et/ou Médiapoétique de l'Académie Claudine de Tencin pour son blogue dédié aux Poétesses d'expression française...(https://poetesses.blog4ever.com).
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
* SIÉFÉGP est le sigle de la Société Internationale d'Études des Femmes et d'Études de Genre en Poésie. Rappel utile : tous les Prix internationaux de l'association SIÉFÉGP visent l'égalité et l'équité des droits et sont par conséquent inclusifs.
***
Pour citer cet avis de distinction
SIÉFÉGP, « Le Prix International de Poénumérique et/ou Médiapoétique de l'Académie Claudine de Tencin », Le Pan Poétique des Muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles » & Distinctions 2024 «Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 1er mai », mis en ligne le 1er mai 2024. URL :
Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 | Distinctions 2024 | Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP / 1er Mai
Le Prix International de Mécènes
du Matrimoinede l'Académie
Claudine de Tencin
Le Prix International de Mécènes du Matrimoine de l'Académie Claudine de Tencin de l'association SIÉFÉGP récompense l'ensemble des efforts fournis par une femme ou un groupe de personnes pour transmettre le matrimoine poétique de préférence et artistique, audiovisuel, scientifique, historique, (etc.) en France ou ailleurs dans le monde.
Il est attribué publiquement le premier mai de chaque année afin de célébrer la poésie et ses ouvrières (femmes, personnes LGBT+ ou non binaires et valides, neurodiverses ou non*) et leur apport de transmission en poésie, dans son histoire ou dans celle du matrimoine en général. Il est décerné à une personne qui n'appartient pas au Conseil Administratif de l'Académie Claudine de Tencin. Cette distinction, créée en décembre 2023 par la Présidente de la SIÉFÉGP D. Sahyouni, est octroyée pour la première en 2024 à :
Attestation officielle
Crédit photo : Portrait de la femme de lettres, Claudine Guérin de Tencin, domaine public.
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 1er mai 2024
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie d'annoncer aux femmes de lettres Mesdames Élise RAJCHENBACH, Nathalie VINCENT-ARNAUD et Sarah MOSTREL que le Conseil Administratif de l'Académie leur a décerné le Prix International Mécènes du Matrimoine de l'Académie Claudine de Tencin pour leurs œuvres intitulées respectivement « Louise Labé. La rime féminine » (Éditions Calype, 2024 », « Lotte Kramer, Poèmes choisis » (traduction française et postface de Nathalie VINCENT-ARNAUD, Interstices Éditions, 2024), « Femmes inspirantes » (Éditions Non Nobis, 2023) et leur adresse ses sincères félicitations.
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
* SIÉFÉGP est le sigle de la Société Internationale d'Études des Femmes et d'Études de Genre en Poésie. Rappel utile : tous les Prix internationaux de l'association SIÉFÉGP visent l'égalité et l'équité des droits et sont par conséquent inclusifs.
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Pour citer cet avis de distinction
SIÉFÉGP, « Le Prix International Mécènes du Matrimoine de l'Académie Claudine de Tencin », Le Pan Poétique des Muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles » & Distinctions 2024 «Prix poétiques attribués par la SIÉFÉGP le 1er mai », mis en ligne le 1er mai 2024. URL :
J’ai reçu par Françoise Urban Menninger cet article accablant sur un jugement de tribunal de justice à propos d’un poète qui frappe sa femme.
Il s’agit d’un certain « Maulpoix », très en vogue, très « monsieur Partout » dont les livres sont dans les médiathèques, ce qui est toujours une marque de métayage de la poésie, et non de désintéressement. Le poète Maulpoix est devenu l’homme qui cogne, et ses juges le ravalent au rang de « Monsieur Tout le monde ». Terrifiante façon de la justice d’exprimer une totale puissance des femmes battues et dévalorisées, et la totale impunité des bourreaux. Disons que c’est le guerrier d’autrefois qui prenait tant de plaisir à brûler les cités...
Le jugement du tribunal est diffusé, et il doit l’être. On le doit à l’intervention salutaire de la sœur de la victime. Certes, par peur, les victimes se font complices des bourreaux, le système piège les épouses de ces soldats désireux d’infliger des blessures et d’en avoir, par avide ambition. Le cas de ce « poète » agresseur est exemplaire : il n’est pas en cavale, il assume ses maltraitances… Sachant qu’il ne sera pas poursuivi, que ces révélations prêteront sourire, il se compare au poète Verlaine, pris dans une relation mortifère avec Rimbaud et sa femme, et à Picasso. Pourquoi pas Aristote, qui prône la supériorité de l’homme sur la femme ? Femme à qui il doit la vie, mais les esprits pervers pratiquent avec un zèle hors pair l’ingratitude.
Le discours, aussi concret et direct que les coups du « possesseur », sa façon de marquer sa propriété dans le système patriarcal mondial, multi millénaire, imprégné de la culture du viol, est actuellement analysé. Pourvu que ça dure, et que ce ne soit pas au service d’un idéal autocratique !
Un autre poète proférateur de glose parle de « dénonciation » ! Il s’agit de protéger une femme battue quand elle était enceinte mais on dévie, on colle des étiquettes... Le même poète générateur de glose parle de « sale » et très « vilain fait divers ». Seulement un fait divers… seulement du « Monsieur Tout le monde » ! La Tribune des 400 femmes contre les violences genrées dans le milieu littéraire affirme que pas une seule d’entre nous a échappé aux agressions. C’est facile d’arrêter le discours sur la barbarie par le poison ! Allez, c’est un monstre, c’est un marginal, un Autre, et notre démocratie ne peut produire des hommes violents envers les femmes, des hommes qui les dominent pour leur interdire une vie propre.
Dans cet exemple, l’impunité s’étend dans les débauches littéraires. Monsieur Tout le monde-poète reçoit en 2022 un prix de poésie aux éditions Gallimard. Le même jour, il a cassé le poignet de sa femme pour qu’elle ne puisse plus écrire. « Riez », écrivais-je dans La Malcontente.
Ces agressions contre les femmes sont préméditées. Admises comme la guerre, comme le pillage des villes incendiées, ces multiples agressions expriment une toute puissance virile dont l’adversaire invisible est la féminité. La déesse tutélaire d’une ville réduit à peu de choses l’égoïsme du vaillant petit soldat. La propriété d’un homme du corps de la femme, c’est la maman qui, sous contrat, lui assure une postérité, c’est la putain qu’il achète comme un simple objet. Dans les systèmes mafieux, les femmes sont enlevées et prostituées. L’élément structurant du patriarcat est que les femmes sont des territoires que les hommes possèdent pour les échanger. Ce système de pouvoir se retrouve en poésie, avec la spectacularisation du corps de la femme (cf. Elle par bonheur et toujours nue…). Les exemples de femmes sur-tuées foisonnent, car l’Etat marche sur le corps des femmes. Tant que les victimes de violences conjugales sont « invisibilisées », le silence préside à l’écriture des poétesses, notamment quand elles s’énervent sur le terme qui les désigne.
Le jeune poète proférateur de glose le prouve en reprenant le mythe de Philomèle, sans citer Tant de Philomèlesen ce monde paru sous ma direction au Pan poétique ! Ah, la priorité des idées… Pour sortir de silence qui paralyse, il faut identifier la violence mentale (lire Laurène Daycard, Nos absentes). Le slogan « quand on touche à une femme, on touche à toutes les femmes », assure l’unité, sans uniformité.
Plus on monte dans la hiérarchie sociale, moins les femmes portent plainte pour maltraitance. La professeure Laure Helms est une survivante alors que la maîtresse de conférence Cécile Poisson* est décédée.
Dernier fait exemplaire de cette société qui a déployé tous ses rets pour arnaquer les femmes, le tribunal a aussi condamné Laure Helms ! Ancienne élève de l'ENS (Ulm), agrégée de Lettres modernes, docteure en littérature, professeure en classes préparatoires littéraires au lycée de Fustel de Coulanges, à Strasbourg, publiant comme moi chez Armand Colin un essai sur la présence des femmes en littérature... Tout s’éclaircit : Monsieur Tout le monde l’accusait sans doute de ne pas être assez gentille avec lui (lire « pas assez pute »). Le grand poète ne s’évanouit plus dans l’égoïsme mais dans le despotisme…
Dans la France d’aujourd’hui, les violences conjugales et les viols sont des délits pénaux ce qui n’était pas ainsi dans le passé, et ne l’est toujours pas dans d’autres pays. Pourtant la société a du mal a en parler, et les femmes opprimées se taisent, ne vont pas jusqu’à la révolte et encore moins au commissariat. Esclaves de cette longue suite d’actions dévalorisantes, heurtées, destructrices, il est vital pour elles de ne pas aller au-devant de plus de souffrances et de se protéger des violence psychologiques. C’est ce qu’illustre une sanction mi-figue mi-raisin (cas de Laure Helms), ou dans le mien, un jugement rendu inopérant après des années d’embarras juridiques qui massacrent la création. Bien qu’elles aient besoin de la plus grande attention, les femmes agressées sont jugées castratrices. Leur sensibilité, leurs vapeurs, leur sensualité sont les caisses de résonnance des mauvais traitements et des traumatismes qui accroissent le risque de développer une pathologie mentale. L’agresseur de mon bureau d’écrivaine m’a lancé dans la rue : « sorcière, pas encore suicidée ». Tout trahit le désordre et la haine. Le spectre de la violence que les femmes subissent commence enfin à être analysé par les néo-féministes, qui œuvrent à une prise de conscience dans l’espérance d’être plus humains.
Ce qui reste encore peu intelligible, ce sont les doctrines sans doute pérennes que j’ai étudiées dans Le Mythe d’Isis pour une société sans radicalité (cf. La Thréicie de Quintus Aucler, l’initiation aux Mystères d’Isis…). Le sentiment d’infériorité implanté notamment par l’École Normale Supérieure produit une culture d’automates qui, entre antagonisme et mimétisme, interdit l’épanouissement des femmes dans la création. Que France-Culture énonce des écrivains pour le bac, ou désigne des poètes, il n’y a que des hommes. Nec plus ultra, les désirs de propriété, de gloire et de puissance qui s’érigent en modèles creusent la tombe à larges pelletées, dessèchent le cœur et ne rendent jamais heureux.
« Une révolution est en marche ». « La peur change de camp », « c’est à l’agresseur d’avoir peur » (slogans…), pour qu’une voix s’élève, claire, inespérée, portant une vérité constante, ferme et paisible.
La poétesse, psychologue et activiste mexicaine Susana Cháveza été violée et asphyxiée à 36 ans, le 6 janvier 2011 ; ses trois agresseurs ont coupé la main avec laquelle elle écrivait. Voir la série de France-Culture, Féminicides.
Collègues, amies et famille se sont succédés ce mercredi dans un amphithéâtre de l'ENS afin de rendre hommage à l'intellectuelle et dresser le portrait d'une femme brillante, joyeuse, fauché...
Camillæ (Camille Aubaude), « "PAS UNE DE PLUS" », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 28 avril 2024. URL :
Crédit photo : Peinture de Sebastian Stoskopff (1597-1657) que la poète aime tout particulièrement pour sa lumière. Tableau tombé dans le domaine public. Capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.
Françoise Urban-Menninger, « une part d’infini », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :Événements poétiques | Festival International Megalesia 2024 « Amies », « Elles », mis en ligne le 28 avril 2024. URL : http://www.pandesmuses.fr/megalesia24/fum-unepartdinfini
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.
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