22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 14:00

 

N°8 | Muses au masculin

 

 

 

 

 

 

 

 

Cancre 

 

 

 

 

 

 

Yvan Robberechts

 

 

 

 

Crédit photo : "Le paresseux" Wikimédia, domaine public​​​​​​. 

 

 

 

 

Cancre…

Dix ans de mitard à buller au fond d’une classe,

suivre une plume invisible livrée au vent. 

Dix ans de trous d’air et de brumes. 

Dix ans à me téléporter de vagues en vagues, 

ma peau sur une chaise où mes idées divaguent. 

Dix ans de solitude… presque cent.

 

Cancre. Cancrelat, petit cafard assoupi, 

déguisé en écolier, trahi par ses antennes. 

Bousier indécrottable.

 

– « Il ne fera jamais Polytechnique » (moue navrée et entendue). 

Litote,  licence poétique.

Continuer à vaquer à mes songes. Envers et contre tous. 

Rester focus sur la téléportation, mon petit domaine d’expertise.

 

–  « Yvan, au tableau ! »

Calcul du périmètre d’un cercle. 

Pris en flagrant délit de téléportation. 

Le nez dans le pot de miel de la liberté volée, dérobée à l’institution. 

Me pousse un groin entre ma chaise et le tableau. 

Le maître se paie la bête. Bête à manger du foin.

Rien… Presque rien … Rien que moi et le tableau,

 … Moi et ma craie, …  Ma nullité et moi. 

Mon groin dans la fange et ses clapots de honte.

 

J’aurais pu devenir mauvais, hargneux, 

à boire jusqu’à la lie le jus amer de la défaite. 

Moi et ma nullité on vous emmerde !!

Revendiquer cette médiocrité, étendard de mon identité enclavée. 

Persister et signer. À la lame et dans le sang. Cruel à mon tour. 

J’en ai eu longtemps la tentation.

Allumer les mots par la mèche et les jeter à la face 

des faux-semblants, des évidences et des litotes, 

faire péter le malheur et la honte.

 

Il a fallu se débarrasser du petit niaiseux,

…Oublier. 

Plier mes antennes et mes ailes, les ranger sous le pupitre, 

me désincarcérer de ce corps d’insecte,

laisser ma mue de blatte accrochée à la chaise devant mon bureau vide. 

Dernier regard sur la scène de crime.

Fermer la porte.


 


 

 

***

 

 

Pour citer ce poème inédit 

 

Yvan Robberechts, « Cancre », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°8 | Été 2021 « Penser la maladie & la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 22 juin 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/no8/yr-cancre 

 

 

 

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À venir ​

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES DE - dans Numéro 8
22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 13:00

 

Événements poétiques | Megalesia 2021 | Croyances, religions & mysticismes en poésie | Philosophies & Sagesses en poésie | N°8 | Dossier majeur | Penser la maladie & la vieillesse en poésie | Florilège de textes poétiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon corps et moi

 

 

 

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

Crédit photo : Jean Metzinger, "Femme au miroir", huile sur toile, 92.4 x 65.1 cm, collection privée, Wikimédia, choisie par l'auteure, domaine public​​​​​​. 

 

 

Moncorpsetmoi


 

mon corps et moi

sommes souvent de sortie

même si jamais

je n'en sors de ce corps

qui m'entraîne

dans un abîme 

de déshérence

 

 

quand nous sortons 

mon corps et moi

nous prenons toujours la tangente

car il pleut trop souvent

dans ce vide cosmique

où je bois le ciel

à petites gorgées

 

 

nous marchons en rêvant

mon corps et moi

sur ce fil invisible

où le temps se joue

autant de la vie

que de la mort

devant son miroir aux alouettes

 

 

nous savons mon corps et moi

que derrière les murs

de la raison ou de la déraison

des pensées se murmurent

mais nous préférons écouter le silence

plutôt que ces rumeurs qui sont l'œuvre

d'un monde en déliquescence

 

 

oui mon corps et moi

survivons dans cette nuit des temps

où la corde au cou des mots

nous tient tous deux dans ce texte

sans prétexte ni fondement

où le rien est devenu l'art

de disparaître avant d'être

 

 

 

© F. Urban-Menninger


 

 

***

 

 

Pour citer ce poème mystique

 

Françoise Urban-Menninger, « Mon corps et moi », poème philosophique inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Megalesia 2021 & N°8 « Penser la maladie & la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 22 mai 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/no8/fum-moncorpsetmoi

 

 

 

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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 13:44

 

No 8 & Événements poétiques | Megalesia 2021 | Textes poétiques du dossier mineur permanent | Varia de textes poétiques​​​​​​​​​​

 

 

 

 

 

 

 

Como decíamos /

 

Comme nous disions hier.

 

Poèmes de Celia Vázquez

 

 

 

 

 

 

Poèmes de

 

Celia Vázquez

 

Poèmes choisis & Œuvre traduits en français par

 

Maggy de Coster

 

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : Couverture illustrée du recueil de poèmes de Celia Vázquez traduits en français par Maggy De Coster. 

​​

 

« Comme nous disions hier », Celia Vázquez, collección AMPALIT, Poesía, 2020, 131 p., traduit de l’espagnol par Maggy De Coster


 

 

 

El paciente olvido


 

¿Qué es el amor sino un horizonte sin línea

que diluye al ser que ama?

¿Qué es el amor sino una dolencia constante
que vuelve anémica la sangre?

¿Qué es el amor sino un canto de sirenas
para un Odiseo sin mares? 

Es salva de incoherencias que disuelve la libertad,

un presagio de vidente

que nos ancla el alma a un dueño:

el paciente olvido espeso. 


 

Le patient oublié

 

 

Qu'est-ce que l'amour sinon un horizon sans ligne

qui dilue l'être qui aime?

Qu'est-ce que l'amour sinon une souffrance constante

qui anémie le sang?

Qu'est-ce que l'amour sinon  une chanson de sirène

pour une odyssée sans mers?

 

Il est sauvé des incohérences que dissout la liberté,

un présage de voyant

qui ancre notre âme à un propriétaire:

Le patient a oublié l’aspérité.

 

 

 

 

Distancia 

 

Ahora estoy, amor, lejos de ti,

tan lejos que me cuesta extasiarme,

conseguir evocarte, traerte hasta mi misma.

Se me quiebra en las manos tu recuerdo más puro :

tu ser indefinible.

 

Lo accesorio lo tengo. El paisaje,

lo que te rodea y que de ti es parte:

la larga, desesperante, inmensa llanura.

El horizonte remoto, pura línea,

la pincelada azul del vibrante aire,

el sol, fulgente, duro e implacable ;

el anchuroso espacio

que marca la distancia,

el quiebro áspero de la sombra cortada,

la inclemente cuchillada del sol.
 

Todo me acerca tu recuerdo en un instante:

los veranos calientes, las hirientes cales;

las casas chicas, humildes o nobles.

Llevo mi mente a todo lo que me inspira

y me permite evocarte :

A la plaza, al escudo y a la iglesia ;

al tapial, a la grieta y al molino ;

al árbol solitario, altivo y seco

que como tú me mira de soslayo;

al castillo en lo alto del otero,

sin sueños, sin gigantes,

sin vientos, sin anhelos.

 

A ti, sí, te tengo, aquí, clavado ;

tu rostro, erial de suaves surcos,

marca el tiempo que nos amamos ;

el horizonte remoto de tu cuerpo,

la pincelada azul de mis ojos,

el delineado de tus labios,

el sol fulgente de mi cabello

el anchuroso espacio de tu espalda…

la inclemente cuchillada de tu ausencia.

 

 

Distance

 

Maintenant je suis, mon amour, loin de toi,

si loin qu'il m'est difficile d'être extatique,

de t'évoquer, te ramener vers moi.

Ton souvenir le plus pur se brise entre mes mains:

ton être indéfinissable.

 

J'ai l'accessoire. Le paysage,

ce qui t'entoure et ce qui fait partie de toi :

La longue plaine immense et désespérante.

L'horizon lointain, la ligne pure,

le coup de pinceau bleu de l'air vibrant,

le soleil, brillant, dur et implacable ;

le vaste espace

qui marque la distance,

la rupture brutale du tranchant de l'ombre,

la lame incisive du soleil.

 

Tout en un instant me rappelle à ton bon souvenir:

étés chauds, chagrins blessants;

les petites maisons, humbles ou nobles.

tout ce qui m'inspire me revient à l'esprit

et me permet de t'évoquer :

la place, le blason et l'église,

le pisé, la fissure et le moulin

l'arbre solitaire, hautain et sec

qui comme toi me regarde de travers;

le château perché sur la colline,

sans rêves, sans géants,

 

Toi, oui, je t'ai, ici, cloué ;

ton visage, hérissé de sillons doux,

marque le temps de nos amours;

l'horizon lointain de ton corps,

la peinture bleue de mes yeux,

le tracé de tes lèvres,

le soleil éclatant de mes cheveux

la largeur de ton dos...

la lame tranchante de ton absence.

 

 

 

Su encanto  

 

Su voz de tono grave e impostada 

que jamás vacilaba ante la mentira, 

se derritió con la rutina un día.

La costumbre habitó su alma; 

la fragancia de su viril encanto

se colgó de su camisa de once varas

rasgada con la inercia de la vida.

 

 

 

Son charme

 

 

Sa voix profonde et imposante 

 

qui n'avait jamais hésité face aux mensonges, 

 

un jour, s'est fondue dans la routine.

 

L'habitude habitait son âme ; 

 

le parfum de son charme viril

 

s'est pendu à sa chemise à onze points

 

déchirée par l'inertie de la vie. 

 

 

 

 

Oubli

 

Olvidarte me arroja a la más burda indolencia, 

a un cielo rojo y añil, a la intolerancia absurda, 

a la nada macilenta, a la máscara sin perfil,

a la disolución sin huella. 

Por eso me niego a olvidarte.

 

Prefiero ser un perfume sin aroma

una hoguera sin fuego, la pleamar sin olas,

un verano sin calor, un pájaro sin vuelo,

un poema sin rima, una fuente sin agua,

una canción sin letra, paradoja sin sentido,

para no perder la ilusión de esa amistad eterna

que parpadea en la noche convertida en una estrella,

que cuelga del firmamento, que sueña con el mañana, 

en un tiempo de futuro y en el sonoro plural,

en el tatuaje del alma de un amor atemporal.


 

 

 

 

Oubli

 

 

 

L’oubli me jette dans la plus grande indolence,

à un ciel rouge et indigo, à une intolérance absurde,

au néant blafard, au masque sans profil,

à la dissolution sans trace.

Pour cela je me refuse de t'oublier.

 

Je préfère être un parfum sans odeur

un foyer sans feu, la pleine mer sans vagues,

 un été sans chaleur, un oiseau sans vol,

un poème sans rime, une fontaine sans eau,

une chanson sans paroles, paradoxe insignifiant,

pour ne pas perdre l'illusion de cette amitié éternelle

qui clignote la nuit transformée en étoile,

suspendue au firmament, qui rêve au matin,

dans un futur pluriel et sonore,

d'un amour intemporel au tatouage de l’âme.

 


 

Vestigios de amor

 

 

El poeta del amor,

a quien las adolescentes 

admirábamos,

no parecía tener claro

 a qué mujer amaba

y a algunas de nosotras,

sus poéticos retratos

más de un disgusto han dado 

y nos dejan ahora intuir

que el poeta y su querer 

no nos ha quedado claro.

 

Empeño inútil me parece,

en nuestro tiempo, averiguar 

quiénes fueron las mujeres

de las que Bécquer

anduvo enamoriscado :

la que hablaba como Julieta, 

en el balcón donde anidaban 

las golondrinas

y donde se enredaban

las madreselvas ;

la que le hizo exclamar :

“¡Hoy creo en Dios!” ; 

la que con su mano

arrancaba melodiosos sones

del arpa olvidada ;

la que prueba,

con una sola afirmación,

que ella es la poesía ;

la que evoca por su solo recuerdo

 

al amor que pasa, entre olas de armonía ;

la que acorta el vivir del poeta, cuyo espíritu,

se propone esperarla

a las puertas de la muerte

para poder decirle

todo lo que ha callado.

 

Nuestro admirado Bécquer 

vivía de ensueños

y al final de su vida no sabía

qué había sido sueño

y qué realidad en su vida amorosa:

solamente soñándose dormido,

así tan solo, vivía en plenitud 

la vida que había soñado.

 

Nombres y fechas

se confundían en su mente.

Para él todo había sido

amor verdadero, sentido,

amor real. Un gran sueño.

 


 

 

Vestiges de l'amour

 


 

Le poète de l'amour,

que les adolescentes admiraient,

ne semblait pas savoir 

clairement quelle femme il aimait

et à certaines d'entre nous,

ses portraits poétiques

révèlent plus ses déconvenues

et nous laissent deviner

que le poète n’était pas clair  

sur son sentiment amoureux.

 

Il me semble inutile, 

à notre époque, de chercher à comprendre

que  des individus comme Becquer

soient  tombés amoureux:

celle qui parlait comme Juliette, 

sur le balcon où se nichaient

les hirondelles

et où les chèvrefeuilles s’emmêlaient;

celle qui le fit s'exclamait: 

« Aujourd'hui, je crois en Dieu! »

celle qui de sa main

arracha des sons mélodieux 

de la harpe oubliée;

celui qui prouve,

en affirmant fermement, 

qu’elle est la poésie ;

celle qui évoque par son seul souvenir

 l'amour qui passe,

 entre les vagues d'harmonie ;

ce qui raccourcit la vie du poète, 

dont l'âme,

se propose de l'attendre

aux portes de la mort 

pour pouvoir lui dire

tout ce qu’il a tu.

 

Notre Bécquer admiré 

vivait de rêveries

et à la fin de sa vie, il ne savait pas

qu’il avait rêvé

en réalité dans sa vie amoureuse: 

qu’il rêvait sa vie dans son sommeil,

ainsi tout en étant si seul, il vivait dans la plénitude

de la vie rêvée.

 

Noms et dates

se confondaient dans son esprit. 

Pour lui, tout avait été 

de l’amour vrai, ressenti,

le véritable amour. Un grand rêve.



 

 

 

NDLR : Celia Vázquez est docteur en philologie anglaise à l’Université Complutense de Madrid, chercheur, conteuse, poète et essayiste ; elle a été professeur titulaire de l’Université Polytechnique de Madrid et de l’Université de Vigo et aussi Directrice du Département de Philologie anglaise pendant quelques années.

 

 

***

 

 

Pour citer ces poèmes  d'amour traduits

 

Maggy De Coster, « Como decíamos / Comme nous disions hier. Poèmes de Celia Vázquez », poèmes d'amour bilingues inédits choisis & traduits en français par Maggy DE COSTER, textes reproduits avec l'aimable autorisation des auteures et leur maison d'édition, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique|Megalesia 2021/I « Poésies printanières & colorées » & N°8 « Penser la maladie & la vieillesse en Poésie » volet 2, sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 6 avril 2021. Url :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/no8/cv-nousdisions 

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Numéro 8 Amour en poésie
4 avril 2021 7 04 /04 /avril /2021 14:19

 

N°8 & Événements poétiques | Megalesia 2021 | Pionnières en poésies féministes | Florilège de textes poétiques​​​​​​ | S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Femme

 

 

 

 

Poème par

Huguette Lerolle

 

Commentaire de

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

© Crédit photo :  Auguste Renoir, "Yvonne et Christine Lerolle au piano", image fournie par F. Urban-Menninger. 

 

                                

 

 

Et moi femme, je suis la main ouverte

L'eau qui jaillit de la fontaine offerte

À ta soif de jouir, à ta faim de désirs

Moi femme, je suis plaisir

Je suis silence et eaux dormantes

Que tu ne peux saisir

 

 

Et moi femme, je flotte hors des douleurs

Ivre de nos caresses, de notre jouissance

Silencieuse comme l'aurore

Dans la première brume du matin bleu

Je me tais, je baisse les yeux

Et je reste attentive à toi qui me désires

 

Et moi femme, je suis le port, le havre

Le repos du guerrier, le corps gonflé de sève et de joie

Je suis Amour et seulement Amour

Bonheur trop fort, bonheur violent

Je suis folie et déchirure, je suis blessure

Pour toi qui voudrais me haïr

 

 

Et moi femme, je suis l'île et le rivage

Je suis sable chaud sur la plage

Grain de sable, rayon de soleil

Sur nos corps chauds, sur nos visages

Je suis bruit de la vague et tempête et naufrage

Et tu voudrais t'enfuir

 

 

Et moi femme, je suis la chair, la terre

Je ne suis que ce corps lourd de l'enfant qu'il porte

Je suis la bouche qui se confond

Avec une autre bouche dans un baiser profond

Insoutenable de plaisir

Et tu voudrais mourir*

 

 

 

       

* Ce poème de la poète Huguette Lerolle (publié lors du récital de l'Académie rhénane en 2014 dans le recueil « Au cœur des Arts ») est reproduit avec aimable de l'Académie rhénane et ayants droit.

 

 

 

Commentaire

 

 

 

 

Je souhaite par le biais de la publication du poème "Femme" rendre hommage à Huguette Lerolle qui nous a quittés dans sa 86ème année, elle était médecin et poète, membre de la commission littéraire de l'Académie rhénane que je préside mais n'avait plus réapparu depuis 2014, la maladie la tenant éloignée du monde.

 

 

 

Huguette était une battante, une femme au caractère bien trempé, Le poème "Femme" en témoigne !

Par ailleurs, je vous envoie la copie du tableau de Renoir où ses deux aïeules, Yvonne et Christine Lerolle ont posé pour l'artiste !

Elle en était très fière et ne manquait pas une occasion de relater cette merveilleuse anecdote !

 

F. Urban-Menninger

 

 

 

***

 

 

Pour citer ce poème féministe 

 

Huguette Lerolle, « Femme », poème féministe reproduit du recueil de l'Académie rhénane Au cœur des Arts, 2014  avec l'aimable autorisation de l'Académie & des ayants droit, commenté par Françoise Urban-Menninger, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique| Megalesia 2021/II « Pionnières en Poésies féministes » & N°8 | Penser la maladie & la vieillesse en poésie sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 4 avril 2021. Url : 

http://www.pandesmuses.fr/megalesia21/no8/hl-femme

 

 

 

 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Megalesia Numéro 8 Poésie engagée Poésies féministes

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