Crédit photo : Aurora Mazzoldi, « Mother, Loneliness » peinture, image libre de droits, capture d'écran de la photographie libre de droits du site Commons.
Il se peut qu’une mémoire à l’oubli
Ressurgisse d’un temps au présent
D’une enfance d'innocence
De gestes violents
Des non-dits à bannir
Qu’une offense mise sous silence
Portée d’une injustice
Trahisse l’auteur de ses actes restés impunis.
Il se peut que des êtres autrefois unis
D’un lien de parenté se fissure et se casse
Causé par un comportement à l’audace
D’une autorité impure et malmenée
D’un droit non respecté.
Il se peut qu’un secret lourdement gardé
Au sein d’une lignée
Durant de longues années
Mène à détruire, la promesse d’un bel avenir
D’une ignorance d’un jeune âge porté en héritage
D’un souvenir souillé et sali.
Il se peut qu’une âme vile et impure soit jadis abusée
D’un droit malin, un cœur immaculée
D’une enfant sans défense
En absence d’une main protégée.
Il se peut qu’il faille pointer du doigt
Le coupable déguisé, camouflé sous des faux semblants irréprochables et respectés.
Pour citer ce poème gnomique, inédit & engagé sur l'isolement familial & la lutte pour éliminer les violences faites aux enfants
Berthilia Swann, « L'ombre d'un souffle », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 2 février 2024. URL :
Crédit photo : Jane Atché, « Le Houx », illustration tombée dans le domaine public, capture d'écran par LPpdm de la photographie libre de droits du site Commons.
Les pensées lumineuses prendront forme
Dans la grange de l’aurore
Et les corbeaux cesseront de transporter
De sinistres messages
Au soleil s’évaporeront les pleurs
Des anonymes qui dissolvent leurs plaintes
Dans le vin liquoreux de la solitude
Mais dans le silence tumultueux des vagues
De l’été on percevra le cri de détresse
Des espèces sous-marines*
*Extrait deMaggy DE COSTER, « À fleur de mots », Éditions du Cygne, 2021.
DICTÉE D’AMOUR
Le vent emporte les plaintes
des voyageurs fatigués
Et l’éclat du soleil
sur la baie transcende
la solitude des parias
Un réseau de lumière s’infiltre
dans les catacombes
à l’heure où l’araignée
retisse sa toile ajourée
par la pression du temps
Sur l’émeraude des jours
s’étale une goutte de rosée
comme la larme du pénitent
qui cherche une parcelle
d’espérance
dans la géographie du présent
Et je cherche un segment de joie
pour colmater les cœurs ébréchés
un zeste de raison pour conjurer
le sort des martyrs
une fontaine d’amour
pour abreuver les mal-aimés**
**Extrait de Maggy DE COSTER, « Comme une Aubade », Éditons du Cygne, 2007
Maggy De Coster, « Les pensées lumineuses prendront forme » & « Dictée d'amour », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 1er février 2024. URL :
Catherine Arnaud, docteure en sciences de l’art de l’université Paris Sorbonne, a placé ses activités artistiques dans la recherche concernant les analogies et les interférences plastico-musicales.
À l’instar de Kandinsky, elle poursuit inlassablement sa quête sur les dialogues entre la musique et la peinture et les a magnifiquement incarnés dans un travail picturo-musical où elle peint des rouleaux de papiers à musique perforés qui se transmutent en notes musicales générées par une soufflerie lorsqu’ils sont introduits dans un piano mécanique.
C’est ainsi que son œuvre peinte et déclinée en motifs géométriques aux abstractions lyriques d’une grande beauté se mue en une musique colorée qui redonne vie à un instrument qui semble disparaître en France alors qu’il est encore très présent aux USA, en Allemagne, au Japon ou en Suisse. Des compositeurs de toutes nationalités tels Jean-Yves Bosseur, Joe Krencker ou Thomas Bloch, font revivre, grâce à Catherine Arnaud, le piano mécanique qui génère une musique intemporelle empreinte d’une poésie aux tonalités universelles. Ses œuvres sont désormais référencées dans le luxueux catalogue Loft & Décoration destiné aux collectionneurs d’art contemporain.
Catherine Arnaud n’est pas seulement une artiste qui a présenté ses créations et installations en France à et l’étranger, notamment à Buenos Aires, elle est conférencière, anime des ateliers pour les enfants, a été honorée par un prix prestigieux de l’Académie des Beaux-Arts à Paris, elle est également la fondatrice et la directrice d’une galerie d’art à Strasbourg qu’elle a ouverte en 2015. Elle y organise des expositions individuelles ou collectives sur différentes thématiques très souvent en lien avec la nature, les animaux, les insectes, les jardins, la végétation, les océans sans oublier les grandes problématiques sociétales tel ce regard porté tous les ans le 8 mars sur les femmes et leurs combats pour leurs droits de par le monde.
Sa petite galerie à la baie largement ouverte sur la rue avec ses tableaux lumineux, qui sont autant de fenêtres qui s’ouvrent sur l’ailleurs d’un voyage immobile, attire le chaland et apporte un supplément d’âme au quartier populaire où elle est implantée.
Catherine Arnaud n’a d’autre objectif que de promouvoir l’art contemporain en Alsace et la dernière exposition en date sur le thème du surréalisme donne, comme son nom l’indique, un véritable envol à la création qui libère sur la toile l’inconscient du créateur mais aussi le nôtre qui a partie liée avec les grands mythes, peurs, joies, mystères et questionnements de cette humanité qui nous fait et nous défait. On y admire, entre autres, la délicieuse sirène délicatement peinte, au rendu minutieux semblable à celui d’un vitrail, de Vanessa Simon et le tableau de l’artiste écossaise Marie-Thérèse Docherty, empreint d’onirisme où l’on perçoit le buste d’un personnage qui flotte parmi des figures féminines angéliques, la tête immergée dans un rêve intérieur mais Calderon l’avait écrit La vie est un songe….
Françoise Urban-Menninger, « Catherine Arnaud, artiste et directrice de la galerie strasbourgeoise Artcreenvol », reportage illustré par le photographe Claude Menninger, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 30 Janvier 2024. URL :
http://www.pandesmuses.fr/noi/fum-catherinearnaud
Mise en page par David
Dernière modification : le 31 janvier 2024 (édition complète du reportage)
Paris, lieu de naissance de Pierre de Coubertin, le fondateur des Jeux Olympiques modernes, accueille avec joie les JO de 2024 et c’est l’occasion pour 26 artistes de différentes sensibilités et de différentes écoles d’exploiter cette thématique dans leurs démarches picturales comme pour marquer l’événement.
À cette occasion a eu lieu du 20 au 28 janvier 2024 à la Fondation Bouzemont à Bougival, une exposition-vente de peintures et sculptures sur le thème : « LeSport, Les Jeux Olympiques, Le Mouvement. »
Nous avons eu le bonheur d’apprécier les toiles des inséparables jumeaux Vladimir et Slobodan PESKIREVIC. Ils nous font vivre à leur manière l’esthétique, la grâce et la vitalité des gestes des sportifs. Une façon de nous montrer que l’art en étant universel peut embrasser tous les domaines de la vie. L’un est aérien l’autre a plutôt les pieds sur terre, donc ils sont complémentaires dans leurs démarches et conceptions artistiques.
Cette exposition a été proposée par le Service culturel de la ville de Bougival en partenariat avec l’association Impressions à Bougival, présidée par Pascal Béquet.
Peintres reconnus, Vladimir et Slobodan Peskirevic exposent à l’étranger et régulièrement à la Fondation Bouzemont comme c’est le cas de Danielle Champlong ; pour certains autres il s’agit de leur première exposition.
Cette exposition s’est terminée par un concert amical.
Maggy De Coster (texte & reportage photographique), « Quand le Sport et les Jeux Olympiques inspirent peintres et sculpteurs ! », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 30 Janvier 2024. URL :
http://www.pandesmuses.fr/noi/mdc-lesport
Mise en page par Aude
Dernière modification : le 31 août 2024 par David (ajout des précisions supplémentaires aux légendes de certaines photos).
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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