2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 16:51

N°15 | Poétiques automnales | Bémols artistiques |  Entretiens poétiques, artistiques & féministes & REVUE ORIENTALES (O​​) | N° 3 | Entretiens

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Fatma Gadhoumi : une artiste tunisienne brille

 

à l’exposition parisienne « La Miniature Persane

 

au Jardin du Luxembourg »

 

 

 

 

 

Texte issu de l'entretien de l'été 2023 par

 

Hanen Marouani

 

Photos de l'artiste & de certaines de ses œuvres exposées

 

Fatma Gadhoumi

 

Site perso : www.fatmina.com

 

 

 

Contexte

La rencontre avec l’artiste tunisienne Fatma Gadhoumi s'est déroulée à Paris le 4 septembre 2023. Cet article est une synthèse de l'échange avec l'artiste consolidée par six photographies de l’exposition parisienne intitulée « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg ».



 

Synthèse de la rencontre artistique du 4 septembre 2023

 

Paris, le 4 septembre 2023 – L’exposition Miniature Persane au Jardin du Luxembourg a récemment mis en lumière l’artiste tunisienne talentueuse, Fatma Gadhoumi. Du 28 août au 4 septembre 2023, les visiteurs ont eu l’opportunité de découvrir une collection fascinante de miniatures persanes, dont le travail remarquable de Fatma Gadhoumi était en vedette. Son parcours polyvalent, mêlant ingénierie et art, a fait d’elle une artiste à part entière. 

 

 

L’artiste qui fusionne la science et l’art : 

 

© Crédit photo : Portrait photographique de Fatma réalisé durant l’exposition parisienne « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg » (Paris, Août-Septembre 2023).
 

 

Née en Tunisie, Fatma Gadhoumi a toujours été fascinée par l’intersection de la science et de l’art. Son parcours singulier, combinant l’ingénierie et l’art, a captivé l’attention des visiteurs et ajouté une dimension unique à cette exposition célébrant l’art persan et rendant hommage à son maître Abbas Moayeri. 

 

Fatma est devenue une brave ingénieure, mais sa passion pour l’art a toujours été présente. Son désir de fusionner ces deux mondes l’a conduite à Paris, où elle a poursuivi ses études en ingénierie tout en fréquentant assidûment les ateliers d’art. 

 

Le voyage artistique de Fatma Gadhoumi :

 

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi, œuvre no 1 de l’exposition parisienne « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg » (Paris, Août-Septembre 2023).

 

 

Fatma a trouvé l’inspiration dans les miniatures persanes, un art délicat qui remonte à des siècles en Iran. Elle a consacré des années à étudier cette forme d’art complexe et à perfectionner ses compétences. Ses œuvres se distinguent par leur minutieuse attention aux détails et leur utilisation innovante de la couleur et de la lumière. L’exposition au Jardin du Luxembourg a présenté une série de miniatures persanes uniques créées par Fatma Gadhoumi. Ses tableaux captivent les spectateurs avec leurs couleurs vives, leurs motifs complexes et leur riche symbolisme. Chaque œuvre raconte une histoire, offrant un aperçu de la culture persane tout en reflétant la vision artistique unique de Fatma. 

L’art au service de la compréhension culturelle 

 

Pour Fatma Gadhoumi, l’art est bien plus qu’une passion personnelle. Elle le considère comme un moyen de rapprocher les cultures et de promouvoir la compréhension entre les peuples. Ses œuvres explorent la beauté et la diversité de la culture persane, invitant les spectateurs à voyager à travers l’histoire et la tradition de cette région riche.

 

© Crédit photo : Image des œuvres exposées lors de l’exposition parisienne « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg » (Paris, Août-Septembre 2023).

 

 

Lors de l’inauguration de l’exposition, Fatma Gadhoumi a déclaré : « Mon objectif est de créer des ponts entre le passé et le présent, entre l’Orient et l’Occident. L’art persan est d’une richesse inestimable, et je veux le présenter au monde d’une manière nouvelle, excitante et plus lumineuse. »

L’exposition Miniature Persane au Jardin du Luxembourg a été une occasion exceptionnelle pour notre artiste de partager sa vision artistique avec un public international. Ses miniatures ont été saluées par les visiteurs et les critiques d’art pour leur originalité et leur profondeur émotionnelle. L’artiste tunisienne a présenté une belle série de miniatures persanes revisitées avec des palettes de couleurs audacieuses et lumineuses et des formes contemporaines. Cette série a été acclamée pour sa capacité à transcender les frontières entre tradition et modernité. 


 

Hommage à l’artiste iranien Abbas Moyeri par ses disciples :

 

 

© Crédit photo :  Membres de l'équipe de l’exposition parisienne « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg », (Paris, Août-Septembre 2023) avec des artistes dont Fatma Gadhoumi en blanc.

 

 

Un moment particulièrement émouvant lors de l’exposition a été l’hommage rendu à Fatma Gadhoumi par ses disciples, membres de l’association Héritage Art &Culture. Ces disciples dévoués et reconnaissants, ont exposé leurs propres miniatures persanes, inspirées par l’enseignement et la passion de leur professeur. Cet hommage à l’artiste iranien a été un témoignage poignant de son impact sur l’art de Fatma. 

 

 

Un avenir prometteur :

 

 

© Crédit photo : Fatma Gadhoumi, œuvre no 2 de l’exposition parisienne « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg » (Paris, Août-Septembre 2023).

 

 

Alors que l’exposition touche à sa fin, Fatma Gadhoumi continue de travailler sur de nouvelles œuvres qui combinent son amour de l’ingénierie et de l’art. Elle espère élargir son public et participer à d’autres expositions internationales pour partager sa passion et sa vision artistique du monde. 

Parmi les pièces les plus remarquables de Fatma Gadhoumi figurait « une œuvre qui fusionnait des miniatures persanes classiques avec des éléments interactifs. Faisant ainsi revivre les miniatures ancestrales à travers une expérience moderne et immersive. 

Fatma Gadhoumi est un exemple inspirant de la manière dont la créativité peut s’épanouir au croisement de la science et de l’art. Son parcours unique et ses œuvres extraordinaires illustrent l’importance de l’expression artistique dans notre monde diversifié et complexe. Nous avons hâte de voir ce que l’avenir réserve à cette artiste polyvalente et talentueuse. 

 

© Crédit photo : L’affiche officielle de l’exposition parisienne intitulée « La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg » (Paris, Août-Septembre 2023).

 

 

L’exposition Miniature Persane au Jardin du Luxembourg a été une célébration de la beauté, de l’histoire et de la créativité, et Fatma Gadhoumi y a apporté une contribution précieuse qui restera dans les mémoires de tous ceux qui l’ont visitée.

 

© Hanen Marouani, Paris, 2023.


À lire également :

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Pour citer cet article illustré & inédit

 

Hanen Marouani (texte & photographies fournies), « Fatma Gadhoumi : une artiste tunisienne brille à l’exposition parisienne “La Miniature Persane au Jardin du Luxembourg” », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales » & Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 2 novembre 2023. URL. http://www.pandesmuses.fr/orientalesno3/no15/hm-gadhoumi-artistetunisienne

 

 

 

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6 septembre 2023 3 06 /09 /septembre /2023 15:06

N°14 | Les conteuses en poésie | Entretiens poétiques, artistiques & féministes & REVUE ORIENTALES (O) | N° 3 | Entretiens

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Interview de la rentrée poétique avec

 

 

Rachida BELKACEM

 

 

 

 

 

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Propos recueillis en août 2023 par

 

Hanen Marouani

 

 

 

Entrevue avec

 

 

Rachida Belkacem

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée par la peintresse Ilham Laraki Omari du recueil de poésies de Rachida Belkacem « Phronésis ».

 

 

RENTRÉE POÉTIQUE

 

 

​​​​​​Rachida BELKACEM : « La poésie m’a permis de partager ma vulnérabilité et mes questionnements afin de transmettre cela comme une force et une puissance. »

 

 

 

© Crédit photo :  Portrait photographique de Rachida BELKACEM.

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BIOBIBLIOGRAPHIE

 

 

Rachida BELKACEM est née en Hauts-de France, résidente en Île-de-France, diplômée en santé au travail à l’université Paris-Est Créteil, investie depuis quelques années dans le monde de la culture en France et au Maroc. Ancienne chroniqueuse radio, a été décorée des Hauts insignes de Divine Académie à Paris en 2018 et en 2021 du titre de Grand ambassadeur de la culture et des arts pour son investissement dans le domaine de la culture internationale. En 2020, elle est membre de jury du prix littéraire « D’ailleurs et d’ici, à sa création par Marc Cheb Sun. Elle publie son roman « La révolte des secrets » en janvier 2020 et collabore à l’ouvrage « Maroc de quoi avons-nous peur » sous la direction Abdelhak Najib et Noureddine Bousefiha aux Éditions Orion. Également, elle est choisie et figure dans le livre d’art « Le temps des femmes libres » par Abdelhak Najib pour figurer auprès de 150 femmes engagées et inspirantes au Maroc et dans la diaspora. De plus, en 2021, elle publie en France un recueil de poésie « Phronésis » disponible sur le site Mindset, Amazon, Fnac et toutes les librairies en France depuis juillet 2021(illustrations par l’artiste peintre Ilham Laraki Omari). En janvier 2022, elle a participé à un événement international de la littérature: un festival de lettres où la vie rencontre la littérature : « Panorama International Literature Festival 2022 » et a représenté la France. Elle participe également à l’événement Paris-France, placée sous le thème « Maroc, terre de cultures et des arts » à la Fondation Maison du Maroc-FMDM en qualité d’auteure et conférencière en mars 2023. En outre, elle a participé à plusieurs séances de dédicaces avec lectures et intervient à de nombreuses conférences en France et à l’étranger. D’autres collaborations inattendues sont en cours comme avec Francesco Zarzana réalisateur italien pour l’écriture d’un court-métrage sur les femmes et le silence. Et actuellement, elle est Présidente du Prix littéraire René Depestre en 2023, une manière de rendre hommage à l'immense écrivain dont l'œuvre reste une source de lumière et d'engagements par les Éditions Milot et l'association ADVENTUS NOVA. 

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée du roman de Rachida Belkacem « La révolte des secrets ».

 

 

 

Entrevue

 

 

H.M – Au début de notre échange, pourriez-vous nous parler de votre parcours en tant que poétesse franco-marocaine ? Pourquoi avez-choisi la poésie comme genre et les regrets et les secrets d'une déception amoureuse comme thématique majeure de votre recueil « PHRONÉSIS » ?

 

R.B – Tout d’abord merci pour l’invitation. Dans mon parcours les éléments qui ont défini ma vie se sont déroulés principalement dans mon enfance, mon attrait pour la lecture par exemple. Les livres sont toujours à mes côtés depuis toute petite. La poésie m’a permis de partager ma vulnérabilité et mes questionnements afin de transmettre cela comme une force et une puissance. Les thématiques que j’aborde ne parlent jamais de déception amoureuse mais de sujets en relation directe avec le réel des femmes et des hommes parlant de quotidien dans une société où se jouent des enjeux essentiels. Il s’agit aussi d’écrits comme des mantras lumineux permettant une autre vision de notre réalité : apporter un autre regard sur l’existence et ses épreuves. Dans un parcours de vie nous sommes tous confrontés à la maladie, au handicap et à la perte. Alors que peut faire la poésie face à ces événements ? De mon point de vue la poésie donne un sens aux émotions qui nous traversent afin de s’approcher d’un espace de vie plus grand que nous. C’est toujours à travers la littérature au sens noble que l’être humain chemine.

Des écrits sont comme des pauses qui nous éclairent sur la relation de l’être humain face à lui-même.

 

 

H.M – Comment commenteriez-vous le choix du titre « PHRONÉSIS » et comment décririez-vous votre style d'écriture et la façon dont il sert à exprimer ces émotions jugées souvent par complexes ?

 

R.B – Dès le départ, j’ai eu envie d’un titre incluant prudence et sagesse comme un recueil porteur d’espoir et de chaleur humaine. La poésie nous permet une liberté d’écriture, on y retrouve une forme d’authenticité à la fois profonde et légère.

 

 

H.M – Quelles sont les expériences personnelles ou les influences qui ont façonné votre intérêt pour ces thèmes ?

 

R.B – Mon parcours professionnel essentiellement où j’ai le privilège lors de mes consultations en santé au travail d’accompagner l’être humain dans son intimité afin de l’aider à traverser une épreuve.

 

 

H.M – Votre recueil offre un espace pour la catharsis et la guérison émotionnelle. Est-ce un aspect que vous cherchez en constance ou bien il s'impose de la manière la plus spontanée et naturelle dans votre ouvrage ?

 

R.B – Étrangement, je n’ai remarqué que tardivement que le fil conducteur de mes écrits était le dépassement de soi afin d’arriver à un apaisement émotionnel : accueillir ses émotions est à mon sens le premier pas vers la guérison.

 

 

© Crédits photos : Les affiches officielles du Prix littéraire René Depestre 2023, présidé par Rachida Belkacem.

 

 

 

H.M – Dans votre travail de création, comment naviguez-vous entre la nécessité de raconter des histoires personnelles véridiques et les obsessions d'un Nouveau Monde qui vous habitent ?

 

 

R.B – Il s’agit surtout de placer l’amour sous toutes ses formes au centre de nos vies comme une énergie permettant le mouvement et la connaissance de soi. Celle-ci nous engage toujours au dépassement et à nous connecter à notre pensée comme un allié à sa propre liberté.

 

 

H.M – Comment la dualité de vos origines franco-marocaine influence-t-elle votre poésie et vos perspectives dans la vie ?

 

R.B – Il n’y a point de dualité, à mon sens rien n’est plus riche que la complémentarité permettant de donner une amplitude plus grande à ma personnalité : être franco-marocaine est un privilège que je savoure à chaque instant.

 

 

H.M – Le rôle de la poésie dans la société peut être multiple et varié. Comment percevez-vous votre rôle en tant que poétesse engagée ?

 

R.B – La poésie me permet une interaction directe avec l’humain en m’ouvrant d’autres champs d’explorations pour apprendre à construire autrement et permettre, je l’espère, une amorce à une pensée différente pouvant impacter certaines perceptions et actions des lecteurs. J’ai pensé à utiliser d’autres supports comme le podcast que j’ai expérimenté avec l’incontournable Virginie Lamien ou les Lives Instagram avec des femmes puissantes comme Julie Dénès et Patricia Blondiaux. D’ailleurs ma maison d’éditions a permis cela par l’enregistrement de mon livre en audio dans un studio parisien (ADDICTIVE studio).

 

 

H.M – Il nous serait très utile que vous nous expliquiez le processus de création d'un poème ou d'un recueil ?

 

R.B – La création reste toujours un mystère, bien évidemment il y a quelques outils méthodologiques… Cependant la poésie ou le récit poétique a cette force de créer du lien et de conserver une forme de liberté précieuse.

 

 

H.M – Votre poésie est souvent appréciée pour sa capacité à créer une connexion émotionnelle avec les lecteurs. Comment parvenez-vous à susciter de telles réactions à travers vos mots et comment gérez-vous la réception de votre poésie par le public ?

 

R.B – Mes écrits parlent de l’intime de manière simple, elle trouve rapidement son public car elle fait écho au quotidien de tout un chacun.

 

H.M – La souffrance des femmes et les déceptions amoureuses sont des sujets qui touchent un large public. Comment espérez-vous que vos poèmes puissent aider les lecteurs à comprendre et à réagir à ces réalités ?

 

R.B – Je reste sensible et vigilante à la souffrance des femmes afin de les accompagner et de les soutenir sur des événements parfois tragiques avec des mots qui, je l’espère, donnent une perspective d’espoir. Le discours sur les femmes reste aujourd’hui un territoire avec des enjeux majeurs. Pour ma part mon intention est plus l’échange direct dans l’intime que sur un terrain socio-politique.

 

 

H.M – Quelle est votre réaction face aux différentes interprétations de vos poèmes par les lecteurs ?

 

R.B – Je suis toujours agréablement surprise sur les retours car mon recueil a voyagé et a été lu dans des lieux insolites comme une église, je trouve cela touchant de voir la manière dont le lecteur s’approprie les mots.

 

 

H.M– Parlez-nous aussi de vos futurs projets. Comment envisagez-vous l'évolution de votre travail littéraire à l'avenir ?Avez-vous l'intention de continuer à explorer ces thèmes féministes ou avez-vous d'autres sujets que vous aimeriez explorer ?

 

R.B – Je reste sur des thématiques humanistes et évidemment avec un attrait pour la femme et son lien au monde. Il n’y a aucune revendication dans mes écrits en revanche une envie de créer des ponts et d’ouvrir des fenêtres. J’ai le privilège d’être la Présidente du Prix René Depestre en 2023, une initiative portée par l’association ADVENTUS NOVA en partenariat avec les Éditions Milot-Paris, une manière de rendre hommage à ce grand écrivain dont l’œuvre reste une source de lumière et d’engagements. C’est un engagement avec une dimension internationale qui m’honore.

 

 

© Crédit photo : Le visuel officiel du Salon du Livre de Soissons les 7 & 8 octobre 2023.

 

 

H.M – En tant que poétesse, l'importance du réseau et de la visibilité peut jouer un rôle significatif dans la promotion du texte ou de la personne ? Pouvez-vous nous parler de votre expérience et de comment ces éléments ont pu influencer votre parcours poétique ?

 

R.B – La visibilité est une notion à réfléchir mais en ce qui me concerne, elle est en opposition avec le fait d’écrire qui reste un acte solitaire. J’essaie de m’affranchir de cela car j’aurais l’impression que cela dénature mon lien avec l’écriture.

 

 

H.M – Pour conclure, quel conseil donneriez-vous aux jeunes poètes qui aspirent à aborder des sujets aussi personnels, profonds, délicats et touchants dans leur propre écriture ?

 

R.B – Oser toujours et encore car la notion de partage reste centrale dans l’écriture.

 

 

© ​Hanen Marouani & Rachida Belkacem

 

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Pour citer cet entretien illustré & inédit

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​Hanen Marouani, « Interview de la rentrée poétique avec Rachida BELKACEM », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 14 | ÉTÉ  2023 « Les conteuses en poésie », volume 1 & Revue Orientales, « Les conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 6 septembre 2023. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no3/no14/hmarouani-entrevuederachidabelkacem

 

 

 

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Liens à venir 

7 juillet 2023 5 07 /07 /juillet /2023 13:15

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)


 

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES & PRATIQUES

 

 

 

 

N°13 | PRINTEMPS 2023

 

 

PREMIER VOLUME 


 



(AUTO)PORTRAITS POÉTIQUES

 

 

 & ARTISTIQUES DES CRÉATRICES

 

 

 

 

 

Crédit photo : Adèle Tornezy-Varillat, Autoportrait de la peintresse travaillant. Elle y pose avec son pinceau et en pause à côté de ses chevalet et toile, domaine public. Image libre de droits, capture d'écran par LPpdm

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

 


 

SOUMISSIONS OUVERTES

 

DATE BUTOIR POUR Y PARTICIPER :

 

18 JUIN 2023​​​​​​

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 30 7 JUILLET 2023

 

Argument des (auto)Portraits poétiques et artistiques des créatrices 

 

UNE MISE À JOUR ET UNE RÉPARATION DES LIENS

 

CASSÉS SONT EN COURS DURANT UN CERTAIN TEMPS, MERCI DE NOUS LES SIGNALER !

 

 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, sa vidéo, etc.

 

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre

théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée suspendue suite à un cas de force majeure de 2018 à 2020, reprise de l'édition imprimée dès 2021.

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

La reprise de la parution imprimée se fera en 2021 

 

ISSN imprimé : 2492-0487

 

ISSN imprimé Hors-série : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

Revue consultable depuis votre mobile

 

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Initiative labellisée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

 

Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

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Présentation créée le 4 février 2023

par Aude & David

 

Édition en cours

 

Dernière mise à jour : le 7 juillet 2023

3 juin 2023 6 03 /06 /juin /2023 15:39

Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 | Entretiens poétiques, artistiques & féministes | Poésie, Musique & art audiovisuel & REVUE ORIENTALES (O) | N° 3-1 | Entretiens 

 

 

 

 

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Florence META : La poétesse entrepreneure : 

 

 

« Ma poésie, c’est ma profession. »

 

 

 

 

 

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Propos recueillis en Juin 2023 par

 

Hanen Marouani

 

 

Entrevue avec l'artiste

 

Florence META

 

Sur Youtube : https://youtu.be/VBZKl_X9K58

&

https://youtu.be/NUNA_RPp0MM

 

 

 

© Crédit photo : La poétesse Florence META photographiée en portant son premier recueil de poèmes « Flots De Douceur ».

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Fiche informative 

 

Profession : Écrivaine et Artiste

Site Internet, Blog, liens sites de ventes :

Meta Florence :

https://www.facebook.com/MetaFlorence

https://www.instagram.com/florencemeta/
 

https://youtu.be/VBZKl_X9K58

https://youtu.be/NUNA_RPp0MM

 

 

Biographie

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Florence META, est une jeune artiste slameuse congolaise. Écrivaine, poétesse et chroniqueuse à la Radio Urban Ufm, Florence META a 27 ans. Elle évolue précisément dans la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo.

 

Bibliographie

 

Elle a un livre à son actif « Flots De Douceur ».

 

​​© Crédit photo :  Première de couverture illustrée du premier recueil de poésie « Flots De Douceur» de la poétesse Florence META.

 

 

 

ENTRETIEN



 

H.M – Que peut-on dire de vos débuts ? Comment êtes-vous entrée dans ce domaine ?

 

F.M Déjà à mes 12 ans j'aimais écrire, j’aimais les mots et il m'a fallu beaucoup de temps pour aiguiser mon talent et pratiquer les mots, sept ans après. Je dirais que les péripéties de la vie m'ont rendu bon service du moment où elles m’ont         reconnecté à l’écriture, cette partie fluide et naturelle de mon âme.

 

 

H.M – Parlez-nous de votre premier recueil « Flots de douceur », les moments et les thèmes qui ont marqué son écriture, les sources d’inspiration, le temps consacré pour arriver au stade de la publication, la progression, le choix du titre et de la couverture… ?

 

F.M – Le livre Flots De Douceur est un océan dans lequel tout le monde peut pêcher des mots doux. Ces mots qui peuvent irradier ces êtres qui nous font palpiter.

Tout comme une lotion qui sert à hydrater la peau, la douceur sert à hydrater le cœur.

Flots de Douceur prône, exalte la douceur qui est une source d’apaisement, de bonheur. Une vision d’un monde où les humains s’amadouent à la place de se maltraiter. J’ai écrit ces différents poèmes pour contribuer au bercement des cœurs, des cœurs déchirés.

On y trouve plusieurs thèmes d'amour, entre autres Mon amour, mon univers, hors du temps, triomphateur, au-delà du présent dont la source d'inspiration est commune : L'amour ressenti et vécu.

La conception du livre m'a pris une année, et son titre c’est mon sobriquet. J'ai toujours servi de la douceur que c’est devenu mon pseudo jusqu’à mon livre.

La photo sur la couverture est mienne, j'ai choisi de jouer moi-même le rôle de Flots De Douceur. En m'entourant des roses et fermant les yeux pour explorer un monde paisible et calme que font les mots doux.

 

 

© Crédit photo : La poétesse Florence META photographiée portant une rose rouge et sur un fond de fleurs. Cette image illustre son premier recueil de poésie intitulé « Flots De Douceur ».

 

 

H.M – Comment les sensibilités intimes ou collectives ont-elles évolué à travers le temps pour se transformer en poèmes romantiques ou en slams ?

 

F.M – Je pense la vie toute entière est une littérature qui s’impose dans ma vie. La vie est ma source d'inspiration dans toutes couleurs, aurorales ou crépusculaires, lumineuses ou brumeuses.

 

H.M – Vous dîtes d’ailleurs que ce sont des flots dès le titre, comment peut- on suivre les émotions, les douceurs et les amours quand elles débordent ?

 

F.M – En s'y noyant simplement. La douceur débordante est un excès qui ne nuit pas.

 

 

H.M – Quels sont les obstacles auxquels fait face Florence Meta à l’heure de la publication ?

 

F.M – Je suis dans un pays où la culture de la lecture n'est pas trop au rendez-vous. Non seulement je travaille dur pour publier mais aussi pour convaincre les gens à me lire.

 

 

H.M – Quel est le premier recueil que vous avez acheté avec votre propre argent ?

 

F.M – Sentiments timides du poète Congolais Gabriel Nyembo

 

 

H.M – À l’ère des réseaux sociaux, les poètes d’aujourd’hui doivent-ils changer de stratégies pour suivre les nouvelles tendances ?

 

F.M – Bien sûr que oui.  Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, nous poètes avons la facilité de promouvoir nos œuvres et atteindre plus des gens, de tous les horizons.


 

H.M – Un environnement contraint n’exclut pas la créativité, bien au contraire ! C’est bien votre cas ?

 

F.M – Rien n'entrave ma créativité.  Je profite de chaque temps orageux ou favorable pour inventer. Quand je pleure, j’écris. Quand je ris, j’écris. Quand je suis contrariée, j’écris également. Je n'ai pas des moments favoris pour créer. Il y a de tous les grains à Semer pour chaque atmosphère.

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.​

 

H.M – Florence Meta, vous vous appuyez aussi beaucoup sur l’entreprenariat pour promouvoir la poésie. Que pensez-vous de cette combinaison ?

 

F.M – Oui, je suis à la base entrepreneure culturelle. J'offre des services textuels et scéniques pour n'importe quel événement de ma région. Ma poésie, c’est ma profession.

 

 

H.M – Préférez-vous l’entreprenariat ou les arts et pourquoi ?

 

F.M – J'ai de la passion pour l'autonomie. Le fait d'être à mes propres ordres me rend plus libre que jamais. Et le fait d'entreprendre dans un domaine passionnel me conserve dans un monde préféré. De ma première à ma dernière veine. J'aime mon travail.

 

H.M – Comment se porte la poésie d’expression française en Afrique, comparée aux autres pays francophones ?

 

F.M – Elle est bien accueillie que par des personnes qui maîtrisent la langue française. Mais en tant qu’artistes, on essaie toujours d'atteindre tout le monde en écrivant aussi dans nos langues nationales.

 

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.

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H.M – Il y a plusieurs façons d’entendre le mot « impossible » … quelles sont les personnes qui ont soutenu Florence META pendant ces périodes transitoires ?

F.M – Ma famille m'a grandement soutenue et mon entourage également sur le plan promotionnel.

 

 

H.M – La poésie chantée et la performance de l’engagement, quels défis et quels risques associés à ces tendances ?

 

F.M – Le plus grand défi c’est de convaincre le public, le captiver et le dompter.

Et les risques, il y en a aussi, entre autres le manque de temps, l'oubli de soi par moment pour tout donner sur scène, trop d'absence dans les relations familiales et amicales.

 

H.M – Aviez-vous le souci du lecteur en écrivant ou le souci du spectateur en performant ?

 

F.M – J'ai plus le souci du lecteur. J'arrive à remplir des salles pour être écoutée qu’à remplir des yeux pour être lue. Les gens fonctionnent plus avec leurs oreilles qu’avec leurs yeux.

Et j'y travaille pour qu'ils s’adonnent à la lecture. Cela fera moins chômer mes ouvrages.


 

H.M – Quelles sont vos pistes d’action pour renforcer les synergies et les opportunités croisées entre poésie et entreprenariat ?

 

F.M – Je m'entoure toujours des personnes qui m'apportent un plus dans ma carrière d’écrivaine ou d’artiste. Déjà la plupart des opportunités ne s’offrent pas à moi, je les arrache. Faire aimer mon talent ou le monde littéraire reste mon objectif suprême.

 

H.M – Quels sont vos modèles dans la poésie et dans l’entreprenariat culturel ?

 

F.M – Michèle Kingwaya, l’initiatrice du magazine le Zénith. La poétesse Yolande  Elebe, Lydol la slameuse et tant d’autres.

 

 

 

© Crédit photo : L'artiste Florence META photographiée en vêtements & parures traditionnels des Congolaises.

 

H.M – Quels sont vos futurs investissements à impacts dans la poésie « Entrepreneuriale » et quels sont les nouveaux modèles créatifs possibles à adopter surtout avec la révolution technologique de nos jours ?

 

F.M – J'y pense encore, je vous reviendrai pour répondre à cette question.

 

 

© Propos recueillis par Hanen MAROUANI

 

_______

 

 

 

Pour citer ces entretien & images inédit​​​​​​s

​​​​

​Hanen Marouani, « Florence META : La poétesse entrepreneure : « Ma poésie, c’est ma profession. » », photographies fournies par l'artiste, Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 « Étrangères », « Frontières du vivant », « Lyres printanières » & Revue Orientales, « Conteuses orientales & orientalistes », n°3, volume 1, mis en ligne le 3 juin 2023. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/periodiques/orientales/no3/megalesia23/hmarouani-florencemeta

 

 

 

 

 

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 15:53

 

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Bémols artistiques | Dossier majeur| Florilège

​​​​​​

 

 

 

 

 

​​​​​​​​​​​​​​​​

Mon autoportrait poétique & artistique.

Une éthique par l’esthétique

 

 

 

 

​​

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

 

 

© Crédit photo : Portrait photographique de Sarah Mostrel au Salon du livre de Saint-Mande le 29 janvier 2023.

 

​​​​​​

 

 

&

 

J’écris pour transformer le monde,

donner à voir un monde meilleur.

J’écris par impuissance, pour ne pas figer les faits

Ou au contraire, les fixer une fois pour toutes, 

Une fois pour tous, une « foi » n’est pas coutume.

 

J’écris pour poétiser un monde, qui ne me convient pas.

J’écris par désespoir, dans l’espoir de réparation.

J’écris à cause du décalage, qui ne se comble pas.

J’écris pour gérer le manque, parce que ça déborde.

J’écris pour ne pas crier, et pour ne pas plier.

Les larmes ont un écho grâce à la feuille pleine.

 

L’écrit est un cri, le pli livre un message.

Il est une délivrance. Un bébé bien portant. 

L’acte pallie le vide, le néant, le laissé pour compte. 

Et pour conte, une offrande, un poème, un roman. 

 

J’écris pour la beauté, envers et contre tout. 

J’écris pour contrer le sordide, la douleur et l’injustice.

J’écris pour exister, et ne plus me cacher.

 

&

 

Je peins pour retrouver la couleur de l’enfance. 

Celle des champs perdus et du chant retrouvé. 

Je peins pour la caresse, la touche, l’effleurement 

Ceux que j’imagine sur mon corps et mon cœur. 

Je peins pour enjoliver les âmes et les esprits. 

Pour rappeler les merveilles de ce qui nous entoure. 

 

Je peins pour la conscience 

Car si de tout temps, l’époque a été dure, 

Nous avons le choix de regarder la lune, 

le ciel et puis la Terre, la Splendeur éternelle.

 

En quête de cette lumière toujours à nous offerte, 

c’est un juste retour de reconnaître le Beau.

 

Je peins pour l’évasion. Le trait rend plus serein 

La forme est une enveloppe dans laquelle je suis bien. 

Je peins pour éveiller en nous la part sensible, 

sans quoi nous ne sommes rien. Avec elle, nous sommes Un.

 

La conscience des Hommes passe par l’émotion 

Celle-là même que j’aime suggérer sur ma toile, 

une toile de fond qui est un paysage, 

un cadre, une rosée, une chemise, un pan de vie. 

De ce côté du monde, on célèbre encore 

Chez l’artiste, toujours, la vérité se dévoile.


 

&

 

Je chante et je compose pour imaginer 

ce qui aurait pu être et ce qui est peut-être 

chez certains, ou sinon, qu’on se l’approprie

ce son des sentiments, de l’amour, des aveux !


La musique ancienne, nouvelle, endiablée, 

classique ou bien moderne, aux textes fluctuants 

parlés ou déclamés, ascendants, descendants

est le reflet de Nous, êtres fragiles et forts, 

êtres luttant sans cesse pour le gain de nos causes. 

 

Mélodies, harmonies accompagnent le geste. 

La voix, ses variations portent en elles tout un monde. 

Au moindre trouble, la voie se voile. 

Au moindre émoi, elle s’enroue. 

Parfois elle se tait. Se retire, dans ses cordes. 

La voix et la voie, étranges homophones.
 

Dans l’humeur des saisons, l’âge se ternissant, 

elles changent et vibrent tel un évident symbole. 

 

Je chante et puis je ris ou souris, c’est selon. 

Je chante la vie belle et pure et transcendante.

 

 &

 

Je fige et immortalise l’instant à retenir. 

Le cliché me rappelle que je suis bien vivante, 

dans un moment que j’aurais oublié 

si je n’avais pas pris la photo qui raconte. 

 

Elle narre le lieu mais surtout la lumière, 

le mouvement du vent, l’expression sans frontière. 

Elle survit à l’âge, aux guerres, aux tendances. 

Mémoire et souvenir, elle montre la route. 

 

Elle est une étape dans la course du jour, 

elle est une étoile au fin fond de la nuit. 

Elle se veut descriptive ou dénonce soudain. 

Elle rappelle l’ancien, fête une rencontre, 

une alliance, un ennui, avec des personnages, 

ou se veut le reflet, comme une transparence, 

d’un panorama, d’une situation. 

Elle calque au présent, se compare au passé, 

se veut la promesse d’un avenir parfait, 

ou par jeu de lumière, comme des éclairs, 

elle irradie et brûle ce que l’on ne veut plus.

 

La photo participe à l’esthétique des villes, 

consacre la nature, notre monstre sacré.


 

Je crée parce que je n’ai peut-être pas d’autre choix, 

sinon, je serais autre, boulimique, compulsive 

ou bien hyperactive dans un autre domaine, 

voire addict à quelque drogue 

La mienne, c’est être artiste.

 

La littérature, la peinture, la musique, la photo, 

Tout cela m’a sauvé la vie.

 

 

 

©Sarah Mostrel

https://sarahmostrel.wordpress.com

 

 

***


 

Pour citer ces portrait photographique  & autoportrait poéthique inédits​​​​​​​​​​​​

 

Sarah Mostrel, « Mon autoportrait poétique & artistique. Une éthique par l’esthétique », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 27 mars 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/samostrel-autoportrait

 

 

 

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