Megalesia 2020 | 8 avril | Distinctions 2020 | Prix poétiques de la SIÉFÉGP
Le Prix International de
Traductrice & Éditrice
de Poésie de l'Académie
Claudine de Tencin
Ce Prix International de Traductrice et éditrice de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin récompense l'ensemble des efforts fournis par une traductrice et une éditrice pour diffuser la poésie en France et ailleurs dans le monde. Il est attribué publiquement le 8 avril de chaque année durant le festival Megalesia afin de célébrer les femmes et le genre en poésie ou La Journée Internationale de la Poésie Mineure. Il est décerné à une personne qui n'appartient pas au Conseil Administratif de l'Académie de Tencin. Cette distinction a été créée en décembre 2019 par la Présidente de la SIÉFÉGP D. Sahyouni et est attribuée donc pour la première fois cette année à :
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 8 avril 2020
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie d'annoncer à la femme de lettres Madame Maggy DE COSTER que le Conseil Administratif de l'Académie lui a décerné le Prix International de Traductrice et Éditrice de Poésie et lui adresse ses sincères félicitations.
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
***
Pour citer cet avis
Le PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm), « Le Prix International de Traductrice & Éditrice de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin», Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|Distinctions 2020 « Prix poétiques de la SIÉFÉGP du 8 avril », mis en ligne le 8 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/prix-tencin2
Megalesia 2020 | 8 avril | Distinctions 2020 | Prix poétiques de la SIÉFÉGP
Le Prix International de
Mécènes de la Poésie
de 2020 de l'Académie
Claudine de Tencin
Ce Prix International de Mécènes de la Poésie de l'Académie Claudine de Tencin récompense l'ensemble des efforts fournis par des personnes passionnées de poésie qui œuvrent pour la diffuser et la défendre tout en accordant une place importante aux femmes dans leur démarche. Il est attribué publiquement le 8 avril de chaque année durant le festival Megalesia afin de célébrer les femmes et le genre en poésie ou La Journée Internationale de la Poésie Mineure. Il est décerné à une personne qui n'appartient pas au Conseil Administratif de l'Académie de Tencin. Cette distinction a été créée en décembre 2019 par la Présidente de la SIÉFÉGP D. Sahyouni et est attribuée donc pour la première fois cette année à :
Attestation officielle
Crédit photo : Portrait de la femme de lettres, Claudine Guérin de Tencin, domaine public.
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 8 avril 2020
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie d'annoncer à la femme de lettres Madame Yolaine BLANCHARD & à l'homme de lettres Stephen BLANCHARD que le Conseil Administratif de l'Académie leur a décerné le Prix International de Mécènes de la Poésie de 2020 et leur adresse ses sincères félicitations.
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
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Pour citer cet avis
Le PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm), « Le Prix International de Mécènes de la Poésie de 2020 de l'Académie Claudine de Tencin», Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|Distinctions 2020 « Prix poétiques de la SIÉFÉGP du 8 avril », mis en ligne le 8 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/prix-tencin1
Megalesia 2020 | 8 avril | Distinctions 2020 | Prix poétiques de la SIÉFÉGP
Le Prix International de Poésie pour l'ensemble de son Œuvre de l'Académie Claudine de Tencin
Ce prix international de poésie récompense l'ensemble des œuvres d'une littératrice le 8 avril de chaque année durant le festival Megalesia afin de célébrer les femmes et le genre en poésie ou La Journée Internationale de la Poésie Mineure. Il est décerné avec le titre honorifique "Princesse des Poètes" à une femme de lettres qui n'appartient pas au Conseil Administratif de l'Académie de Tencin.
Attestation officielle
Crédit photo : Portrait de la femme de lettres, Claudine Guérin de Tencin, domaine public.
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 8 avril 2020
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie d'annoncer à la femme de lettres Madame Françoise URBAN-MENNINGER que le Conseil Administratif de l'Académie lui a décerné le Prix International de Poésie 2020 pour l'ensemble de son Œuvre avec le titre honorifique "Princesse des Poètes" et lui adresse ses sincères félicitations.
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
Cette distinction suspendue en 2019, a été attribuée pour la première fois en 2018 à Camille AUBAUDE :
Académie Claudine de Tencin
Grenoble le 8 avril 2018
La Présidente de l'Académie Claudine de Tencin a l'honneur et la joie d'annoncer à la femme de lettres Madame Camille AUBAUDE que le Conseil Administratif de l'Académie lui a décerné le Prix International de Poésie 2018 pour l'ensemble de son Œuvre avec le titre honorifique "Princesse des Poètes" et lui adresse ses sincères félicitations.
Signature de la Présidente
Dina SAHYOUNI
***
Pour citer cet avis
Le PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm), « Le Prix International de Poésie pour l'ensemble de son Œuvre de l'Académie Claudine de Tencin », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|Distinctions 2020 «Prix poétiques de la SIÉFÉGP du 8 avril », mis en ligne le 8 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/prix-tencin
Sofie Verraest, vertaling Els Moors,« moeder maakt's ochtend mijn horoscoop op », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|IV-ÉQUINOXE sous la direction de Barbara Polla, mis en ligne le 7 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/equinoxe/moors
Mise en page par David Simon/Lay-out door David Simon
J’apprends la mort, le vendredi 27 mars 2020, du poète italien Mario Benedetti à l’âge de soixante-quatre ans. Le Covid-19 l’a emporté comme un souffle de vent. La disparition de ce poète majeur passe sous silence dans la presse française, pour la plus terrible des raisons, par ignorance. Un éditeur, contaminé par le néolibéralisme, m’écrivait récemment : « La poésie n’entre pas dans les lois du marché ». Les éditeurs métropolitains ont refusé, jusqu’à présent, de publier des traductions. J’écris cet hommage, patchwork de résurgences, comme une urgence. Un écrivain d’une rare humilité, sur lequel les sollicitations médiatiques n’avaient aucune prise. Se distillent les réminiscences, les évanescences, les nitescences. La maladie, inséparable compagne depuis l’enfance. La douleur. La lenteur. La douleur ne se dit pas. Elle ruisselle. Naufrage de la mémoire avant qu’elle ne se constitue en barque. Isis se perpétue dans la figure de la mère. « La pierre s'enfonce sans la corde autour du cou / Affleurent en cercles les mots sur ses lèvres /Mais peu importe, peu importe / Quelques voyelles, le long du visage blanc / Et noire de cheveux sa lumière / Blottie sur elle-même, Effondrée sur le côté. / Derrière toi, et devant, et au delà, il n'y a rien » (Mario Benedetti, Pitture nere su carta, Peintures noires sur papier, éditions Mondadori, Milan, 2009). Regarder la dernière cigale. Se réfugier dans les monosyllabes et se dissoudre dans les intervalles.
L’enfance, des contes de fée s glanés par la fenêtre. « Le silence du souffle », titre d’un recueil, dit tout d’une manière d’être, d’une éthique inébranlable, jusqu‘au dernier soupir. L’anamnèse du chaos glisse ses stigmates dans les phrases fragmentées, les pudeurs tourmentées, les émotions sédimentées. Les images se dispensent d’abstractions métaphoriques. Une pauvreté des choses venues du pays proche et lointain, chimère territoriale, hantée par ses mirages. Le Frioul natal, si famélique qu’il s’ébranle à peine pendant les tremblements de terre. Dans « Umana gloria, La Gloire humaine, éditions Mondadori, 2004 », le poète restitue son témoignage, bribe par bribe, que dis-je ?, molécule par molécule. Des virus se promènent entre les lignes. Les souvenirs s’entrechoquent. Les paysages s’entrecroisent. Les personnages, morts et vivants, s’entremêlent. Le rêve et la réalité s’amalgament.
Gouttelettes de rosée suspendues sur langue prosaïque. La littérature pratiquée comme une ascèse. Dans « Peintures noires sur papier », l’écriture se déchire, la syntaxe se lacère. La précarité, la misère, l’incertitude déroulent leurs ombres déboussolantes. Les mots, ultimes traces vivantes, tressaillent sur les lambeaux de la culture. Dans « Tersa morte, éditions Mondadori, 2013 », l’expérience extrême, mortifère, quotidienne, anonyme, se partage sans détours stylistiques. «Voir la vie nue / En parlant une langue pour dire quelque chose ». Tout est absence parfaite, si parfaite qu’elle remplit le vide, le silence, la présence. Chaque mot, après avoir traversé la mort, retombe, lourd comme un rocher décroché d’une montagne immuable. Les mots se fissurent. Les versets se brisent. La syntaxe se désintègre. Le poème disparaît, là-bas, dans l’inexplorable perspective. La déflagration de la mort dans la vie, explicitée, clarifiée, épurée. La douleur hallucine. La mort déracine. « Dire une mort limpide, limitée dans son déroulement ». Le livre, autre expression de la mort, majestueuse épitaphe aux mots. « Combien de mots sont partis. La mer n’est pas l’étendue d’eau d’ici-bas. Mourir. Il n’y a rien à vivre. Il n’y a rien. Mes paroles se retirent… Et la question revient. Vous ne saurez pas que vous êtes mort / Vous ne serez pas / Nous ne dirons rien / Vous ne serez pas, vous ne serez plus ici / Absence parfaire ». Les morts ignorent le deuil. Le deuil est une parcelle de vie. « Pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance… La mort révèle l’amour… l’inconsolable pleure l’irremplaçable »(Vladimir Jankélévitch, La Mort, éditions Flammarion, 1966). « Voyageur, ce sont tes traces le chemin et rien de plus / Voyageur, il n’y a pas de chemin, on trace son chemin en avançant / En marchant, on trace le chemin et en jetant un regard derrière / On voit le sentier que plus jamais on aura l’occasion d’emprunter / Voyageur, il n’y pas de chemin, seulement un sillage dans la mer » (Antonio Machado, 1875 – 1939).
Mustapha Saha,« Le poète italien Mario Benedetti foudroyé par le Covid-19 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020, mis en ligne le 6 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/hommage-mario-benedetti
RÉCEMMENT, LE SITE « PANDESMUSES.FR » A BASCULÉ EN HTTPS ET LA DEUXIÈME PHASE DE SA MAINTENANCE PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE A GARDÉ SON ANCIEN THÈME GRAPHIQUE MAIS BEAUCOUP DE PAGES DOIVENT RETROUVER LEUR PRÉSENTATION INITIALE. EN OUTRE, UN CLASSEMENT GÉNÉRAL PAR PÉRIODE SE MET PETIT À PETIT EN PLACE AVEC QUELQUES NOUVEAUTÉS POUR FACILITER VOS RECHERCHES SUR NOTRE SITE. TOUT CELA PERTURBE ET RALENTIT LA MISE EN LIGNE DE NOUVEAUX DOCUMENTS, MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
Cette section n'a pas été mise à jour depuis longtemps, elle est en travaux. Veuillez patienter et merci de consulter la page Accueil de ce périodique.
. CÉLÉBRANT LES AUTRICES EXILÉES, IMMIGRÉES, RÉFUGIÉES... LE 8 MARS DE CHAQUE ANNÉE, LE PRIX LITTÉRAIRE DINA SAHYOUNI (PORTANT LE NOM DE LA FONDATRICE DE LA SIÉFÉGP ET DE CETTE REVUE) REDÉMARRE À PARTIR DU 14 JUILLET 2025 POUR L’ÉDITION DU 8 MARS 2026....
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