24 janvier 2024 3 24 /01 /janvier /2024 18:15

SIÉFÉGP & N° I | HIVER 2024 | Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes / 1er Volet | Agenda

 

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Le premier Laboratoire de recherche

 

de la SIÉFÉGP

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Crédit photo :  Marianne Loir, (1705-1783), « Portrait de dame en Flore (Anne-Marie du Boccage) », peinture à l'huile tombée dans le domaine public, capture d'écran par LPpdm de la photographie libre de droits du site Commons.

 

 

Comme vous le savez bien, la Société Internationale d’études des femmes et d'Études de Genre en Poésie (SIÉFÉGP) a une unité de recherche depuis sa création en 2012. Elle a aujourd'hui l’honneur et la joie de vous annoncer la naissance de son Laboratoire de recherche consacré aux « Études poétiques des femmes et genre » pour la période couvrant les siècles suivants XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (cf. Dina Sahyouni).

 

Ce laboratoire international couvrant tous les continents, est indépendant, multilingue et privé. Il reprend entre autres les thématiques proposées par la SIÉFÉGP et il en recrée d'autres.

Créé par la poétologue Dina Sahyouni juste après la création de la SIÉFÉGP, il peut enfin se concrétiser et déployer ainsi, entre autres, sa propre revue multilingue, imprimée et académique intitulée « Lyres Genrées (sous titre : des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles) » (cf. Dina Sahyouni). Cette revue paraît une fois tous les deux ans. Le titre du laboratoire pourrait reprendre le titre de la revue. Dans « Lyres Genrées », il y a des « Lires genrés » (cf. Dina Sahyouni d'après l'étymologie du terme « lire»).

 

Les spécialistes* qui souhaitent rejoindre ce laboratoire, doivent participer bénévolement aux recherches du laboratoire et contribuer au moins une fois tous les quatre ans à sa revue dont le message d’appel à contributions sera bientôt ajouté à cette page. Vous pouvez faire partie de l'équipe du laboratoire sans adhérer à l'association SIÉFÉGP en adressant votre demande et votre notice biographique à contactlppdm@pandesmuses.fr avec l'objet « Laboratoire 2024 » au plus tard le 30 juin 2024 pour cette année.

 

Chaque spécialiste qui intègre le laboratoire doit respecter la charte de ce site et s'engage pour une période de deux ans renouvelable sans limitation d'années cumulées. La fondatrice de ce Laboratoire est considérée comme un membre honorable et permanent. Elle peut toutefois quitter le laboratoire quand elle le désire. Les autres laboratoires déjà prévus et conçus par Dina Sahyouni seont ultérieurement lancés publiquement.

 

 

© SIÉFÉGP

 

* Ce qualificatif inclut toute personne (française ou étrangère) ayant un parcours dans les études poétiques (autrement dit qu'elle soit professeure, doctorante, agrégée, enseignante-chercheure, chercheure indépendante, etc.)

 

 

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Pour citer cet avis inédit

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SIÉFÉGP, « Le premier Laboratoire de recherche de la SIÉFÉGP », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° I | HIVER 2024 | « Seules, seulettes : des poésies de nos solitudes », 1er Volet, mis en ligne le 24 Janvier 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noi/siefegp-1erlaboratoire

 

 

 

 

Mise en page par David

 

 

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N° I | HIVER 2024

Lien à venir

SIÉFÉGP ET LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans HIVER 2024 NO I SIEFEGP
8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 15:49

 

Megalesia 2018 | Articles & témoignages sur les violences faites aux femmes | Féminisme | Textes fondateurs des droits des femmes & de l'égalité entre les sexes | Archives de la SIÉFÉGP

 

 

 

 

 

 

Requête des dames

 

 

à l'Assemblée nationale

 

 

suivie d'une brève présentation

 

 

 

 

 

 

Transcription en français moderne, remaniement

 

& brève présentation par

 

Dina Sahyouni

 

 

 

 

© Crédit photo : image de la requête prise par DS en mars 2018.  

 

 

Requête des femmes, à l'Assemblée nationale 179..

document reproduit

THE FRENCH REVOLUTION

RESEARCH COLLECTION

LES ARCHIVES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

 

 

 

[P. 1/14 de l'opus/P. 5/18 du format PDF]

 

Requête des dames à l'Assemblée nationale

 

 

    Nos seigneurs,

    Il est sans doute étonnant qu'après avoir marché à si grands pas dans la voie des réformes, et abattu, comme s'exprimait jadis l'illustre d'Alembert, une très grande partie de la forêt des préjugés, vous laissez substituer le plus antique et le plus général des abus, celui qui exclut des places, des dignités, des honneurs, et surtout du droit de siéger au milieu de vous, la plus belle, et la plus aimable moitié des habitants de ce vaste royaume.

 

   Quoi ! vous avez généralement décrété l'égalité des droits pour tous les individus ; vous avez fait marcher l'humble habitant des chaumières à l'égal des princes et des dieux de la terre ; par vos soins paternels le pauvre villageois n'est plus obligé de ramper devant l'orgueilleux seigneur de la paroisse ; l'infortuné vassal peut [P. 2/14 de l'opus/P. 6/18 du format PDF] arrêter dans sa course rapide l'impétueux sanglier qui ravage impitoyablement ses moissons ; le timide fantassin ose se plaindre d'être écrasé par le brillant phaéton du superbe publicain ; le modeste curé peut s'asseoir à son aise à la table frugale de son illustrissime et révérendissime père en Dieu ; le sanctuaire consolé ne fera bientôt plus défiguré par les membres parasites qui dévorent sa substance, et surchargent inutilement la terre, ces êtres indéfinissables, espèces amphibies, placés entre l'église et le monde, qui, gémissant sous le poids du temps, vont porter partout l'ennui qui les dévore, et accabler le public du fardeau de leur existence ; le noir Africain ne se verra plus comparé à l'animal stupide qui, stimulé par la verge d'un féroce conducteur, arrose de ses sueurs et de son sang nos pénibles sillons ; les talents, dégagés des tristes entraves d'une naissance ignoble, pourront se développer avec confiance, et celui qui les possède ne sera plus forcé de mendier bassement les suffrages d'un imbécile protecteur, d'encenser un crésus ignare, et de monseigneuriser un fat ; bientôt, enfin, par votre heureuse influence, un jour serein va briller sur nos têtes, un peuple nouveau, un peuple de citoyens, de sages, d'heureux, va s'élever sur les ruines d'un peuple barbare, et la terre [P. 3/14 de l'opus/P. 7/18 du format PDF] stupéfaite va voir naître dans son sein cet âge d'or, ce temps fortuné qui jusqu'alors n'avait exilé que dans les descriptions fabuleuses des poètes.

 

    Ah ! nos seigneurs, serons-nous donc les seules pour qui existera toujours l'âge de fer, cet âge malheureux qui a pris sa naissance dans l'origine du monde, et qui de siècle en siècle est venu sans interruption jusqu'à nous ? N'y aura-t-il que nous qui ne participerons point à cette éclatante régénération qui va renouveler la face de la France, et ranimer sa jeunesse comme celle de l'aigle ?

 

    Vous avez brisé le spectre du despotisme, vous avez prononcé ce bel axiome digne d'être inscrit sur tous les fronts, et dans tous les cœurs : « les Français sont un peuple libre,…. » et tous les jours, vous souffrez encore que treize millions d'esclaves portent honteusement les fers de treize millions de despotes ! vous avez décerné la juste égalité des droits,… et vous en privez injustement la plus douce et la plus intéressante moitié d'entre vous ! vous avez rompu le frein fatal qui captivait la pensée du sage, et lui ôtait la faculté d'éclairer ses semblables,… Et nous ! hélas, nous nous voyons réduites à l'humiliante partage de recevoir éternellement des leçons de vous, sans avoir la [P. 4/14 de l'opus/P. 8/18 du format PDF] consolation de pouvoir vous en donner à notre tour ! tandis que vous ouvrez toutes les bouches, que vous déliez toutes les langues, vous nous forcez, nous, pour qui c'est une si antique, une si douce habitude, de parler, vous nous forcez de garder un triste et honteux silence, et vous nous privez du plaisir de faire entendre notre voix harmonieuse, notre aimable caquet aux représentants de la plus galante, et de la plus aimable des nations ! vous avez enfin noblement décrété que la voie des dignités et des honneurs serait indiscutablement ouverte à tous les talents ; …. et vous continuez de mettre encore des barrières insurmontables aux nôtres ! pensez-vous donc que la nature, cette mère si généreuse pour tous ses enfants, ne se montre avare qu'envers nous, et qu'elle ne prodigue ses grâces et ses faveurs qu'à nos impitoyables tyrans ? Ouvrez, ouvrez le grand livre des temps, voyez ce qu'ont fait dans tous les âges tant de femmes illustres, l'honneur de leur province, la gloire de notre sexe, et jugez de ce que nous pourrions encore, si votre aveugle présomption, si votre masculine aristocratie n’entraînaient sans cesse notre courage, notre sagesse et nos talents ?

 

    Croyez-vous, par exemple, que les Sémiramis, les Zénobie, les Élisabeth, les Anne, [P. 5/14 de l'opus/P. 9/18 du format PDF] les Catherine, etc. ne fussent pas porter le spectre, et tenir les rênes de leur empire ; quoiqu'elles n'aient pas été formées à l'école de ces grands précepteurs des rois, des S… des T…. des D…., des C…., et de tant d'autres illustres législateurs qui décorent les sièges de votre assemblée ?

    Croyez-vous, en lisant les éclatants exploits de la même Zénobie, des Judith, des Debora, des Jeanne d'Arc, des Balmont, etc. que notre sexe ait beaucoup cédé en courage à ce sublime héros, la terreur des…. le désespoir des guerriers à venir, et dont les conquêtes rapides nous rendent enfin croyables tous les prodiges de valeur que ne cesse de nous vanter l'histoire et la fable ?

   Croyez-vous que, s'il fallait transmettre aux provinces éloignées le détail si intéressant, et des opérations de votre assemblée et des révolutions qu'elle occasionne, le style des Sévigné, des Maintenon, des Grafigny ; etc. n'offrirait pas autant de sel et d'agrément, de délicatesse et de pureté que celui des M… des G… des B…, et de l'auteur du Point du Jour, dont les médecins avisés conseillent de réserver la lecture pour Le commencement de la nuit ?

   S'il s'agissait, surtout, de faire parade de ces grâces légères, de ce ton de mignardise et d'af- [P. 6/14 de l'opus/P. 10/18 du format PDF] féterie, de ces aimables riens, de ce brillant verbiage que vous entendez quelquefois sortir de la bouche des C… des B… des M… des etc. doutez-vous que nos petites maîtresses, nos héroïnes de coulisses, nos modernes Phyrnés ne lutteraient pas avec avantage contre les illustres sybarites Français ?

   Doutez-vous même, que s'il fallait tonner avec force contre les abus des privilèges, faire des déclamations sonores contre ce monstre hideux, ce vilain veto royal, contre les désordres de la noblesse et du clergé, pensez-vous qu'on ne trouverait pas, dans les vigoureuses académiciennes de la halle, autant de force et d’énergie, des poumons aussi robustes, et aussi nerveux que chez les C…. les T…. les B…. les P…. et les D….

    Si vous avez besoin de ces discussions froides, longues et lâches, de ces ouvrages narcotiques si propres à calmer les cerveaux exaltés de plusieurs de vos membres ; l'immortelle Dacier toute seule ne jouterait-elle pas avec avantage contre ce moderne Lycophron, qui ne devrait avoir que des Œdipes pour auditeurs, contre les C…. les R…. les G…. les L…. les etc., [P. 7/14 de l'opus/P. 11/18 du format PDF] et surtout, contre ce nouveau Dom Quichotte, si connu par ses aventures, ses systèmes, ses éternels mémoires, et dont le nom a été si plaisamment ridiculisé par toutes les bouches de la capitale et des provinces ?

 

    Et comme rien ne doit plus étonner dans ce siècle de prodiges, si par hasard on venait à s'imaginer que la gloire de la nation fût intéressée à celle des B…., des courtisanes et des histrions, où plutôt, si pour dérider les fronts sévères de nos modernes Catons, on voulait les régaler d'une apologie presqu'aussi comique que celle dont l'illustre Érasme amusa jadis son siècle, je vous le demande à vous, immortelle le Couvreur, divine Clairon, incomparable Dangeville, etc. à vous, dis-je, qui connaissiez si bien le pouvoir de votre voix céleste sur les oreilles et le cœur des Français, quelle impression touchante n'eussiez vous pas faite sur nos galants députés, si au lieu de vous laisser si plaisamment doubler par les…, etc. vous eussiez paru sur la noble tribune, et déployé, en faveur de votre art, toutes les ressources de votre génie, tout le piquant de nos grâces, tous les charmes de votre éloquence.

 

   Enfin, s'il était nécessaire de porter le glaive de la réforme sur ces aziles sacrés, jadis le [P. 8/14 de l'opus/P. 12/18 du format PDF] séjour de la paix, de l'innocence et de la piété ; de rajeunir ce tronc antique et majestueux, dont les rides multipliées obscurcissent la gloire et la beauté ; de couper d'une main sévère ces branches gourmandes et sauvagères qui en dévorent toute la substance, et en dessèchent la racine même ; de retrancher, en un mot, ces abus déplorables qui défigurent les cloîtres, n'eût-on pas trouvé dans les Thérese, les Catherine de Sienne, les Chantal, etc. etc. autant de zèle, de prudence, de courage, des vues, aussi grandes, aussi pures, aussi sublimes que chez les E. d'A., les T. et les D….

 

     Mais, que dis-je, Nos seigneurs ! pourquoi dérober aux siècles antérieurs et aux nations étrangères les traits héroïques qui combattent en faveur de notre sexe ? Auriez-vous donc oublié déjà ces actions éclatantes qui viennent d'illustrer le séjour de nos Rois et la capitale de la France ; ces hauts-faits presqu'incroyables qui ne laissent plus rien à envier à l'antiquité, et qui frapperont d'étonnement toutes les générations futures ? N'est-ce pas en effet ce sexe si faible, si frivole en apparence, ce sexe qui semble n'être propre qu'à la t e, à l'amusement et aux grâces ; n'est-ce pas lui qui a préparé, peut-être même confirmé cette heureuse, cette étonnante révolution qui vient [P. 9/14 de l'opus/P. 13/18 du format PDF] de s'opérer parmi nous. N'est-ce pas lui qui, par sa rapide et bruyante éloquence, par ses raisonnements énergiques et frappants1, a converti le véritable chef de l'église gallicane, et fait crouler ce mur fatal de séparation élevé depuis tant de siècles entre les membres d'une même famille et les enfants d'un même père ?

    N'est-ce pas lui qui, le premier, a armé son bras vengeur contre les lâches partisans, les vils souverains du despotisme, et donné l'immortalité à ces monuments fameux, destinés tour à tour à dissiper les ombres de la nuit, et à annoncer la brillante aurore de notre liberté2 ?

   N'est-ce pas lui qui, le premier, a animé le juste courroux de nos phalanges nationales, a devancé même leur course rapide et impétueuse, pour voler au secours de la patrie, et déconcerter le noir complot de ces fougueux aristocrates, qui voulaient arracher de notre sein le meilleur des princes et le plus tendre des pères3 ?

   N'est-ce pas lui qui, semblable aux illustres conquérants Romains, traînant à la suite les dé- [P. 10/14 de l'opus/P. 14/18 du format PDF] pouilles des vaincus, et promenant de toute part, avec un courage marital, leurs chefs orgueilleux et superbes, a mérité de faire, au milieu de nos murs, une entrée glorieuse et triomphante, et d'entendre le capitole parisien retenir de ces belles paroles : Henri IV avait conquis son peuple ; mais vous, vous avez conquis votre roi4 ?

    N'est-ce pas encore lui, dont les entrailles si sensiblement agitée à la vue de la France presque agonisante de besoin, est venu le premier déposer, sur l'autel de la patrie, les dépouilles du luxe et de la vanité, dépouilles si chères à son cœur, & par conséquent si méritoires aux yeux du vrai citoyen5?

   N'est-ce pas lui enfin qui, sacrifiant sans peine ses intérêts les plus précieux, abandonnant à des mains vulgaires le travail honteux de la quenouille, le soin trivial et fastidieux du ménage, vient tous les jours, et avec une infatigable constance, anoblir et décorer de sa présence les tribunes du sénat Français, diriger ses travaux, animer son courage, prévenir ses erreurs, applaudir à ses succès ?

 

     Et après des preuves si éclatantes, si multi- [P. 11/14 de l'opus/P. 15/18 du format PDF] pliées, et dont vos yeux sont frappés tous les jours, vous douteriez encore de notre zèle, de notre patriotisme et de nos talents !

   Ah ! Nos seigneurs, ne laissez donc plus ignominieusement enfouir des qualités si glorieuses pour nous, et si intéressantes pour la nation. Osez, aujourd'hui, réparer en notre faveur les anciennes injustices de votre sexe ; mettez-vous à portée de travailler comme vous et avec vous à la gloire et au bonheur du peuple Français, et si, comme nous l'espérons, vous consentez à partager avec nous votre empire, que nous ne devions plus ce précieux avantage à l'éclat de nos attraits et à la faiblesse de votre cœur ; mais uniquement à votre justice, à nos talents & à la sainteté de vos lois.

    En conséquence, nous remettons sur le bureau le projet du décret que nous croyons qu'il faudrait porter sur la matière présente.

 

PROJET DE DÉCRET.

 

    L'Assemblée nationale, voulant réformer le plus grand, le plus universel des abus, et réparer les tous d'une injustice de six mille ans, a décrété et décrète ce qui suit :

 

1°. Tous les privilèges du sexe masculin sont entièrement et irrévocablement abolis dans toute la France.

[P. 12/14 de l'opus/P. 16/18 du format PDF]

2°. Le sexe féminin jouira à toujours de la même liberté, des mêmes avantages, des mêmes droits et des mêmes honneurs que le sexe masculin.

3°. Le genre masculin ne sera plus regardé, même dans la grammaire, comme le genre noble, attendu que tous les genres, tous les sexes et tous les êtres doivent être & sont également nobles.

4°. On n’insérera plus dans les actes, contrats, obligations, etc. cette clause si usitée, mais si insultante pour le beau sexe : « Que la femme est autorisée par son mari à l'effet des présentes », parce que l'un et l'autre doivent jouir, de la même autorité.

5.° La culotte ne fera plus partage exclusif du sexe mâle, mais chaque sexe aura droit de la porter à son tour.

6° Quand un militaire aura, par lâcheté, compromis l'honneur français, on ne croira plus le dégrader comme il est arrivé souvent, en lui faisant arborer le costume féminin ; mais comme les deux sexes font et doivent être également honorables aux yeux de l'humanité, on se contentera désormais de le punir en le déclarant du genre neutre.

7.° Toutes les personnes du sexe féminin pourront être admises indistinctement aux assem- [P. 13/14 de l'opus/P. 17/18 du format PDF] blées de district et de département, élevées aux charges municipales, et même députées à l'assemblée nationale, lorsqu'elles auront les qualités exigées par la loi des élections. Elles y auront voix d'autant consultative et délibérative ; ce droit peut d'autant moins leur être refusé, qu'elles ont déjà celui de juger l'assemblée elle-même… Elles auront cependant le plus grand soin d'y parler tour à tour, afin qu'on puisse savourer plus aisément les belles choses qui sortiront de leur bouche.

8.° Elles pourront aussi être promues aux offices de Magistrature… Point de moyen plus propre à réconcilier le public avec les tribunaux de la justice, que d'y faire asseoir la beauté et d'y voir présider les grâces.

9°. Il en sera de même de tous les emplois, récompenses et dignités militaires… C'est alors que le Français sera vraiment invincible, quand son courage sera inspiré par le double motif de la gloire et de l'amour : n'en exceptions pas même le bâton de maréchal de France ; et pour que justice puisse être également faite, nous ordonnons que cet instrument si utile passera alternativement entre les mains des hommes et des femmes.

10°. Nous ne balançons pas non plus à ouvrir l'entrée du sanctuaire au sexe féminin, nommé [P. 14/14 de l'opus/P. 18/18 du format PDF] depuis si longtemps et à juste titre le sexe dévot. Mais comme la piété des fidèles est notablement diminuée, ledit sexe promet et s'engage, quand il montera dans la chaire de vérité, de modérer la grandeur de son zèle, et de ne pas trop longtemps exercer l'attention des auditeurs.

 

 

 

Notes

 

1 L'archevêque poursuivit à Versailles par la populace, surtout par les femmes, s'est réuni le lendemain aux communes.

2 Les jésuites [mot difficile à lire ???]

3 Révolution de Versailles.

4 Entrée du Roi à Paris.

5 Présent des bijouteries à l'assemblée nationale.

 

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Brève présentation

 

 

   J'ai découvert ce texte bref pour la première fois en 2008 sur Gallica durant ma formation doctorale sur les représentations du pouvoir des femmes dans la presse du XVIIIe siècle... et j'étais subjuguée par ses vigueur, beauté et portée intellectuelle. Aujourd'hui, je me permets de vous le transmettre en mémoire des aïeules et aïeux féministes qui ont œuvré pour les droits des femmes du siècle des Lumières jusqu'aux nos jours. Dans ce texte, les femmes réclament entre autres le droit de siéger à l'Assemblée nationale (de devenir femmes politiques et députées).

   Il s'agit d'une requête anonyme dont on ignore la date exacte de la rédaction. Elle est adressée à l'Assemblée nationale durant la fameuse période de « La Révolution française du XVIIIe siècle ». Le lectorat avisé ou non est en mesure de se rendre compte de la portée universelle de ce document et de sa modernité malgré quelques expressions ici et là qui nous rappellent entre autres les formules classiques employées à l'époque pour nommer les femmes (« le beau sexe », « le sexe dévot », « notre sexe », « le sexe », etc.)

   Néanmoins, le féminisme dont certaines/certains spécialistes des Lumières qualifient de « pré-féminisme » y est patent. Le « nous »  utilisé pour parler des femmes met en évidence la conscience douloureuse des femmes de leurs condition et place dans la société de l'époque. Cela exprime aussi une volonté nette de se constituer en tant que minorité opprimée pour ce qu'elle représente et pour ce qu'elle est. De nos jours, où la féminisation des métiers et les discours sur l'écriture inclusive continuent à fleurir et à nous diviser, cette requête nous fait comprendre que la « Querelle des sexes » et celle des femmes (c'est-à-dire la « Querelle des femmes ») sont toujours d'actualité.

    De même, on découvre dans cette requête à quel point le genre (gender en anglais) constitue un débat politique, social et culturel sur la nécessité de maintenir les femmes en état de subalternes sous le joug d'un patriarcat dominant et totalitaire qui ne dit pas son non. Le document rappelle par ailleurs que l'homme est la référence même en grammaire (la noblesse supposée du genre masculin), ce constat est questionné et analysé : le masculin doit être un genre parmi d'autres. Plusieurs préjugés sexistes y sont dénoncés et parmi lesquels, on trouve la répression réservée aux militaires fuyards en les déguisant en femmes. Ce renvoi à un rang inférieur est une manière de rappeler aux femmes leur place inférieure dans la société révolutionnaire. La requête insiste sur cette assignation sexiste qui vise à humilier publiquement les femmes. On retrouve ce même préjugé sexiste à double tranchant pour les hommes et les femmes sous plusieurs formes dans les expressions qui féminisent les hommes ou celles qui les qualifient d’efféminés. Le/la féministe et/ou les féministes qui ont rédigé cette magnifique requête témoignent de la quête sans fin de l'homo sapience sapience pour (ré)établir la justice dans le monde. Quelque chose pousse donc l'être humain à aimer non seulement la sagesse mais à aimer encore plus la justice et de s'en réclamer.

    Faut-il encore ne pas omettre de voir dans cette requête une manière de célébrer notre faculté de juger et particulièrement L'esprit critique du siècle des Lumières qui ne peuvent que nous rappeler que l'égalité des droits est un chemin arpenté et une révolte sans fin.
 

 

Cet ouvrage, édité ici, est intitulé Requête des dames, à l'Assemblée nationale ([Reprod.]), Anonyme, [s.n.], 179., 14 p., permaliens des pages transcrites et remaniées :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f3.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f4.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f5.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f6.image,

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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f9.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f10.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f11.image,

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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f14.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f15.image,

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587/f16.image,

 

Ce texte transcrit et présenté brièvement pour Le Pan Poétique des Muses appartient initialement au domaine public et provient de la Collection des "archives de la Révolution française ; 9.4.192" de la Bibliothèque nationale de France. Cet opus a été mis en ligne sur Gallica le 15 octobre 2007, voir le permalien : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426587. Une édition critique de cet ouvrage est en cours.

 

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Pour citer ce texte


Dina Sahyouni (transcription en français moderne, remaniement & brève présentation du texte par), «  Requête des dames à l'Assemblée nationale suivie d'une brève présentation », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Le Festival Megalesia 2018, Le Printemps des Poètes au féminin, mis en ligne le 8 mars 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/3/requete-des-dames

 

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Rédaction de la revue LPpdm - dans Megalesia SIEFEGP
23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 15:07

 

Lettre n°13 | Agenda 

 

 

Campagne 2018

 

 

pour adhérer à l'Académie

 

 

Claudine de Tencin

 

Crédit photo : Claudine Guérin de Tencin, image tombée dans le domaine public trouvée sur wikipédia.org.

 

 

Qu'est-ce que l'Académie Claudine de Tencin ?

 

Dina Sahyouni a initié le projet de l'Académie Claudine de Tencin afin de rendre hommage aux aïeules en général et particulièrement à une salonnière, femme de lettres méconnue, grenobloise qui n'est que Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin. L'Académie Claudine de Tencin, basée à Grenoble, cherche à mettre en place un futur Musée vivant ou une salle (ce projet est à très long terme) qui reproduit, voire perpétue, le salon de Claudine Guérin de Tencin. Une anthologie annuelle pourrait aussi être éditée sous la direction d'un des membres de cette académie.

L'Académie Claudine de Tencin est désormais ouverte à tout le monde. Elle a distribué en 2017 deux distinctions littéraires internationales : le Prix International d'Essai et le Prix International de Poésie. Le Jury du Prix d'Essai 2017 s'est réservé le droit de ne pas attribuer son Prix. L'Académie Claudine de Tencin est dirigée par la présidente de l'association SIÉFÉGP ou par sa fondatrice.

 

 

Comment faire partie du Jury 2018 des distinctions de l'Académie ?

 

Pour faire partie du Jury des deux distinctions de l'Académie Claudine de Tencin 2018, il faut être membre de l'Académie, ou appartenir à l'une des équipes du Pan Poétique des Muses et  de la SIÉFÉGP. Nous vous remercions de nous contacter via contact.revue@pandesmuses.fr au plus tard le 10 mars 2018 pour nous proposer votre candidature.

 

Comment devenir membre de cette académie ?

 

Pour appartenir à cette société académique, merci d'envoyer une biographie avec votre fiche d'adhésion à la SIÉFÉGP et un chèque à l'ordre de l'ASSOC S.I.E.F.E.G.P de 20 €. Une exonération partielle ou totale de la somme d'inscription est possible sur présentation des justificatifs (être sans emploi, étudiant-e,  handicapé-e, bénéficiaire du RSA,  membre fondateur de l'académie ou assimilé).

 

 

 

 

Pour adhérer à l'Académie Claudine de Tencin,

merci de nous retourner la fiche ci-dessous

au plus tard le 31 juillet 2018 !

 

****************

Fiche d'adhésion annuelle à l'Académie Claudine de Tencin

Cette structure est régie par son règlement interne, la charte et les statuts de la SIÉFÉGP

 

..... Madame |..... Monsieur | ..... Autre (société, association, etc.)

Nom : ………………………… Prénom : ……………………………

Nationalité : ………………………… Métier : ………………………

Adresse : ………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

Code postal : ………………. Ville : ……………………………….…

Pays : ………………………… Courriel : …………………………...

J'atteste sur l'honneur que ces informations sont exactes et que j'actualiserai ces données après chaque modification de ma situation. J'autorise aussi l'Académie à diffuser ma notice biographique sur son site ou sur le site de la revue LPpdm :

..... avec ma photo | ..... sans ma photo

Je confirme également avoir pris connaissance des statuts, charte de la SIÉFÉGP, de ses conditions de vente affichées en ligne sur ce site et je les accepte.

Fait à ………...……………….. Le …………………………………………

Signature :

Fiche à envoyer au plus tard le premier novembre 2016 pour une inscription pour l'année 2018 avec votre chèque de 20 € libellé à l'ordre de l'ASSOC S.I.E.F.E.G.P à l'adresse suivante : Association SIÉFÉGP (chez M. Bontron), 24 rue Lucien Andrieux. 38100 Grenoble, France.

 

Détails sur l'exonération de la somme d'inscription :

  • partielle de 10 € pour les étudiant-e-s / élèves âgé-e-s de 18 ans et plus
  • totale pour les personnes sans emploi, handicapées, bénéficiaires du RSA et membres fondateurs de l'académie ou assimilés.

 

 

* SIÉFÉGP est le sigle de la Société Internationale d'Études des Femmes et d'Études de Genre en Poésie.

 

Voir aussi : 

 

***

 

Pour citer ce texte

 

SIÉFÉGP, «  Campagne 2018 pour adhérer à l'Académie Claudine de Tencin », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°13 mis en ligne le 23 février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/tencin

 

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Rédaction de la revue LPpdm - dans La Lettre de la revue LPpdm SIEFEGP
31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 11:12

 

Distinctions 2017 | Prix poétiques de la SIÉFÉGP

 

 

 

 

Présentation du recueil

 

 

Femmes du monde entier contre les violences

 

 

(récits-poèmes)

 

 

 

 

Annpôl Kassis

 

 

 

Biographie

 

Linguiste-didacticienne, Annpôl Kassis, a enseigné le FLE puis la didactique des langues à l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle, ainsi que Le Renouveau du conte en France depuis le 19ème siècle à New York University in France, ses ports d’attache. À travers des missions et actions sociales auprès du Ministère des Affaires Sociales elle a toujours œuvré pour la redéfinition et le respect des droits de la personne et a lutté pour l’élimination des violences intrafamiliales et en faveur d’une éducation et de soins sans violence…. Un long chemin à travers le monde et des mondes… pas terminé… Depuis 2005, elle est Journaliste, critique littéraire à diverses revues d’arts et littérature, et d’histoire (Le Manoir des Poètes, l’Agora-Sté des poètes français, Inverses… entre autres). Elle est également traductrice historienne bilingue anglais>< français.

 

Œuvres

 

  • Déjà parus

L’UneS-poèmes, éditions le Huchet d’or (2017)

Femmes du monde entier contre la violence (poèmes-actions, Yvelineditions, 2016 (réédition complétée de Femmes du Monde Entier, récits-poèmes, Yvelineditions, 2004 épuisé)

Les disparues de l'Amphitrite, récit historique, éditions de Janus- 2010 Grand Prix de la Mer-ADELF 2011, épuisé, réédité en février 2015 Les inconnues de l’Amphitrite : (auto-publication)

Arthur, roi de l’Union (drame lyrique, Édilivre Juin 2014)

Lumière et Poésie chez Nicolas Dieterlé (essai, éditions du Cygne 2011)

Les Contes en retour (coll.) éditions PUF Blaise Pascal St-Étienne, 2009

Lila et Robinson (conte de voyage, Leprince éditions 1995)

La poésie, éditions Clé international, 1993

 

  • Traductions

 

  • en français

Le foyer de Charles Dickens pour les filles perdues (traduction/adaptation de l’anglais : Jenny Hartley : Dickens and the House of fallen women ; Methuen 2010, Paris Édilivre 2014)

Correspondance Berta von Stuttner- Alfred Nobel (traduction de l’anglais) éd. Turquoise 2015

  • en anglais :

Ghislaine Renard : Que serions- nous sans émotion ? What of us if we were emotionless (Edilivre 2015)

Oscar Hernandez : Vivre en harmonie dans la conscience d’Être : Living in Harmony in the Consciouness of Being (The Book Edition 2016), une bonne traduction d’un fond à revoir…

Diverses traductions anglais/français ou français/anglais pour les éditions Tambao

  • Et aussi :

Collaboratrice-rédactrice à diverses revues et publications d’associations humanitaires dont : 2010- 2012 : l’Association Primo Levi ;

2012-1014 : La Fondation Scelles (rédactrice-traductrice français>< anglais de Rapport Mondial sur l’exploitation sexuelle, 2013 et 2014)

Présidente fondatrice de l'association "La Pierre et l'Oiseau, les amis de Nicolas Dieterlé"

Présidente de l’association CompoS Sui : Compagnie de Théâtre et actions sociales : Création du spectacle « Voies de FaitS, Voix de Femmes », d’après le recueil paru en 2016, contre les violences faites aux femmes.

Chargée de Publications de La société des Amis de Dickens France/l’International Dickens’s fellowship-London/ Boulogne sur mer.

Contact : https://annpolkassis.worldpress.com

 

 

 

 

Femmes du monde entier contre les violences (récits-poèmes)

 

 

 

 

 

 

© Crédit photo : Le visuel du spectacle qui a été tiré de cette œuvre par la compagnie Compos Sui pour la journée du 8 mars 2017 et pour le Festival Populaire de la Poésie Nue mai 2017,

image fournie par Annpôl Kassis

 

 

 

Ces poèmes n’ont d’autre objet que de marquer l’engagement de l’auteure tout au long de sa vie vis-à-vis des femmes, de toutes les femmes sans aucune différence, car toutes les femmes portent sur leurs épaules le fardeau des erreurs humaines et bien trop de douleurs injustes et injustifiées.

Je n’ai rien inventé, j’ai observé, entendu et même si parfois je ne comprenais pas, j’ai toujours réagi et agi contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Vivre c’est accepter sans se résigner ; c’est contribuer sans bousculer ni heurter et je continuerai à soulager modestement mais avec tout mon être celles, fourvoyées sur le sentier sans issue des orages, qui ont oublié les beautés de l’arc-en-ciel. Ainsi donc tous mes poèmes-actions dénoncent des faits réels, relevés au hasard de ces « brèves » quotidiennes de pages des journaux – reflets des sociétés.

Simples ou passionnés, ils suivent le long chemin de mes engagements fondamentaux : refuser les violences et les mensonges dits « historiques, religieux, traditionnels », qui veulent embellir sous quelque masque les conquêtes meurtrières, les agissements dominateurs et destructeurs de ceux qui en niant la moitié de l’humanité et dégradent l’humanité toute entière. Les violences sont inacceptables en général et mille fois plus envers les femmes, parce que femmes, et autant envers les enfants, et surtout envers les personnes les plus vulnérables, souvent porteuses de handicap ou simplement âgées ou encore trop jeunes pour… Pour vivre ? Pour s’épanouir en toute liberté. L’action de mes poèmes dans une solidarité huma-féministe de crier et agir notre refus tête haute: Non, c’est Non, c’est Tout. Pour toutes

 

 

voir aussi : Maggy de Coster, « Annpôl Kassis, L’UneS, Le Huchet d’Or, 2017, 58 p., format 21 x 14,8 cm, 9 € »)

 

 

Ce recueil a été récompensé par

Le Premier Prix international de poésie 2017

de l'Académie Claudine de Tencin

 

***

 

Pour citer ce texte


Annpôl Kassis, « Présentation du recueil Femmes du monde entier contre les violences (récits-poèmes) », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Distinctions 2017 « Prix poétiques de la SIÉFÉGP », mis en ligne le 31 août 2017. Url : http://www.pandesmuses.fr/2017/8/distinctions-kassis.html

 

 

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