12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 10:42

Megalesia 2020 | Lettre n°14 | Être féministe | Poésie érotique 

 

Désir &

 

Sonnet féminin 

 

 

Renée Vivien

Poèmes choisis, transcrits, remaniés, présentés brièvement & annotés par Dina Sahyouni

Crédit photo : Renée Vivien, domaine public.

Crédit photo : Renée Vivien, domaine public.

 

Présentation brève

 

Quelques phrases sur la poésie érotique de Renée Vivien :

 

Elle est picturale, classique cependant indémodable. Elle se réfère constamment à l'Antiquité, aux figures féminines païennes (ex. Volupté) et à La Poète (c'est-à-dire Sappho), vous pouvez le constater dans les poèmes extraits ci-dessous. La poésie érotique de Renée Vivien est puissante, limpide, revendicative, et rythmée. Elle est aussi féministe, et teintée d'une beauté et d'une fraîcheur provenant de la passion poétique vécue comme Extase et Volupté de l'être tout entier. Cette poésie relève également du lyrisme féministe parce qu'elle dévoile et sublime entre autres le corps et la sexualité non seulement féminins mais aussi lesbiens par l'intermédiaire de la création poétique.

Poétiser devient érotiser la vie. On retrouve ce même lyrisme féministe dans la poésie et les écrits de Sappho et des contemporaines comme Barbara Polla, Françoise Urban-Menninger (dans des écrits érotiques hétérosexuels...) et bien d'autres Angèle et MIKA (dans des chansons sur l'amour homosexuel).

 

 

 

Ces deux poèmes sont des extraits de Renée Vivien (1877-1909), Cendres et Poussières, Paris, Alphonse Lemerre, éditeur, 23-31, passage Choiseul, 23-31, 1902. Le recueil est adressé à l'amie de Renée Vivien H. C. L. B. et il a été imprimé le 27 mai 1902 à Paris.

Le poème "Désir" est un portrait érotique, descriptif, expressif et pictural de l'amante désirante et tant désirée. Ce poème explicite du désir amoureux lesbien permet de comprendre sa ressemblance au désir amoureux héterosexuel et normé. En outre, cette expression lyrique et féministe trouve des échos dans la culture populaire et musicale comme la récente chanson de l'artiste Angèle intitulée "Ta Reine" (voir le lien ci-dessous vers la chanson citée) ou chez l'artiste MIKA, auteur de plusieurs chansons qui portent sur la sexualité et l'amour homosexuels. Néanmoins, les difficultés de parler ouvertement de l'érotisme dit "homosexuel" persistent et continuent à attiser des tensions et même des discours de haine à l'égard des LGBTQAI+.

Quant au "Sonnet féminin", qui relève aussi de l'érotisme dit "homosexuel" et du lyrisme féministe, il permet de tracer un fil conducteur avec le matrimoine de la poésie de Sappho. Ce sonnet comporte aussi un blason élogieux de la voix de la personne aimée même si les rimes du sonnet ne sont pas plates, la litanie est là. D'autres parties du corps sont aussi érotisées comme les mains par exemple. La voix renvoie au souffle et à la poésie, car avant tout être poète, c'est être une voix, un souffle (cela a un rapport étroit avec les origines mythiques et légendaires de la poésie, le chant des Sirènes, Apollon, Mnémosyne, les Muses, Pan, Orphée, les Aèdes...)

 

​​​​​​Parmi les autres poèmes d'amour et d'érotisme du recueil "Cendres et Poussières", le "Sonnet féminin" se distingue par une sublimation claire du désir proprement "féminin" à l'égard du "féminin" pour le transfigurer en poésie, en une passion de la poésie. Renée Vivien a été ainsi étreinte par la poésie elle-même par le biais de l'être aimé (transfiguré en Muse) comme elle l'explique dans le premier tercet du sonnet. Et le "bleu" divin des clartés infinies" est le bleu de la poésie... On retrouve cette affirmation sur le fait que le bleu est féminin et Poésie dans le recueil de lettres de la poète Aurélie-Ondine Menninger "Lettres à Bleue" et bien d'autres poèmes de ses écrits et dans le poème chanté "Blue" de MIKA (voir lien ci-dessous vers la chanson citée). Dans le dernier vers du sonnet, la poète use encore de la métaphore pour décrire la "volupté" poétique qui transfigure sa bien-aimée en Muse libératrice et inspirante. Ainsi, la "blanche volupté" est une pureté symbolique et synonyme d'innocence poétique et de virginité des sensations érotiques rendues esthétiques ; une source d'inspiration, de créativité et un support de liberté. Ainsi, le lyrisme féministe se caractérise par une liberté créative.

 

Je voudrais par ailleurs en écrivant ces lignes renouveler ma proposition annoncée dans des billets datant de décembre 2019 pour tenter avec d'autres collègues de penser le lyrisme féministe dans tous ses états et toutes ses expressions. Il me reste de vous souhaiter une bonne lecture.

​​​​​

 

Désir

 

 

Elle est lasse, après tant d'épuissantes luxures.

Le parfum émané de ses membres meurtris

Est plein du souvenir des lentes meurtrissures.

La débauche a creusé ses yeux bleus assombris.

 

 

Et la fièvre des nuits avidement rêvées

Rend plus pâles encor ses pâles cheveux blonds.

Ses attitudes ont des langueurs énervées.

Mais voici que l'Amante aux cruels ongles longs

 

Soudain la ressaisit, et l'étreint, et l'embrasse

D'une ardeur si sauvage et si douce à la fois,

Que le beau corps brisé s'offre, en demandant grâce,

Dans un râle d'amour, de désirs et d'effrois.


 

Et le sanglot qui monte avec monotonie,

S'exaspérant enfin de trop de volupté,

Hurle comme l'on hurle aux moments d'agonie1,

Sans espoir d'attendrir l'immense surdité.

 

Puis, l'atroce silence, et l'horreur qu'il apporte,

Le brusque étouffement de la plaintive voix,

Et sur le cou, pareil à quelque tige morte,

Blêmit la marque verte et sinistre des doigts.

(pp. 43-44)

 

 

 

Sonnet féminin

 

 

 

Ta voix a la longueur des lyres lesbiennes2,

L'anxiété des chants et des odes saphiques3,

Et tu sais le secret d'accablantes musiques

Où pleure le soupir d'unions anciennes.

 

Les Aèdes4 fervents et les Musiciennes

T'enseignèrent l'ampleur des strophes érotiques

Qui versent dans la nuit leurs ardentes suppliques,

Ton âme a recueilli les nudités païennes.

 

Tu sembles écouter l'écho des harmonies ;

Bleus de ce bleu divin des clartés infinies,

Tes yeux ont le reflet du ciel de Mytilène5.


 

Les fleurs ont parfumé tes étranges mains creuses ;

De ton corps monte, ainsi qu'une légère haleine,

La blanche volupté des vierges amoureuses.

 

(pp. 93-94)

 

 

Notes

 

1. Il s'agit d'une métaphore classique mais toujours employée et explicite comparant l'extase amoureuse féminine à l'agonie qui précède la mort. C'est tout le poème qui constitue en fait une métaphore comparant la volupté ardente du désir amoureux en action aux instants de la mort ; une sorte de tremblement saisissant l'être tout entier et le laissant ébahi.

2. Les "lyres lesbiennes" sont à la fois une inspiration, une référence, une affiliation revendicative féministe, créative et sexuelle. Elles renvoient à la poésie de Sappho.

3. Idem.

4. Comme Homère, les aèdes sont des poètes de l'antiquité grecque. Ils sont nomades, conteurs et musiciens comme Orphée. Il s'agit des premiers poètes qui déclamaient des épopées...

5. Le terme a été rectifié par nous pour correspondre au nom de la ville grecque décrite dans le poème.

 

 

***

 

Pour citer ces  poèmes

Renée Vivien, « Désir » & « Sonnet féminin » poèmes extraits de Cendres et Poussières (1902) choisis, transcrits, remaniés, présentés brièvement & annotés par Dina Sahyouni, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe & Megalesia 2020, mis en ligne le 12 avril 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/desir-feminin

 

 

 

Mise en page par David Simon

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:00

 

 

 

 

Introduction à l’œuvre de maría castrejón :

 

 

du con au féminisme genderqueer


 

 

Claire Laguian

Université de Paris-Est

Marne-la-Vallée, LISAA (EA 4120)

 

  image claire2

©Crédit photo : maría castrejón

 

La première de couverturei du recueil volveré mucho más tarde de las doceii (je rentrerai beaucoup plus tard que minuitiii), provocatrice tout comme le premier vers « No me sale del coño » (« Ça ne me vient pas du con »), donne immédiatement le ton de la poésie de maría castrejóniv : une poésie écrite par une femme fière de l’être, une poésie dont les mots – souvent noirs – restent gravés dans nos corps en jouant subtilement avec le genre. Cela n’est donc pas anodin que l’auteur madrilène d’un essai sur le roman lesbien en Espagnev et d’une thèse (en cours) sur le transgenre littéraire, ait choisi pour la couverture de son premier recueil poétique de recouvrir son corps nu de mots utilisés par les romancières espagnoles pour symboliser l’organe sexuel féminin de manière métaphorique.

Il n’y a rien de métaphysique dans cette poésie du quotidien, mais des enchaînements de négations nous font oublier si nous sommes homme ou femme (et si nous aimons femme ou homme ?). Une rébellion permanente synthétisée dans le seul titre du recueil, une ode à la « nocturnité » et à une « bizzarattitude » souvent à la limite du destroy et du trash. Une déferlante de vers dans un rythme saccadé nous présente donc une contre-poétique provocatrice et sans ornementsvi, qui réussit à être en même temps un symbole de littérature féministevii et  queer en déconstruisant les catégories, les étiquettes et en criant la colère de la poète : une écorchée vive au milieu de cette société (de consommation) qu’elle dénonce notamment pour sa haute dose de superficialitéviii.

 

Cette poésie souvent polysémique et saphique, fantasmant sur les femmes d’âge mûrix ou les infirmièresx, s’affirme volontairement contre les poèmes d’amour sentimentaux. Cependant, la sensualité n’est pas exclue, notamment par l’obsession de la sueur et des aisselles fémininesxi ou par une tentative érotique de déjouer la servitude animale des femmes dans les mariages forcésxii. Le mélange des genres est particulièrement efficace dans « hadès » et « Fille n°6 », où la voix poétique s’assimile au dieu grec maître des Enfers ou à un individu de sexe masculinxiii : « comme si je soulevais ta jupe », « Je suis la fille qui veut juste te baiser », « et je te dis que c’est beau que tu me la suces lentement / que tu entrouvres tes jambes pour moi dans mon château ». La poète va même jusqu’au refus d’avoir un corps tout court (« anti corps »), ou un corps marqué par un genrexiv malgré les tentatives de réconciliation avec son corps grâce à des jeux de mots ou de sonorités qui fonctionnent particulièrement bienxv.

 

Nous ne pouvons conclure sans évoquer la musicalité de cette écriture, qui reste ancrée dans le rythme naturel de l’alexandrin espagnol (14 pieds) et du dodécasyllabexvi, et qui apparaît également dans l’unique rime assonante en –a- que l’on retrouve tout au long des poèmes : ce n’est bien sûr pas un hasard puisque la voyelle A est la marque du genre féminin en espagnol… Le seul poème où le son -o-, celui de la masculinité, est prépondérant est le premier texte où il est justement question de « coño », c’est-à-dire du « con », pourtant marque biologique du féminin ou quand les genres ne sont plus ce qu’ils croient être…

 

 

Notes


 

i. Cf. la photo présente au-dessous du titre et dans le texte « Yo, yo misma y mi musa » (« Moi, moi-même et ma muse », notre traduction) appartenant au même dossier consacré à la poète. 

ii. Recueil vainqueur du prix de littérature LGBT de poésie « Desayuno en Urano » en 2011 (après Juan Antonio González Iglesias en 2010) et publié chez Egales.

iii. Notre traduction (ici, toutes les occurrences poétiques et les titres en français sont de notre fait).

 

iv. Sans majuscules, volonté de la poète dans le but de « déhiérarchiser ».

v. Castrejón, María, …que me estoy muriendo de agua. Guía de narrativa lésbica española, Egales, Barcelone-Madrid, 2008.

vi. Sur ses divers blogs, la poète lutte fermement pour la « dépathologisation » de la poésie (http://porladespatologizaciondelapoesia.blogspot.fr/) afin que cet art soit mieux diffusé et à la portée de tous. Elle revendique la poésie comme une arme politique en temps de crise (http://periododereflexion.blogspot.fr/) et s’évertue à organiser des lectures poétiques ou performances, sans oublier de diversifier son activité par des collages ou des romans graphiques.

vii. La poète essaye même d’approcher les hommes au féminisme avec son annexe découpable « offres non-cumulables ». Il s’agit d’une nouvelle forme provocatrice de marketing pour que les hommes soient sensibilisés à ces revendications : « Les femmes peuvent lire gratuitement ce poème, / et pour les hommes ça leur coûtera moitié-prix / s’ils le lisent avec l’une d’entre elles ».

viii. Cf. la forme particulière du « poème à deux voix » qui illustre à merveille les problèmes de communication et le non-sens de nombreux échanges humains.

ix. « s’assied la femme / que réellement / tu désires et elle donne à manger / à son fils des croquettes de / jambon ibérique » (« poème à deux voix »).

x. « je déchire les pantalons des infirmières / (elles ont des culottes de gaze verte / et une épilation brésilienne). » (« le centre hospitalier »).

xi. « Lèche la sueur des aisselles […] / Une femme nettoie les boîtes aux lettres / en traçant des cercles avec ses doigts. / Je ne suis pas capable de m’approcher / pour vérifier ce que ça sent. » (« voix ou tape ») ; « je me plonge dans le fond de tes aisselles pour les fuir. » (« je n’écris pas de poèmes d’amour »).

xii. « Effleurez vos seins avec leur peau », « effleurez avec elles votre entrejambe », « Votre fils a besoin de bottes / et vous d’une jeune fille / qui vous accompagne, / Mary Jones / quand les hommes abandonneront / le tapis. (« Mary Jones »).

xiii. Alors que parfois elle rejette violemment les hommes : « Je suis dégoûtée par les chauffeurs de taxi qui / sans le vouloir embrassent / leurs femmes / sur les commissures des lèvres » (« Je suis le pôle opposé »).

xiv. « Je ne veux pas de corps / de stigmates de talons / ni de bite ni de con » (« anti corps »).

xv. « Me con-bocas » : ici le verbe « convocar » signifie « convoquer », mais en espagnol, les lettres –B– et –V- se prononcent souvent de la même manière, ce qui permet à la poète d’introduire le mot « boca » signifiant bouche (d’où notre traduction « tu m’inter-pelles », jouant avec le terme de « pelles » lié aux baisers).

xvi. Que nous avons systématiquement traduits par des alexandrins français, parfois avec l’aide du –e- muet prôné par Jacques Réda pour sa capacité de « tension-détente » qui fait que l’on peut ou non le compter.

 

 

 

 

Pour citer ce texte


Claire Laguian , « Introduction à l’œuvre de maría castrejón : du con au féminisme genderqueer », in Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Dossiers « Poésie des femmes romandes »,  «  Muses & Poètes. Poésie, Femmes et Genre », n°2|Automne 2012 [En ligne], (dir.) Michel R. Doret, réalisé par Dina Sahyouni, mis en ligne le 31 octobre 2012.

Url.http://www.pandesmuses.fr/article-introduction-a-l-oeuvre-de-maria-castrejon-du-con-au-feminisme-genderqueer-111767394.html/Url. http://0z.fr/kurqj

 

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Auteur(e)


Claire Laguian est agrégée d’espagnol, doctorante et enseignante à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée (LISAA EA 4120) travaille sur la poésie contemporaine espagnole, la linguistique, la traduction, notamment avec sa thèse en cours intitulée « Déconstruction et reconstruction langagières d’une voix poématique insulaire dans la poésie d’Andrés Sánchez Robayna ». Elle s’intéresse également de très près aux questions de genre et au silence dans la littérature de langues espagnole et catalane.

 


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