27 septembre 2024 5 27 /09 /septembre /2024 17:11

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier mineur | Florilège ​​​​​​

 

 

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Confidences sur le tas

 

 

 

 

 

Poème de

 

Louise Hudon

 

 

 

Crédit photo : Barbara Regina Dietzsch, «  A Hyacinthe with a dragonfly », peinture tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image du site Commons.

 

 

Je te lance un « JE T’AIME » dans le vent,

Heureuse d’être aussi un survivant.

La douleur s’estompe pour la santé

Et la nature m’invite à chanter.

 

 

Je parle à mon arbre de confidences

En appréciant ma grande résistance.

C’est vrai que mes textes m’aident beaucoup. 

Si je dénonce, je me tiens debout.

 

 

Le dossier des aînés me tient à cœur.

J’en oublie la prudence des auteurs.

L’amitié et l’amour avant la gloire.

Mon écoute, il faut toujours y croire.

 

 

On me déclare un talent remarqué

Dans ma façon de vous communiquer.

Santé fragile pour un monde étrange

Souvent non compris qui en plus dérange.

 

 

Stabilité retrouvée et normale,

Ta main m’éloigne du paranormal.

Pourquoi la méchanceté et la haine?

On ne comprend pas certains phénomènes…

 

 

Je resterai disponible pour toi,

Avec mes grands rêves, discours courtois.

Rêver, une nécessité vitale

Et lorsqu’on aime, on ne fait rien de mal.

 

 

Une parole d’amour peut sauver,

Équilibrer et aussi motiver.

Même si une peine peut s’ensuivre,

Nait un bien-être amical pour mieux vivre.

 

 

© Louise Hudon, 5 septembre 2024

 

 

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Pour citer ce poème vécu, réaliste, psychique & inédit

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Louise Hudon, « Confidences sur le tas », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 27 septembre 2024. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/noiii/hudon-confidences

 

 

 

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25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 17:33

III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier mineur | Articles & témoignages | Revue culturelle des continents / Revue culturelle des Amériques

 

 

 

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CARNET DE VOYAGE : Été 2024 à Manhattan

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Témoignage & photographies par

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

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Manhattan avec ses multiples gratte-ciel ressemble à un labyrinthe de miroirs déformants où l’on découvre par moments quelques petites perles rares. Dans cette mégapole à la circulation intense tout est bruyant : les hurlements continuels des sirènes d’ambulance, de voitures de police ou de véhicules de pompiers font bon ménage dans le chassé-croisé sur les grandes artères. Les taxis orange sont très remarquables par leurs toits surmontés d’enseignes lumineuses où défilent les publicités.

 

Bruyant et assourdissant est également le métro de New York.

Une seule voie pour plusieurs destinations et il est primordial de connaître les chiffres et les couleurs en fonction de chaque destination pour ne pas se perdre. Même un natif américain n’est pas exempt d’une mésaventure.

Rien à voir avec le métro parisien où il existe une bien bonne signalétique et où les rames s’arrêtent à toutes les stations.

Les quais de gare sont sinistres et bas de plafond. Ils seraient bien adaptés au tournage des films d’horreur ! 

 

Pour se sustenter on peut trouver à chaque coin de rue des camions-restaurants de couleur rose bonbon qui ne passent pas inaperçus et dont le vrombissement continu des moteurs est très désagréable. Dans certaines rues de Manhattan persistent dans l’air ambiant les effluves de cannabis : véritables repoussoirs pour des personnes à l’odorat subtil. 

 

S’il y a quelque chose qu’un amateur ou une amatrice d’art ne saurait ne pas apprécier dans cette mégapole où le gigantisme est spectaculaire, c’est la visite des musées. 

De style néogothique, Le Métropolitan Museum de New York, Le MET en raccourci, le musée le plus visité de la ville, est l’un des plus grands et des plus célèbres musées des USA. Situé à la 5e Avenue de Manhattan, il renferme 5000 ans d’art des cinq continents sur cinq niveaux. Notons qu’en Amérique le rez-de-chaussée est considéré comme le niveau 1.

On peut y admirer la peinture européenne de 1300 à 1800, des dessins et des gravures, l’art grec et romain, la sculpture et les arts européens, l’art de la Turquie et l’Iran, l’art antique du proche Orient, l’art médiéval, l’art égyptien, des armes et des armures. 

Aux USA la culture est la chasse gardée du secteur privé cependant le MET fait exception à la règle.

 

 

Le Musée d’Art Moderne, appelé le MOMA, situé dans le Midtown à Manhattan, ouvre ses portes depuis 1929. Il nous donne une vision globale de l’art moderne et contemporain d’Europe et d’Amérique, le tout réparti sur cinq étages. Ce temple est le reflet du cubisme, du futurisme et du dadaïsme. Les œuvres les plus représentatives sont celles de Matisse, de Cézanne, de Degas, de Picasso, de Dali, de Monet, de Corot, de Marcel Duchamp, de Van Gogh dont La Nuit étoilée demeure la pièce maîtresse, de Jackson Pollock avec ses fresques qui relèvent de l’expressionisme abstrait.

Le MOMA accueille des expositions permanentes et temporaires. En matière d’art contemporain, il y a à prendre et à laisser. À chacun son regard et sa sensibilité. Mais posons-nous la question de savoir comment peut-on aujourd’hui définir l’art après avoir vu  dans le musée en question: une étagère où sont disposées des flûtes à champagne ou encore trois sachets en papier recyclé, lestés et disposés à la verticale dans une vitrine ? Cela suscite le débat.

 

 

 

Inauguré en 1959, le Guggenheim Museum de New York, ce temple de l’art moderne et contemporain non figuratif, de forme insolite, est l’œuvre de l’architecte Franck Lloyd Wright. Situé non loin du Central Park à Manhattan, il abrite des expositions temporaires. Il a accueilli Picasso, Mondrian, Kandinsky, Paul Klee...

Cet édifice est formé d’une tour jouxtée d’une rotonde coiffée d’une verrière en toile d’araignée, laissant passer la lumière du jour.

 

 

Reportage photographique dans les trois Musées cités ci-dessus :

 

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 1, peinture de nature morte.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 2, peinture de danseuse.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 3, peinture de danseuses.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 4, peinture de deux sœurs aux fleurs.

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 5. peinture d'un potier.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 6. peinture.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 7, Costumes des américains autochtones.

 

© Crédit photo : Image prise par Maggy de Coster, no 8, Costumes des américains autochtones.

 

 

© Maggy DE COSTER, septembre 2024. Des précisions supplémentaires sur les images seront bientôt ajoutées aux photos.

 

 

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Pour citer ce récit de voyage illustré & inédit 

 

Maggy De Coster, « CARNET DE VOYAGE : Été 2024 à Manhattan », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 25 septembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiii/mdc-ete2024amanhattan

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans ÉTÉ 2024 NO III Carnet de Voyage Voyages Maggy De Coster
25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 16:21

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossiers majeur & mineur | Articles & témoignages | Critique & réception 

 

 

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Insomnies perpétuelles,

 

poèmes de Mona Azzam. Recueil paru

 

aux Éditions Ex Aequo

 

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Critique par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème 

 

 

 

© Crédit photo : Première de couverture illustrée du recueil de poèmes « Insomnies perpétuelles » de Mona Azzam.

 

 

 

Née en 1962 en Côte d’Ivoire, cette enseignante en lettres modernes possède la passion des mots qui la possèdent à leur tour ! À l’instar d’Emile Cioran ou d’Albert Camus qui affirmaient que leur vraie patrie était leur langue, l’autrice fait sienne cette assertion. En témoignent ses écrits autour de Dante, Camus mais aussi ses nombreux recueils où la poésie n’est autre qu’un « éblouissement perpétuel ».


 

Citant un vers de René Char « La poésie vit d’insomnie perpétuelle », elle le reprend au pluriel dans l’intitulé de son nouveau recueil dont l’illustration de la couverture, s’apparentant à un tourbillon, voire à un vortex, exerce déjà un pouvoir de fascination hypnotique sur le lecteur.

 

Puis la poète de nous plonger dans un songe éveillé où elle nous avoue qu’elle aurait voulu « déployer les ailes du temps » et « retrouver la pierre de l’enfance ».

 

 

© Crédit photo : Portrait photographique de la poète Mona Azzam dans une librairie.

 

Nul doute que le voyage à l’intérieur de soi est véritablement cet « ailleurs » dont nous entretenait Arthur Rimbaud. Mona Azzam détient l’art de sonder les mots, d’en jouer et d’en appréhender les limites qu’elle explore car les mots sont « Un défi au temps. Aux morts. Aux vivants ».

 

Elle aborde ainsi les frontières de l’indicible et de l’invisible « tel un inconnu parvenu au bout de l’errance » pour nous octroyer la splendeur de vers éblouissants dont la magnificence suspend l’instant :

 

            « Câline comme une cascade

           Crucifiée, se farde l’églantine

           D’un soupçon de muscade. »

 

Plus loin : 

 

« Un lambris de verbe

          S’étourdit pour éclore »

 

Et dans l’un des derniers poèmes de ce recueil, Mona Azzam, dans une parfaite symbiose avec la nature, de la laisser entrer et pénétrer ses vers dans d’éclairantes et lumineuses images :

              

« L’amandier s’éveillant de son sommeil

          A mis sur mes rimes un brin de soleil. »

 

La poésie de Mona Azzam, à la fois mélancolique et radieuse, se condense tout entière dans un oxymore qui n’est autre qu’une ode perpétuelle à la vie, un charme envoûtant opère, se propage et se prolonge au-delà du recueil refermé car cette écriture singulière ne cesse de nous ensoleiller !

 

© Françoise Urban-Menninger, septembre 2024.

 

 

 

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Pour citer ce texte ensoleillé & inédit 

 

Françoise Urban-Menninger, « Insomnies perpétuelles, poèmes de Mona Azzam. Recueil paru aux Éditions Ex Aequo », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 25 septembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiii/fum-azzam-insomnies

 

 

 

 

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23 septembre 2024 1 23 /09 /septembre /2024 17:27

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier majeur | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes & hommages | Revue poépolitique

 

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Mais où est donc passée notre humanité ?

 

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Lettre ouverte par

Mona Azzam

 

 

 

Crédit photo : W. B. Richmond, « The Crown of Peace », peinture tombée dans le domaine public, 

 

 

(Mona Azzam)


 

Il est des moments où prendre la plume devient un acte nécessaire, un acte dicté par une responsabilité dont l'on se sait investi au nom de son humanité. 

L'on ne peut s'affirmer camusienne sans se révolter. 

Prendre la plume, un acte de révolte.

Se révolter parce que “nous sommes”.

Nous sommes responsables de “nommer les choses”. De dénoncer ce qui se doit d’être dénoncé. 

 

Je prends la plume ce jour, après avoir opté longtemps pour le silence face à la banalisation de la violence et les massacres de populations innocentes, entraînés par toutes ces guerres qui se suivent et se ressemblent, tel un feuilleton pitoyable et lassant que des médiocres scénaristes s’entêtent à nous faire subir. 

 

Je romps aujourd’hui avec mon “habituel” silence qui est souvent ma réponse à l’injustice et à la violence et qui, jusque-là, était la seule expression de ma révolte. 

Un silence inefficace. Parce qu’il ne nomme pas les choses. Alors que plus que quiconque, je ne suis sans ignorer que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » 1.

 

Ce monde miné par son lot quotidien de massacres me tourmente au plus haut point, me plonge dans un tel état que j’ai la sensation, par moments, d’être une extra-terrestre. Ou une brebis galeuse se refusant à suivre le troupeau. 

Suis-je une extra-terrestre ? 

Suis-je une marginale ? 

À quel moment l’humanité a-t-elle disparu de nos horizons, emportant avec elle la décence, l’empathie et la solidarité ?

À quel moment la paix a-t-elle cessé d’être notre seule et unique préoccupation ? 

 

Quelle tragédie, que notre Histoire “moderne” qui s’écrit à coup de publications instantanées  sur X ou Y et sur des réseaux sociaux par des “spécialistes” de la guerre qui, de la guerre, ignorent tout et surtout l’essentiel ! 

Que savent-ils de cette ignominie qu’est la guerre, alors qu’ils sont à l’abri derrière les écrans de leurs téléphones ? 

Quelle tragédie que notre Histoire “moderne” dont les pages sont, de seconde en seconde, de minute en minute, d’heure en heure, emplies de mots et de réactions instantanées qui font la part belle à la violence et à la mort d’innocents ! 

Tant d’innocents…

Trop d’innocents. Dont les voix se sont tues et ce, ensevelies dans un linceul de silence.

 

Face à cette histoire “moderne”, je ne peux que me révolter. M’insurger. Au nom de mon humanité et des valeurs qui me sont chères. 

Je m’insurge et prends la plume. Et, puisqu’il me faut « nommer les choses »…





 

Je dis que la guerre est un fléau qui dévaste tout sur sa trajectoire, tuant sans distinction de nationalité ou de religion des innocents. 

Les innocents, les seuls perdants de toute guerre. 

Quant à la victoire, je doute qu’une guerre puisse être victorieuse dès lors qu’UNE seule victime innocente a perdu la vie. 

Je dis que nul ne peut se réjouir de la mort d’autrui, ni applaudir une quelconque guerre. 

Je dis qu’aucune guerre n’est juste. 

Je dis qu’aucune guerre ne se justifie.

Je dis que les victimes innocentes ne sont pas de simples dommages collatéraux. Ce sont des êtres humains. Qui avaient des rêves…et une vie.

Je dis que la guerre n’est pas une virtualité que l’on peut s’autoriser à commenter de manière légère. Et inconsciente. 

Ce n’est pas une succession d’images qui défilent sur un écran pour que l’on les aime ou pas.

Je dis que la guerre est une réalité. La plus abjecte qui soit. De celles qui nous laissent sans voix, nous privent de sommeil ; nous coupent l’appétit. 

Jusqu’à nous pousser à nous révolter. Surtout quand la guerre est une réalité. Connue. Vécue. 

Ceux qui l’ont vécue savent de quoi je parle. 

Car qui a vu, ne serait-ce qu’une seule fois, le corps d’un enfant innocent déchiqueté par des obus ou par une mine, sait que la guerre est une réalité insurmontable. Et que l’on garde en mémoire à jamais cette réalité que l’on voudrait ne jamais avoir vécue. 

 

Je dis. 

Suis-je pour autant une extraterrestre ? 

Serais-je encore plus extra-terrestre si, de par le monde, sur toutes les toiles, dans tous les espaces réels et virtuels, naissait une chaine gigantesque ralliant tous les peuples – sans distinction de nationalité ni de religion – à une seule cause, celle de la paix, « le seul combat qui vaille d’être mené » ? 2.

 

Extraterrestre, marginale ou idéaliste ? 

Qu’importe le mot. Pourvu qu'on ait la PAIX, en lieu des guerres et que l'on emplisse les pages de l’Histoire, d'humanité. De notre humanité. 

La PAIX. Le seul legs digne d'être laissé en héritage, aux générations futures.

 

 

 

Notes

1. Albert camus, Sur une philosophie de l’expression.

2. Albert Camus.




 

 

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Pour citer ce billet engagé, gnomique & inédit 

 

Mona Azzam, « Mais où est donc passée notre humanité ? », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :  ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 23 septembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiii/monaazzam-notrehumanite

 

 

 

 

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21 septembre 2024 6 21 /09 /septembre /2024 17:59

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Dossier majeur | Articles & témoignages | Astres & animaux | Cuisiner en poétisant 

 

 

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Barbara Henkes, l’artiste qui nous

 

 

restitue le charme discret des légumes

 

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Écotexte par

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème 

 

 

 

© Crédit photo : Barbara Henkes, peinture de nature morte végétale, image no 1 reprise sur son site.

 


 

L’artiste néerlandaise vient d’exposer ses créations à la librairie-café-galerie L’Oiseau rare à Strasbourg. Si elle fait provision de légumes, c’est non seulement pour les dévorer du regard mais aussi pour les déguster du bout de l’âme !

 

Elle nous en offre la quintessence dans des œuvres où elle use d’huiles, d’encres, de fusains  et de pastels, un médium qui se rapproche de la luminosité de la nature.

 

 

© Crédit photo : Barbara Henkes, peinture de nature morte végétale : des petits pois écossés dans une assiette en terre cuite brune &  ronde, image no 2 reprise sur son site.

 

 

Des petits pois écossés nous octroient leur tendresse qui s’égrène tout en rondeur et en douceur. Comment ne pas penser à La Princesse au petit pois devant cette œuvre délicate empreinte d’une subtile poésie ? Quant à ses carottes, nous les redécouvrons réincarnées, modestement mises en scène dans une assiette à la blancheur éclairante.

 

 

Se définissant elle-même comme « un peintre d’observation », Barbara Henkes aime également « abstraire le monde actuel » dans ses œuvres qui voyagent en Europe de Londres à Amsterdam en passant par Strasbourg où elle vit aujourd’hui.

 

 

© Crédit photo : Barbara Henkes, peinture de nature morte végétale : des carottes dans une assiette en terre cuite blanche & ronde, image no 3 reprise sur son site.

 

​​​​​

Si l’artiste vient de présenter son regard singulier sur les légumes, elle est également portraitiste et nous livre la part belle des personnes qu’elle peint d’après des modèles vivants.

 

Son art nous invite à appréhender une nature, non pas morte, mais bien vivante qui nous rappelle le sens de cette vie qui, malgré son impermanence, nous met au monde et nous traverse de son intemporelle et universelle beauté.

 

 

© Françoise Urban-Menninger, septembre 2024.

 

 

 

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Pour citer cet écotexte végétal & inédit

 

Françoise Urban-Menninger, «  Barbara Henkes, l’artiste qui nous restitue le charme discret des légumes », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 21 septembre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiii/fum-barbarahenkes-charme

 

 

 

 

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