MDC – Asuka Kazama parlez-moi de votre parcours en tant que artiste-peintre d’origine japonaise vivant en France ?
AK – Je suis née à Tokyo. Je dessine depuis l’âge d’un an. Mon rêve était de devenir peintre.
J'ai appris la calligraphie japonaise dès l’âge de sept ans et pendant neuf ans. Lors d’un premier voyage en France, j’ai ressenti quelque chose de très fort qui m'a poussé à y revenir. Depuis ces voyages en Europe, surtout en Italie et en France, la culture européenne m'a fascinée, surtout le cinéma, la littérature, la poésie sans oublier la musique occidentale qui me plaît toujours. J'ai fait mes études de français à la Faculté des Arts et des Lettres de Tokyo. Par la suite, j’ai continué à étudier le français à l'Institut franco-japonais de la même ville où j’ai travaillé dans une entreprise pendant quelques années. J'ai eu la chance de venir en France. Là, j'ai fait mes études à L’École des Arts Déco de Strasbourg de la licence au Master et j’ai commencé à travailler au musée de la même ville en 2010 tout en étant étudiante. Je vis à Paris depuis 2017.
MDC – Qu’en est-il de votre technique de travail ? Des matières utilisées ?
AK – Les matières utilisés sont diverses : je travaille à l’aquarelle (aquarelle japonaise, à la gouache, à l’acrylique, à l’encre, à l’huile, au feutre). Je travaille aussi sur du papier, de la toile. Je fais des collages, je prends beaucoup de photos. Les eaux naturelles, le hasard, les mémoires, les rêves, les rencontres, les émotions participent dans ma création artistique. Je représente symboliquement les humains dans ma peinture par des animaux comme c’est le cas dans la tradition japonaise, merci de voir mon site : asukakazama.net
AK – La vie quotidienne de Paris avec ses rues emblématiques, ses musées à Paris. La vie parisienne dans sa diversité avec les odeurs, les saveurs. J’aime aussi Strasbourg et ses musées. Chaque ville, chaque petit village a son charme incontournable. J’aime les propos de ces auteurs et chanteurs qui résument bien mon état d’esprit comme Victor Hugo qui avance : « je veux être Chateaubriand ou rien », ou Jacques Prévert : « Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un si grand amour » ; Marivaux : « Nous qui sommes bornées en tout comment le sommes-nous si peu lorsqu'il s'agit de souffrir ? »
MDC – Quelle place faites-vous au féminin et au féminisme dans votre œuvre ?
AK – Il m’arrive d’exprimer les cris des femmes ou leur douceur en ligne abstraite, c'est très femme… J'adore les rondeurs depuis mon enfance. Mais j'aime aussi dessiner l'architecture même si ce n'est pas très féminin…
MDC – Selon vous est-ce qu’il peut exister une alliance entre la peinture et la poésie ?
AK – Bien sûr. Pour moi la poésie est fondamentale. Très jeune j’ai été nourrie de lectures poétiques diverses et variées qui m’ont sans doute inspirée et ont également influencé mon œuvre picturale d’une façon ou d’une autre.
MDC – Où peut-on voir vos œuvres ?
AK – Actuellement il est possible de voir mes œuvres et reproductions (en cartes postales) aux adresses suivantes : Le Coin des Arts, 53 rue du Turenne 75003 (sur DEMANDE https://www.lecoindesarts.com/fr/artiste_kazama-asuka_192, voir ci-dessous) ; L'Encadrement vôtre, 3 rue Argenson 75008 (en vitrine) ; L'Encadrement Baxter, 15 rue du Dragon 75006 (sur demande) ; L’Écume des pages, 174 boulevard Saint-Germain 75006 (cartes postales sur place) ; Le cabinet médical Jean Richepin 75016 (sur rendez-vous avec l'artiste).
Suivre Asuka KAZAMA Asuka Kazama vit et travaille à Paris. Originaire de Tokyo. Fascinée par la langue et la culture française, elle a eu la chance de venir en France en 2006. Diplômée des Art...
Pour citer ces entrevue, dessins & photographies inédits
Maggy De Coster,« Rencontre avec Asuka Kazama : une artiste peintre, plasticienne et photographe japonaise » dessins & photographies par Asuka Kazama,Revue Orientales, « Les voyageuses & leurs voyages réels & fictifs », n°2, volume 1 & Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2022 « Les merveilleux féeriques féministe & au féminin », mis en ligne le 8 mai 2022. Url :
C'est dans sa maison maternelle à Niederhergheim où se trouvait la boulangerie dans laquelle ses parents pratiquaient leur métier que la céramiste Marie-Rose Gutleben a installé son atelier qu'elle décline également en galerie d'art.
Pour inaugurer ce nouveau lieu atypique, particulièrement chaleureux, situé à deux pas de l'église, elle a invité six autres artistes à investir l'espace qui comprend l'ancien magasin de vente mais aussi les pièces attenantes où l'on reconnaît, dans l'une d'entre elles, l'emplacement du four à pain. De ce four à celui conçu pour cuire les céramiques, le pas a été franchi pour donner naissance au Pain de Terre.
Ancienne élève de l'IEAC de Guebwiller, l'artiste vit et travaille à Niederhergheim. Elle puise son inspiration dans la pratique de la haute montagne, un séjour au Népal fut pour elle une révélation. L'artiste établit depuis lors un parallèle entre l'évolution de l'homme et l'érosion des éléments naturels comme la roche. Son travail dans la masse témoigne, à l'instar des strates volcaniques, de la fuite irréversible du temps…
Parmi ses invités, une autre céramiste, Dominique Stutz de Roderen, oriente ses recherches sur les micro-organismes qu'elle observe au microscope électronique.
Certaines de ses sculptures semblent interroger les cycles qui ont partie liée avec notre origine et notre finitude.
On reconnaît d'emblée les œuvres de Christophe Hohler. L'angoisse, la solitude s'expriment à travers d'immenses toiles, dans les corps sculptés d'hommes désespérés ou perdus en mer, en quête de signes à leurs doutes et interrogations.
Gérard Doutreleau s'est investi corps et âme dans la peinture de ses toiles de lin durant le confinement et c'est à une véritable immersion dans un bain de lumière qu'il nous convie. Quant à Lucile Travert, installée dans le Lubéron, elle a l'habitude de réaliser des œuvres in situ dans des abbayes, temples, chapelles, châteaux. L'artiste n'a de cesse de capter l'âme qui éclaire les lieux et ce qu'il reste des corps qui les ont traversés...
Né à Prague, Petr Beranek, s'est fixé à Masevaux après des études suivies en Suisse. Sa peinture fusionne avec d'autres matériaux afin de dégager une voie d'équilibre inventive et novatrice entre le figuratif et l'abstrait.
Ines Hildur a étudié l'architecture à Dresdes et nous donne à contempler des tableaux qui ont l'aspect de vieux murs aux couches de papier superposées. Ses œuvres nous parlent du temps qui passe et nous renvoient aux traces imperceptibles qui tapissent nos paysages intérieurs.
Cette première exposition collective d'art contemporain due à la passion et à la détermination de Rose-Marie Gutleben font dialoguer les toiles et les sculptures entre elles dans cette ancienne boulangerie de village qui a su conserver entre ses murs, l'esprit du partage et le souffle de la création.
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Pour citer ce bémol artistique
Françoise Urban-Menninger, « Le Pain de Terre à Niederhergheim, un village en Alsace. Le nouvel atelier-galerie de Marie-Rose Gutleben », article inédit, photographies inédites par Claude Menninger, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°15 « Eaux oniriques : mers/mères » & N°8 | Penser la maladie & la vieillesse en poésie sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 28 décembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/no8/fum-marie-rosegutleben
D’origine chinoise, ZhifangTang a fait L’École des Beaux Arts et excelle dans la calligraphie, la peinture et l’origami. Nous l’avons rencontrée dans son atelier à l’Espace le Six B à l’adresse suivante :6-10 quai de Seine 93200 SAINT-DENIS ; un lieu de création et de diffusion à Seine Saint-Denis près de Paris, autour d’un thé servi dans un rituel typiquement chinois. Elle nous a parlé de son art et de sa méthode de travail.
Maggy De Coster : Comment êtes-vous arrivée à la Calligraphie ? Comment procédez-vous ? Les matières ? Vos rapports avec les outils ? Les sensations que vous éprouvez en calligraphiant ?
ZhifangTang : J’avais un besoin de me rapprocher de ma propre culture, la culture chinoise. Et le contact avec des matières traditionnelles m’aide à chasser le stress de la vie actuelle et à trouver un rythme salutaire à mon corps, cela me permet aussi de me retrouver et de me former.
Les outils traditionnels chinois, encre de chine, papier Xuan, pinceau chinois ont une ultra-sensibilité que je ne trouve pas ailleurs. Il y a déjà énormément de choix mais j’'expérimente aussi d’autres outils traditionnels ou modernes comme le calame, la lumière. Cela m'oblige à changer mes habitudes et à me donner de nouvelles sensations et à avoir des nouveaux regards. Quand je calligraphie, je sens l'énergie et le mouvement, cela ne vient pas seulement de moi sur le moment mais aussi des autres, de l’environnement et du passé.
MDC : Que représentent vos calligraphies et qu’est-ce qui vous inspire en tant que calligraphe ?
ZT : Mes calligraphies représentent les mouvements, la continuité, et l'instant vécu. La calligraphie c’est la gestuelle dans une certaine rythmique. De ce point de vue, elle est plus proche de la danse que de l’art pictural.
Ce sont des gestes qui m’inspirent. J’aime toujours regarder les mouvements autour de moi, ceux des animaux des gens, de la lumière, de la flamme etc. Mon projet en cours s'appelle Journal des gestes. J’observe des personnes de mon environnement, artistes ou non artistes, je capture leurs gestes en fonction de mes sensations du moment. Puis je les concrétise avec de l’encre et du papier. C’est la base de mon projet.Cette « collection des gestes » devient ma propre ressource pour créer ma calligraphie.
MDC : Quels sont les calligraphes des deux sexes qui vous auraient marquée ? Pourquoi ?
ZT : C’est vrai qu’il y a moins de femmes calligraphes reconnues. Mais le sexe de l’auteur ne change pas mon regard sur son œuvre.
Il y a une grande artiste française très remarquable, Fabienne Verdier qui est une des premiers artistes européens qui a étudié la calligraphie en Chien. C’est une pionnière qui a crée un mi-chemin entre la peinture et la calligraphie.
MDC : Auriez-vous un modèle de calligraphe ?
ZT : La méthode d’apprendre la calligraphie chinoise est de recopier les œuvres des anciens grands maîtres. Elles est bien différente des autres calligraphies, nous recopions plus les gestes que de formes.
J’ai étudié la calligraphie de Yan Zhenqing, de Wang Xizhi, de Zhao Ji et de bien d’autres. Comme je suis influencée par deux cultures, la chinoise et la française, je cherche toujours mon propre langage. C’est difficile de choisir un seul modèle de calligraphe.
MDC : Avec quelle fréquence exposez-vous ?
ZT : Comme beaucoup d'artistes d'aujourd'hui, je verse dans la diversification : la peinture, la calligraphie, la photographie, la performance et l’origami. Je montre mon travail environ une fois par mois.
MDC : Quelle est la place de la femme dans le monde de la calligraphie par rapport à son homologue masculin ?
ZT : Historiquement et dans certaines régions, les femmes n’ont pas accès à la calligraphie. Aujourd’hui, il n’y a plus ou très peu de frontière entre les deux sexes. Et il y a de plus en plus de femmes qui pratiquent la calligraphie.
MDC : Vous arrive-t-il d’associer vos calligraphies à des ouvrages ?
ZT : Oui, j’en ai associé au livre intitulé « Le Feng shui » de la spécialiste en la matière, en l’occurrence Caroline Gleizes Chevallier.
Maggy de Coster,« Rencontre avec Zhifang Tang, une femme Calligraphe », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°9| Fin d'été 2021 « Femmes, Poésie & Peinture », sous la direction de Maggy de Coster, mis en ligne le 7 mars 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/no9/zhifangtang
Celia Vázquez est Professeure titulaire à l'Université de Vigo en Espagne et Directrice du Département de philologie anglaise, française et allemande, Celia Vázquez est aussi poète et spécialiste de littérature enfantine en Galice. Elle nous a reçue chez elle et nous en avons profité pour l’interviewer. Site :
MDC- Celia Vázquez, parlez- nous de votre parcours littéraire ?
CV- Je suppose que vous me demandez de vous parler de mes lectures de mes sources d’inspiration et de mon instigation à écrire.
Hormis les histoires traditionnelles recueillies par les Frères Grimm auprès des femmes dans les villages et qu’ils avaient adaptées pour les enfants après leur succès auprès des adultes et de Perrault, la première chose dont je me souviens, c'est d'avoir lu de la poésie. Je crois que mon père savait que les enfants avaient la grande vertu de s’émerveiller et d’être dans une attitude curieuse et que la poésie était en harmonie avec la fantaisie, le sens du rythme et alimente en même temps leur imagination et leur curiosité. D'abord la poésie enfantine, les histoires folkloriques, les berceuses, les devinettes, les chansons, puis la poésie épique, qui racontait les prouesses des héros, les contes et légendes. Puis mon père me demandait de mémoriser les fragments du Romanceo du Cid Campeador et m’avait donné des recueils de poèmes illustrés comme les Fables de Tomás de Iriarte et les livres des grands classiques universels (anglais et français comme Jules Verne, Alexandre Dumas, Charles Dickens, J. M. Barrie, Daniel Defoe, Oscar Wilde, Jonathan Swift, Rudiard Kipling et des Américains comme Mark Twain, Robert L. May, Louisa May Alcott et Harriet Beecher Stowe).
Mes lectures poétiques portent sur tous les auteurs espagnols et latino-américains auxquels j’ai fait allusion dans mes livres de littérature et – que je ne citerai pas ici pour ne pas vous ennuyer –, les plus connus internationalement, vont principalement du romantisme à nos jours mais aussi ceux des siècles précédents, comme de l'époque médiévale, l'Âge d'or et l’époque contemporaine. Non seulement parce cela s’imposait à moi quand j'étudiais la Littérature espagnole mais aussi parce que cela relève de ma préférence. Et bien sûr, sans omettre les romanciers contemporains.
MDC-En tant que poète, quelles sont les thématiques qui dominent votre poésie ?
CV : Dans mes poèmes, il y a très peu d’originalité sur le plan thématique puisque je m'intéresse à des thèmes abstraits et universels comme la mort des êtres chers, l’amitié, le temps, l'amour et ses contradictions, la douleur engendrée par la perte, la trahison, la rupture, la mélancolie, la relation de couple, les rêves... les amours impossibles, la nostalgie d'un lieu, les droits de la femme, la violence faite aux femmes, le temps qui passe...
MDC- Si vous deviez colorier le monde, quelles sont les couleurs que vous choisiriez?
CV : Cette question attire toute mon attention car, curieusement, la question de couleur et de son importance m'a toujours intéressée. Et en fait, en tant que chercheur universitaire, j'ai écrit des articles sur le sujet. J'ai analysé l'importance de la couleur et des vêtements dans la littérature en suivant une méthodologie basée sur la théorie des couleurs chez Goethe et d'autres moins autres auteurs moins connus. La couleur et la robe sont un système sémiotique à travers lequel les personnages parlent à leurs lecteurs en matière de fiction. Les identités exprimées par la couleur et les vêtements qu'ils portent sont explorées car elles enrichissent les personnages littéraires et notre sens du contexte social et historique de la fiction. Ce que les personnages portent et la couleur qu'ils choisissent pour leurs vêtements ont une symbolique et une code qui les unissent à eux-mêmes. Cependant, les couleurs acquièrent cette symbolique de par les références culturelles ou religieuses, les contextes contemporains et ces facteurs ne sont pas universels. La robe et la couleur nous en disent plus sur le contexte, sur les valeurs émotionnelles ou psychologiques des personnages. Il en va de même pour les auteurs. Quelles couleurs utiliserais-je pour colorier le monde? Comme je sais que l'impact des couleurs sur chacun de nous est le même, quels que soient le sexe, l'âge ou le statut social, le rouge, le jaune et l'orange nous activent et nous transmettent de l'énergie. Il serait bon que le monde soit colorié de cette façon. Mais pour le repos, nous avons besoin de couleurs sédatives tels que le vert naturel, le bleu ciel et le mauve ou le violet. Je colorierais donc les couchers de soleil et les crépuscules. Si je voulais exprimer la pureté ou la simplicité, j'utiliserais le blanc et le noir pour exprimer la tristesse et le pessimisme. Quant aux vêtements, les couleurs ont une signification différente. Par exemple, les vêtements noirs signifient l'indépendance, le respect, le sérieux…
MDC- Comment pouvez-vous vous situer par rapport à vos camarades écrivaine latino-américaine du point de vue littéraire ?
CV : En effet, il y en a dont la poésie relève d’un engagement politique ou féministe. Il y en d’autres qui cultivent un style baroque en privilégiant le sens et les sonorités. Tout peut être conçu comme une expérience esthétique. Mais ce que j'aime le plus, c'est la sensualité des formes et des paysages, comme la beauté du cadre qui les inspire.
Je pense que je devrais prendre en compte les pays pour pouvoir me comparer d'un point de vue littéraire, mais notre histoire est très différente et la culture européenne aussi. Certaines écrivaines sympathiques ont cette confiance en elles-mêmes et en leur travail, ce que je n'ai pas. Mais c'est leur attitude envers la vie même. Je pense que cela est dû aux différences culturelles. Je suis très exigeante, peut-être à cause de mon éducation allemande. Ce n'est pas parce que je ne crois pas à mon travail de poète mais, si je me compare aux grands, il me manque encore beaucoup. Je crois que chacun est jugé par rapport à tout ce qu'il a lu de bon. En tant que critique littéraire et professeure de littérature j'essaie toujours d'être en adéquation avec moi-même. Mais je demande aussi de me juger. J'ai beaucoup lu et je ne me laisse pas emporter par la passion. Ma poésie n’est pas d’une grande éloquence mais plutôt abordable par n’importe quel lecteur des paysages marins ou des plateaux ensoleillés ou des après-midi pluvieux. Mes descriptions sont simples. Mes lecteurs ne devraient pas s'attendre à des envolées lyriques ou des explosions images dérangeantes.
Parfois ma poésie regorge de solitude, elle est triste, elle parle d'amour non partagé, de la mort. Il n'y a pas de lyrisme en filigrane, pas de métaphores élaborées ou des descriptions sensuelles de paysages. Ma poésie en simple.
Je suppose que cela est dû à l'influence de l'École allemande et de sa culture, car l'Allemagne est le berceau des frères Grimm, les philologues qui ont recueilli ces histoires dans les villages, des contes que des femmes leur racontaient et qui, compte tenu du succès remporté à la suite de leur publication, les ont adaptées aux enfants.
De plus, mon père a offert à ma sœur et moi, quand nous étions enfants, deux livres très volumineux (d’environ 12 cm d'épaisseur), d’épaisses pages qui nous fascinaient tant. Il s'agissait en réalité des deux volumes d'Histoires et de Littérature enfantine ibéro-américaine, écrites et compilées par Carmen Bravo Villasante, première chercheuse en littérature enfantine et juvénile en Espagne. Par ordre alphabétique, le volume I commençait par des auteurs d’Argentine et se terminait avec le Panama, avec des histoires et des poèmes pour enfants. Et le volume II commençait avec le Pérou pour finir avec le Portugal. Un autre pays avait été ajouté, il s’agit des Philippines, car depuis l’impression de Doctrine chrétienne aux Philippines, l'influence espagnole se fait également sentir dans les lectures du tagalog et les traditions des deux pays se sont emmêlées car il y avait aussi la présence des auteurs philippins et espagnols. Avec cette merveilleuse sélection, nous avions toutes les deux lu et appris à connaître, dès notre plus jeune âge, ce que représentait chaquepays et je pense que cela nous a également aidé à comprendre et à admirer l'Amérique latine.
Plus tard, quand j'ai voulu faire ma thèse de doctorat sur l’oeuvre d'un auteur britannique très connu en matière de littérature enfantine et juvénile, on m’a sommé d’y renoncer sous prétexte que cette littérature n'était ni importante ni intéressante pour un travail de recherche aussi pertinent. Je me suis donc consacrée à la littérature humoristique britannique et je me suis promis, le moment venu, d’intégrer la littérature enfantine et juvénile dans le cadre du programme académique de Licence de Lettres. Et c’est ainsi que je me suis associée avec une collègue et amie allemande pour fonder en 1998 l’Association nationale de recherche en littérature pour enfants et adolescents, basée à l'Université de Vigo, en Espagne, dans le but de promouvoir ces études, en conférant un statut universitaire à une matière que nous avons jugé importante, car comme l'a dit l'écrivain anglais Wordsworth :«l'enfant est le père de l'homme et ce qu'il lit pendant son enfance fait partie de son passé culturel à l’âge adulte. » Nous avons créé un espace d'échanges entre ceux qui s’intéressaient à la Littérature pour enfants et jeunesse au sein de l’Université et en dehors de l’Université ».
MDC- Auriez-vous un vœu à former pour le monde et aussi pour vous-même ?
CV : Oui bien sûr. Il y a plusieurs choses qui me préoccupent. Nous voulons tous un monde meilleur. Mais il semble que vu les conséquences du réchauffement climatique, nous vivons le compte à rebours et nous n'y arrivons pas. Essayons d'économiser les ressources, de protéger l'environnement, notre environnement naturel. Le recyclage est la chose la plus importante pour une coexistence pacifique : soyons tolérants.
C'est un sujet qui nous concerne tous.
Mais il y a une autre chose qui m'inquiète beaucoup car la situation s'est aggravée malgré la politique de protection des femmes et les campagnes contre la violence sexuelle. Je me demande si ces hommes qui donnent la mort à une femme ont une mère. Ne peuvent-ils pas se mettre à la place de leurs enfants afin d’éviter une tragédie familiale? N'est-il pas préférable de s'éloigner si l'amour n’existe plus? Est-il si difficile de penser qu'ils laissent leurs enfants orphelins de mère? Quelle éducation dispense-t-on dans les écoles pour que nous revenions à des situations bien plus graves qu'au cours des décennies précédentes ? Il est difficile de comprendre la mentalité d'un homme, eu égard à cet état de fait, en même temps, je voudrais insister sur la SORORITÉ.
Je m'inquiète des relations entre les femmes. Nous devons nous unir pour atteindre des objectifs du point de vue du l’enseignement scolaire et universitaire, du travail, du salaire, de la productivité, de la création artistique. Tous ces éléments créent de la rivalité entre les femmes à savoir que chacune veut être la meilleure dans tous les domaines de la vie quotidienne: le travail, l'amitié, la maternité, lavie de couple.Si la rivalité est favorisée par les structures du pouvoir patriarcal, le machisme et la misogynie, alors c'est quelque chose de négatif. C'est pourquoi nous devons apprendre la nouvelle éthique du soutien, du respect et de la concordance pour améliorer les relations entre les femmes et en tirer profit. Nous devons nous rappeler que nous sommes des femmes et des camarades non des rivales. Nous sommes confrontées à des difficultés conjugales, professionnelles, de conciliation familiale que nous devons résoudre dans l’harmonie. Nous devons développer une grande compréhension, de l'empathie, de l’altérité, créer des mécanismes de convergence, de synergie entre les femmes. C'est de la sororité. Je pense qu'ensemble, nous devons convenir que les femmes ne doivent plus mourir parce qu’elles sont femmes. Si nous le voulons, nous pouvons changer les structures du pouvoir que détiennent les hommes qui pour la plupart ne respectent pas les femmes. Nous devons éduquer nos enfants dans la tolérance et le respect de ces dernières.
Maggy de Coster,« Interview avec Celia Vázquez », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 20 février 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/celiavazquez
Celia Vázquez es Profesora titular de la Universidad de Vigo en España y Directora del departamento de Filología Inglesa, Francesa y Alemana, Celia Vázquez también es poeta y especialista en literatura infantil en Galicia. Nos recibió en su casa y aprovechamos para entrevistarla. Sitio :
MDC- ¿Celia Vázquez, háblame de tu recorrido literario?
CV: Supongo que lo que me preguntas se refiere a lo que he leído o lo que me ha inspirado y animado a escribir.
Aparte de los cuentos tradicionales recogidos por los hermanos Grimm de las historias que les contaban las mujeres en los pueblos y que luego adaptaron para niños tras su éxito con los adultos y los de Perrault. Lo primero que recuerdo es haber leído poesía. Yo creo que mi padre sabía que los niños y niñas tienen la gran virtud de maravillarse y estar en actitud inquisitiva, asombrados y que la poesía está a tono con la fantasía, con el sentido del ritmo y aviva la imaginación y curiosidad de los niños. Primero poesía infantil, el folklore con sus nanas, acertijos, canciones, adivinanzas y luego poesía épica, que contaba las hazañas de héroes, los mitos y las leyendas. Luego mi padre me pedía que memorizase fragmentos del Romancero del Cid Campeador y me regalaba libros ilustrados con poemas, las fábulas de Iriarte y los libros de los grandes clásicos universales (ingleses y franceses como Jules Verne, Alexandre Dumas, Charles Dickens, J. M. Barrie, Daniel Defoe, Oscar Wilde, Jonathan Swift, Rudiard Kipling et des Américains comme Mark Twain, Robert L. May, Louisa May Alcott et Harriet Beecher Stowe)..
En cuanto a la lectura poética, he leído a todos los españoles y latinoamericanos cuyos nombres aparecían en mi libro de literatura y que no nombraré aquí para no aburrir, los más conocidos a nivel internacional, que son principalmente los de la etapa romántica hasta hoy pero también los de los siglos anteriores, desde la época medieval, los del Siglo de Oro hasta llegar al día de hoy. Unas veces porque no quedaba más remedio cuando estudiaba literatura española pero era mi asignatura favorita. Y por supuesto, los novelistas hasta hoy.
MDC- Como poeta ¿cuáles son las temáticas que dominan?
CV: En mis poemas, en cuanto a temática soy poco original ya que me interesan los temas universales, abstractos como la muerte de seres queridos, amigos y la vida, el tiempo, el amor con sus desencuentros, su dolor ante la pérdida, la traición, el fin, la melancolía, la relación de pareja, los sueños…amores imposibles, añoranza de un lugar, la mujer y sus derechos, violencia contra la mujer, el paso del tiempo…
MDC-Si tuvieses que colorear el mundo ¿cuales son los colores que elegirías?
CV: Esta pregunta me llama la atención porque, curiosamente, el tema del color y su importancia me ha interesado siempre. Y de hecho, como investigadora universitaria, he escrito artículos sobre el tema. He analizado la importancia del color y del vestido en la literatura siguiendo una metodología basada en la teoría del color de Goethe y otras no tan conocidas. El color y el vestido es un sistema semiótico a través del cual los personajes hablan a sus lectores en la ficción. Se exploran las identidades expresadas por el color y la ropa que visten ya que enriquecen los personajes literarios y nuestro sentido del contexto social e histórico de la ficción. Lo que visten los personajes y el color que eligen en sus ropas tiene un simbolismo y códigos unidos a ellos. No obstante, los colores obtienen este simbolismo a través de referencias culturales o religiosas, contextos contemporáneos y estos factores no son universales. Tanto el vestido como el color nos dicen algo más sobre el contexto, sobre los valores emocionales o psicológicos de los personajes. Puede ocurrir lo mismo con los autores. ¿Qué colores utilizaría para colorear al mundo? Como sé que el impacto que tienen los colores en cada uno de nosotros es el mismo, sin importar género, edad o estatus social, el rojo, el amarillo y el naranja nos activan y transmiten energía. Sería bueno para el mundo colorearlo de esta manera. Pero para el descanso necesitamos colores sedantes como el verde, de la naturaleza, el azul del cielo y el malva o violeta de las flores. Así colorearía los atardeceres y anocheceres. Si quisiera expresar pureza o sencillez utilizaría el blanco y el negro sería utilizado cuando quisiera expresar tristeza y pesimismo. En cuanto a la ropa tienen un significado diferente. Por ejemplo, la ropa negra indica independencia, respeto, seriedad…
MDC-¿Cómo te puedes ubicar en referencia a tus compañeras escritoras latinoamericanas desde el punto de vista literario?
CV: Bueno, algunas escriben poesía que se supedita al compromiso político o feminista. Algunos escritos abundan en el estilo barroco con un uso exhaustivo de los sentidos centrándose en el sonido. Todo puede ser concebido como vivencia estética. Pero lo que más me gusta es la sensualidad de formas y paisajes, como es os hermosos países en los que se inspiran.
Creo que debería tener en cuenta los países para poder compararme desde el punto de vista literario, pero nuestra historia es muy diferente y la cultura europea también. Algunas escritoras amigas tienen una seguridad en sí mismas y en su trabajo que no tengo yo. Pero es su actitud ante la vida igual. Creo que es debido a diferencias culturales. Yo exijo mucho, quizás por mi educación alemana. No es porque no crea en mi trabajo como poeta sino que, si me comparo con los grandes, aun me falta mucho. Yo creo que cada una se juzga en relación a todo lo bueno que ha leído. Como profesora de literatura y crítica literaria siempre trato de ser ecuánime. Pero también soy exigente para juzgarme. He leído mucho y no me dejo llevar por la pasión. No hay gran elocuencia en mis poemas. Cualquier lector puede acercarse a mi poesía de paisajes marinos o soleadas mesetas, o a las tardes de lluvia. Mis descripciones son sencillas. Mis lectores no deben esperar fogonazos líricos, arrebatos o imágenes perturbadoras.
A veces abunda de soledades, es triste, habla de amores no correspondidos, de la muerte. No hay filigranas líricas, ni metáforas rebuscadas o descripciones sensuales de paisajes. Mi poesía en sencilla.
MDC- ¿Cómo puedes explicarme tu interés por la literatura infantil?
CV: Supongo que la influencia del colegio Alemán y su cultura, pues Alemania es la cuna de los hermanos Grimm, los filólogos que recogieron por los pueblos aquellas historias, cuentos que les contaban las mujeres y que luego, tras el éxito de la publicación, las adaptaron para niños.
Además, mi padre nos regaló a mi hermana y a mí, cuando éramos niñas, dos libros muy gordos (de unos 12 cm de grosor), de pastas gruesas que eran nuestra pasión. Realmente eran los dos tomos de la Historia y Antología de la Literatura Infantil Iberoamericana, escrita y recopilada por Carmen Bravo Villasante, la primera investigadora de literatura infantil y juvenil de España. Por orden alfabético el tomo I empezaba por autores de Argentina y terminaba en Panamá, con sus cuentos y poemas para niños antologados. Y el tomo II empezaba con Perú y cuando creías que terminaría en Portugal. Se añadía un país más, Filipinas, porque desde que se imprimió “Doctrina Cristiana” en Filipinas, la influencia española se hace sentir también en las lecturas de los tagalos y aparecen mezcladas sus tradiciones porque había autores filipino-españoles. Con esta selección maravillosa, ambas leímos y conocimos desde niñas lo que representativo de cada país y creo que eso nos ayudó también a la comprensión y admiración por Latinoamérica.
Más adelante, cuando quise realizar mi tesis doctoral sobre la extensa obra de una autora muy conocida de literatura infantil y juvenil británica, me recomendaron que desistiese porque esa literatura no era importante ni interesante para un trabajo de investigación tan relevante. Así que me dediqué a la literatura de humor británica y prometí que cuando llegase el momento, intentaría reivindicar la literatura infantil y juvenil como parte del currículo académico en una licenciatura de Letras. Y así hice asociándome con una colega y amiga alemana para fundar la Asociación Nacional de investigación en Literatura infantil y Juvenil en 1998, con sede en la Universidad de Vigo, España, con el propósito de impulsar estos estudios, dándole categoría universitaria a una materia que considerábamos importante, pues como dijo el escritor inglés Wordsworth, “el niño es el padre del hombre” y lo que lee de niño forma parte de su bagaje cultural de adulto. Impulsamos un espacio de intercambio entre quienes se interesaban por las letras para niños y jóvenes dentro y fuera del mundo académico.
MDC-.¿Tendrías un deseo que formular para el mundo y para ti también?
CV: Si claro. Hay varias cosas que me preocupan.
Todos queremos un mundo mejor. Pero parece que con lo que está sucediendo con el cambio climático hemos iniciado la cuenta atrás y no lo estamos logrando. Tratemos de ahorrar recursos, protejamos el medio ambiente, nuestro entorno natural. Reciclemos. Y lo más importante para la convivencia pacífica: seamos tolerantes.
Esto es un tema que nos concierne a todos.
Pero hay otro que me preocupa mucho porque la situación ha empeorado a pesar de la política de defensa hacia la mujer y las campañas de no a la violencia de género. Me pregunto si estos hombres que terminan con la vida de una mujer tienen madre. ¿Acaso no pueden ponerse en el lugar de sus hijos y evitar una tragedia familiar? ¿no es mejor alejarse si el amor se ha terminado? ¿Es tan difícil pensar que dejan a sus hijos sin la madre que les dio la vida? ¿Qué educación se está dando en los colegios para que estemos volviendo a situaciones más graves que en las décadas anteriores? Es difícil entender la mente de un hombre por eso, a la vez quisiera insistir en la SORORIDAD.
Me preocupan las relaciones entre mujeres. Debemos unirnos para lograr metas: desde la escuela a la universidad, en el trabajo, el salario, la productividad, la creación artística. Todos estos elementos hacen que compitamos muchísimo por el espacio, por el trabajo, por la amistad de una persona y por ser la mejor mamá y esposa en relación con otras, lo que fomenta la rivalidad. Si la rivalidad la fomentan las estructuras del poder patriarcal, los machistas y los misóginos, entonces es algo negativo. Por eso debemos aprender la nueva ética del apoyo, del respeto y la concordancia para estar mejor en las relaciones con mujeres y sacar provecho. Debemos recordar que somos mujeres y compañeras, no rivales. Nos enfrentamos a dificultades conyugales, laborales, de conciliación familiar que debemos resolver con armonía. Necesitamos desarrollar una gran comprensión, una empatía, ponernos en el lugar de la otra y entenderla, crear mecanismos de convergencia, de sintonía, de sinergia entre las mujeres. Eso es la sororidad. Creo que juntas podremos lograr que no haya más asesinatos de mujeres por el mero hecho de serlo. Si nos lo proponemos, podremos cambiar las estructuras de poder en manos de unos hombres que no respetan, en su mayoría, a las mujeres. Debemos educar a nuestros hijos en la tolerancia y enseñarles a respetar a las mujeres.
Maggy de Coster,« Entrevista con Celia Vázquez », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, & N°9 | Fin d'Été « Femmes, Poésie & Peinture », mis en ligne le 20 février 2020. Url :
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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