Présidente de l’association "Voix de femme nabeul"
Extrait reproduit de Comme nos pluies seront parfumées !
avec l’aimable autorisation de l'auteure/autrice
Bel orchestre
Les buissons frémissent à notre passage,
Les oiseaux s’arrêtent de gazouiller,
Pour nous écouter chanter d’une seule voix !
Nous nous dirigeons vers l’étang,
Sa surface brille de mille étoiles reflétées !
Allons nous asseoir sur son bord !
Les grenouilles nous rejoignent,
Les cigales chantent et dansent
Toutes si contentes de nous voir,
Parmi elles, si heureux, si légers !
Les oiseaux nous rejoignent aussi !
Quel bel orchestre !
Quelle merveilleuse nature !
Lettre n°13 | Textes poétiques
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Pour citer ce poème
Mariem Garali Hadoussa,« Bel orchestre», Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :Événements poétiques|Concours international (édition 2017-18 sur les animaux, le handicap & la joie) & la Lettre n°13 mis en ligne le 21 février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/orchestre
Lettre n°13 Donnons la volée à nos lyres Crédit photo : facteur français inconnu de la fin du XVIIIe siècle, Guitare-lyre, 1945-1985, appartient à l'ensemble documentaire : Mirimonde1, domai...
Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
Toi qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint,
N'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
[P. 269 du format PDF/P. 254 du recueil]
Dans ces mondes épars, dis, avons-nous des frères ?
T'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?
Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain !
Ce poème est un extrait réédité du recueil intitulé Contes et poésies de Louise ACKERMANN (1813-1890), Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, Boulevard Saint-Germain (n° 77), 1863, In-8°, pp. 252-253. Ce poème, transcrit par D. Sahyouni pour Le Pan Poétique des Muses, appartient initialement au domaine public, voir la Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-13760, document mis en ligne sur Gallica le 24/08/2009 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56075418, permaliens vers les pages transcrites :
* Cette nouvelle zone (ou rubrique) créée par Dina Sahyouni le 20 février 2018reçoit des textes inspirés par un fait divers et/ou une catastrophe. Les hommes peuvent y publier.
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Pour citer ce poème
Louise Ackermann,« À la comète de 1861», Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques :Lettre n°13 mis en ligne le 21 février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/comete
Lettre n°13 Donnons la volée à nos lyres Crédit photo : facteur français inconnu de la fin du XVIIIe siècle, Guitare-lyre, 1945-1985, appartient à l'ensemble documentaire : Mirimonde1, domai...
Mustapha Saha, « L'Arpenteur d'infini »,Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 8 Supplément sur « la maladie et la vieillesse en poésie » sous la direction de Françoise Urban-Menninger & Lettre n°13, mis en ligne le 18 février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/arpenteur
Le salon d’art contemporain vient de s’achever en cette fin de novembre à Strasbourg et l’on peut dès lors constater que seulement un tiers des galeristes étaient des femmes et qu’un quart des artistes présenté(e)s étaient des femmes !
Ces chiffres ne peuvent que nous interroger sur cette fameuse parité qui n’en porte que le nom ! Et de songer à l’Américaine Linda Nochlin, la pionnière de l’art pensé au féminin, décédée en octobre dernier, qui a bousculé l’histoire de l’art avec son ouvrage « Why Have There Been No Great Women Artists ? » (Pourquoi n’y a-t-il pas de grandes artistes femmes ?). Pendant un demi-siècle, Linda Nochlin s’est penchée sur cette problématique après avoir rédigé une thèse sous la direction de Robert Goldwater qui n’était autre que l’époux de la plasticienne Louise Bourgeois !
C’est dans cet esprit que j’ai laissé mon imaginaire vagabonder tout au long des allées de ce salon et que j’ai noté de manière subjective quelques uns de mes coups de cœur.
« Quand viendront les jours indomptables », une œuvre de Florence Dussuyer exposée à la galerie « Au-delà des apparences », plongeait le spectateur dans ce que l’artiste nomme « un flottement indécis » où le corps transcendé devient pure poésie.
Marta Lafuente chez Anquin’s Gallery nous offrait l’élégance et la grâce aérienne de ses danseuses tandis que Monica Castanys nous donnait à voir sur ses toiles des femmes peintes dans leur quotidien, l’une lisant sur son sofa, une autre attablée à la terrasse d’un café, une peinture subtile qui fait songer à celle des impressionnistes français.
À la galerie Forni, Jeanne-Isabelle Cornière exposait sa série de résines « Au fil de l’eau », notamment un buste de nageuse coiffée d’un bonnet de bain serti de lunettes de natation renvoyant ainsi l’image d’une femme belle, altière, sportive, bien dans sa peau ! Franco-italienne, la sculptrice également peintre, photographe, aquarelliste a eu une enfance bercée par la musique d’un père compositeur. Elle vit et travaille actuellement à Florence où elle explore les thèmes de l’enfance, du temps qui passe, des souvenirs…
La galerie Bertrand Gillig présentait quelques œuvres de Stéphanie-Lucie Mathern tirées de la série « Une femme sous influence » où l’on découvrait sa peinture dont l’artiste dit elle-même « Mon style c’est l’opinel » et d’écrire « Il faut aller à l’essentiel [...], le geste est de l’ordre de l’évidence... ». Qu’ajouter à ces déclarations sinon que la peinture de l’artiste nous interpelle par la puissance singulière qu’elle génère.
À la galerie Mathieu, la photographe Jacqueline Salmon suspendait le temps avec ses merveilleuses images de miroirs vénitiens sans tain qui ne reflètent plus que les bribes de palais d’un passé révolu mais dont les réminiscences affleurent toujours à l’instar d’un poème sur les bords de notre conscience collective.
Luisa Abert offrait l’écrin d’ambiances sereines et lumineuses, un fauteuil éclairé par la lumière douce d’une lampe nous attendait dans la toile d’un entre-deux apaisé, une belle manière de nous inviter à passer d’un intérieur à notre vie intérieure...
À la galerie Calderone, Françoise de Felize nous incitait à appréhender avec son archange ou le soleil du soir son univers éminemment féminin d’une splendeur onirique à couper le souffle.
La jeune artiste Camille Fischer se voyait remettre le prix Théophile Schuler pour ses créations originales où elle mêle différentes techniques. Des photographies anciennes, des collages, entre autres de papiers colorés ou de papier aluminium, des fleurs artificielles composent ses tableaux sortis tout droit des contes de fées. Le regard est immergé dans une œuvre foisonnante où l’inconscient de tout un chacun renoue avec l’esprit d’un passé lointain mais pourtant familier. Les années 20, le monde de la danse, celui de la mode où Camille Fischer a travaillé des matières comme le galuchat, génèrent tout à la fois un esprit de fête, de nostalgie mais toujours celui d’une poésie tangible, belle, intemporelle.
On retiendra encore les œuvres extraordinaires d’Alicia Paz à la galerie Dukan, une artiste multiculturelle née au Mexique, vivant et travaillant à Londres. Elle a vécu toute son enfance entourée de femmes et c’est peut-être là la source d’inspiration de ses œuvres dans lesquelles l’image féminine est omniprésente.
Entre peinture et sculpture, l’artiste proposait des toiles immenses qui ressemblaient à des bas-reliefs. Le corps dansant d’une femme composé d’un assemblage de mosaïques dont les carrés n’étaient pas sans rappeler le bleu des faïences de Delft faisait référence à l’histoire des femmes, à leurs passions, leurs souffrances, leur quotidien au fil du temps... Une magnifique ode à la féminité qui offre une visibilité lumineuse à toutes celles qui sont encore dans l’ombre !
Lettre n°13 | Bémols artistiques
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Pour citer ce texte
Françoise Urban-Menninger, « L’art au féminin à ST’ART 2017 », photographies par Claude Menninger,Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 9 | 2ème Fin d'Été volet sur les « Femmes, Poésie & Peinture » sous la direction de Maggy de Coster & Lettre n°13, mis en ligne le 18 février 2018. Url : http://www.pandesmuses.fr/2018/2/art-au-feminin
LE SITE « PANDESMUSES.FR » DEVRA BASCULER EN HTTPS DÈS LA FIN DE SA MAINTENANCE ET LE COMPTAGE DE SES PAGES À ACTUALISER. CELA PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE AURA AUSSI UN THÈME GRAPHIQUE UN PEU DIFFÉRENT DU THÈME ACTUEL. POUR UNE MAINTENANCE À COMPTER DU 20 OCTOBRE 2023. CETTE OPÉRATION POURRAIT PERTURBER VOIRE RALENTIR LA MISE EN PAGE DE NOUVEAUX DOCUMENTS. MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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