11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 15:24

 

Lettre n°14|Être féministe

 

 

La poésie

une arme sans blessure

une arme du combat féministe

​​​​

 

 

 

Barbara Polla

 

Illustration et article reproduits avec l’aimable autorisation de l'auteure/autrice et des éditions Odile Jacob. 

Pour LPpdm, décembre 2019, texte à retrouver dans sa forme originale dans Le Nouveau Féminisme. Combats et rêves de l’ère post-Weinstein, Odile Jacob, 2019, https://www.odilejacob.fr/catalogue/auteurs/barbara-polla/

 

 

© Crédit photo : Couverture illustrée du livre de Barbara Polla aux éditions Odile Jacob, 2019.

 

 

 

 

La poésie est une arme puissante : une arme qui donne – jamais une arme de domination. Elle a été, elle est, elle pourrait être, une arme de combat pour les femmes, une arme du combat des femmes pour exister, une arme aussi féminine que masculine, une arme sans blessures, une possibilité d’un futur féministe, d’un féminisme futur. Ingeborg Bachman écrit, dans une de ses Leçons de Frankfort1 : « Nous aurions le mot, nous aurions le langage, nous n’aurions pas besoin d’armes. » Nous n’aurions pas besoin d’armes... J’aimerais dire : Nous n’aurons plus besoin d’armes : nous avons la poésie.

 

Et avec la poésie nous pourrons nous parler, de femme à femme, de femme à homme, de femme à toutes les autres et tous les autres, en toute compréhension et en amour, comme Héloïse parlait à Abélard. Au début du XIIe siècle, alors qu’elle n’a pas encore vingt ans, Héloïse, première femme connue et reconnue pour avoir suivi un enseignement des « arts libéraux » alors réservé aux hommes, est déjà célèbre pour ses poèmes. De « haute naissance » mais illégitime, sans dote ni biens, elle se refuse à envisager le mariage qu’elle considère – à l’instar d’une Virginie Despentes, neuf siècle plus tard – comme une forme de prostitution. Devenue l’élève puis la maîtresse d’Abélard, un des plus grands intellectuels de son temps, elle entretiendra avec lui une correspondance amoureuse en latin dans laquelle le désir féminin s’exprime peut-être pour la première fois en ces formes avec une telle intensité.

Mais Abélard sera châtré, en punition de cet amour fou, et les deux amants prononceront chacun leurs vœux et désormais séparés de corps fonderont l’abbaye du Paraclet, où les filles pourront étudier les écritures saintes, le latin, le grec, l’hébreu, les plantes médicinales et la saignée. ​​Dans leur longue correspondance, Héloïse, en réponse aux refus du monde, continuera d’évoquer leur amour physique d’autrefois et son désir charnel de femme transformé en passion poétique2.

 

 

 

Un poème combat        
en tant que poème        
et non pour le message qu’il véhicule

 

 

La poésie est une résistance qui n’a pas à se dire résistante. Elle parle, au-delà des mots mêmes, au-delà des frontières et des langues. « Ainsi s’effondrent en poésie les frontières entre les nations, et les éléments d’une langue s’entr’appellent avec ceux d’une autre par-dessus la tête de l’espace et du temps, une fraternité s’affirme en toute liberté dans le patrimoine de chacune d’elles et unit tous les idiomes…3 »

 

Alexis Nouss, dans sa réflexion sur la poésie, part de la question posée par Hölderlin en 1800 : « À quoi bon des poètes en des temps de détresse ? » Une question à laquelle il apporte une réponse pleine de poésie : un poème combat en tant que poème et non pour le message qu’il véhicule. « La poésie est l’éclair qui creuse le réel et … dans les temps obscurs qui nient l’humain, elle tient lieu de résistance. La poésie offre le refuge. La poésie sert à cela. »

 

Mais pas seulement. L’art d’écrire constitue aussi une arme et la parole une action. Une action, une arme, « poélitique ». Les femmes, ces grandes liseuses, ces écrivaines souvent secrètes, pourraient dès aujourd’hui, grâce à leurs écrits poétiques, politiques, poélitiques, jouer un rôle prépondérant dans la création d’un demain non policé, non prostitué, où prédominent la curiosité et la désobéissance et donc la création, et dans lequel la violence est tout entière vécue de manière créative et non destructive. La poésie est un langage inclusif de toutes les minorités, à la fois de résistance et d’échange, au-delà des langues, des barrières et des frontières. Dans la Grèce antique, dans le langage courant, quand on disait « la poète », il s’agissait de Sapho, quand on disait « le poète», il s’agissait d’Homère. Dans le monde de demain, la poésie sera pour toutes, pour tous, une manière de communiquer permettant continuellement la mise en forme des conflits intérieurs et de ce fait même la prévention de ceux extérieurs.

Car les conflits cèdent à la jouissance, à la poésie et à la joie.

 

 

 

Le temps cède à la jouissances comme il cède à la poésie

 

 

La jouissance et la poésie sont comparables car elles sont toutes deux des activités strictement autotéliques. Elles ne servent à rient d’autre qu’à elles-mêmes. Elles ne confèrent aucune gloire. Elles ne conduisent à aucun gain, aucune dépense, elles sont hors du temps et le temps cède à la jouissance comme il cède à la poésie. Elles sont « cette musique qui grandit comme un arbre dans la liberté du ciel »4. Elles sont fraîchement créées à chaque instant de notre vie. Elles sont hors du champ du capitalisme. Elles résistent. Elles sont féministes.

 

 

Notes

 

1. Ingeborg Bachmann, Leçons de Frankfort, in Œuvres, Actes Sud, 2009. 

2. Abélard & Héloise, édité par Édouard Bouyé et Étienne Gilson (Préf. ), Abélard et Héloise, Corrpspondance, Folio Classique, 2000.

 

3. Mandelstam, cité par Alexis Nouss, https://aoc.media/critique/2018/03/26/poesie-temps-obscurs/

 

4. Jean Starobinski, La beauté du monde, La littérature et les arts, sous la direction de Martin Rueff, Gallimard, 2016. 

 

***

 

Pour citer cet article

 

Barbara Polla, « La poésie : une arme  sans blessure, une arme du combat féministe », texte reproduit à retrouver dans sa forme originale dans Le Nouveau Féminisme. Combats et rêves de l’ère post-Weinstein, Odile Jacob, 2019, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 11 janvier 2020, Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/combat

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans La Lettre de la revue LPpdm
10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 16:32

Lettre n°14|Muses au masculin|S'indigner, soutenir, lettres ouvertes, hommages, etc.

 

 

Les mots nus

Hommage à

Aimé Césaire

(1913-2008) 

 

 

 

 

Mustapha Saha

 

Sociologue, poète, artiste peintre

 

© Crédit photo : ​​​​​Mustapha Saha, Portrait dAimé Césaire, peinture sur toile, dimensions (100 x 81 cm)

 

 

Que peuvent les mots nus quand sonnent les clairons

Quand s’éclipse la lune au rythme des alarmes

Quand s’endeuillent les clowns et les joyeux lurons

Quand s’abreuve l’amour aux collecteurs de larmes

 

Que peuvent les mots nus quand s’embrasent les tours

Quand voltigent les corps comme fétus de paille

Quand s’invite la bourse au festin des vautours

Quand s’unit la canaille aux funestes ripailles

 

Que peuvent les mots nus quand rôdent les vampires

Quand traînent dans la boue les âmes sans ressort

Quand s’écroule d’un coup l’invulnérable empire

Quand s’arment les enfants pour conjurer le sort

 

Que peuvent les mots nus quand s’extirpent les lombes

Quand germe la guerre dans les mares d’or noir

Quand tombe au petit jour la dernière colombe

Quand spéculent sur l’art les affreux tamanoirs

 

Que peuvent les mots nus quand meurent les sirènes

Quand flambent les cités pour un bout d’oriflamme

Quand s’écrit la gloire dans le sang des arènes

Quand s’enfuient les serpents des ziggourats en flammes

 

Que peuvent les mots nus quand pleuvent les missiles

Quand s’ébattent les chiens dans les maisons sans porte

Quand crache la terre ses ténébreux fossiles

Que peuvent les mots nus que vent de sable emporte

 

©MS

 

***

 

Pour citer ce poème
 

Mustapha Saha, « Les mots nus. Hommage à Aimé Césaire (1913 – 2008)​​ », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 9 janvier 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/lesmotsnus

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans La Lettre de la revue LPpdm
9 janvier 2020 4 09 /01 /janvier /2020 17:47

 

Lettre n°14|Être féministe

 

 

 

Être féministe est-il une question à se poser ? 

 

 

 

 

Sarah Mostrel

 

Site : www.sarahmostrel.online.fr 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

 

 

 

© Crédit photo : Sarah Mostrel, Dame rose.

 

 

 

Selon la définition, le féminisme, « c’est un ensemble de mouvements et d’idées philosophiques qui ont pour but de définir, promouvoir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. » Qui peut être contre l’égalité ? Être égaux en droit fait partie de la déclaration des droits fondamentaux de tous, la question n’appelle donc qu’une réponse. « Le féminisme a pour objectif d’abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée. » Qui pourrait également s’insurger contre cette évidence ?

 

La question est souvent galvaudée. Féministe ne signifie pas à mes yeux (je suis une femme) être semblable à l’homme. Nous n’avons pas les mêmes caractéristiques, nous ne sommes pas bâtis de la même façon, nous avons souvent une sensibilité différente, une approche autre. Certains de ces traits viennent de l’éducation, d’autres sont constitutifs de notre être ou personnalité. Cette différence me rend joyeuse. Beauté de la diversité !

 

La caricature du féminisme, c’est le militantisme de certaines qui s’habillent à la garçonne, veulent tout faire comme les hommes. Pourquoi pas si c’est leur vœu ? Mais ça n’a pas de rapport avec le féminisme. Cette image est utilisée par les antiféministes pour affirmer que les femmes n’ont plus de féminité. Si elles se mettent à ressembler à l’homme, disent-ils, la séduction n’existe plus. Mais il n’est pas question de ces clichés, qui servent de paravent dans de nombreux cas à la peur d’affronter un semblable du genre opposé, peur de perdre des acquis, une suprématie, une autorité, une virilité.

Or, ce n’est pas l’objet. Si une femme est attirée par une autre femme, ou souhaite s’habiller comme un homme, grand bien lui fasse. Par contre, certains utilisent cette image pour être antiféministes. « Voyez, elles nous imitent, voyez, elles nient l’évidence, voyez, il n’y a plus rien de féminin chez elles. » Je maintiens au contraire que les féministes sont pleines de féminité. Elles l’assument magnifiquement, revendiquant ce qui leur revient, c’est-à-dire le respect de leur image, loin de celle de la femme objet, femme soumise, femme abusée, femme inférieure, mais femme digne, sachant ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas, assumant son identité, ce qu’elle est. Pour moi, ces femmes sont belles et assument pleinement leur genre.

La séduction est dans cette prestance, cette non-compromission avec celui qui chercherait à la dominer, la façonner, parce qu’elle serait moins apte à ceci ou à cela. Mais à elle de décider ! Et non aux autres !

À elle, selon ses désirs, ses capacités, ses qualités intrinsèques, d’orienter sa vie comme bon lui semble. Pour cela, il faut abolir les barrages et les frontières qui cloisonnent le rôle de chacun. En ajustant le rôle de la femme, celui de l’homme s’ajuste également, et cela pour un monde meilleur, qui convient aux deux, qui reconnaît les deux sexes, la volonté de chacun, avec des différences mais pas forcément celles préalablement définies...

 

Dans un monde idéal, ces femmes épanouies rencontrent des hommes heureux de les connaître, d’aimer et de se faire aimer, non par assujettissement, mais avec la juste appréciation de chacun, sans inégalité (salariale, d’égard).

Accepter un déséquilibre entre les genres dans la société, c’est participer à la ségrégation, à la discrimination. Accompagner les féministes (hommes et femmes), c’est œuvrer pour une société meilleure, saine et heureuse. Que les deux partis soient comblés ou en voie de l’être sans que ce soit au détriment de quiconque, n’est-ce pas ce qu’il y a de primordial ?

 

 

© Crédit photo : SM, Douceur.

 

 

Ainsi, lorsque le respect sera légion :

  • Il n’y aura plus de frustration d’un genre par rapport à un autre

  • Chacun sera pleinement ce qu’il est (ou veut être)

  • L’égalité salariale sera réelle (plus de blabla donc)

  • L’égalité prendra en compte les données constitutives de chacun, notamment leurs attributs intrinsèques comme, chez la femme, les règles, la grossesse, le congé de maternité qui, s’il est très peu relégué par le congé de paternité, doit bénéficier de plus de soutien. Cette donnée de l’enfantement ne doit en aucun cas pénaliser la carrière d’une femme qui en donnant naissance à un enfant, sert son désir mais aussi celui de son époux ou conjoint. Ce n’est donc pas « son » problème, mais une particularité qui doit appartenir au collectif. Trop souvent, la maternité, la ménopause, ces étapes de la vie d’une femme la pénalisent plus qu’elles la valorisent alors que si la nature a bien fait les choses, la société doit respecter ces données.

 

Il faudra aussi continuer de défendre la veuve et l’orphelin et la mère qui élève seule ses enfants, celle qui a du mal à joindre les deux bouts parce qu’elle se soucie de ceux qui n’ont pas demandé à naître. Comme un père a le droit de voir ses enfants et l’obligation de subvenir à ses besoins, la mère, si le conjoint est déficient, ne peut être que plus choyée et non pénalisée, parce qu’il lui est plus difficile de revenir à l’emploi, de faire garder ses enfants, de rester tard au boulot quand il n’y a pas de relais… Être féministe, c’est évident, non ?

 

©SM

 

***

 

Pour citer ce témoignage 

 

Sarah Mostrel (texte & dessins), « Être féministe est-il une question à se poser ? », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 9 janvier 2020, Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/smfeministe

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans La Lettre de la revue LPpdm
8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 16:39

Lettre n°14|Être féministe|Poésie & art audiovisuel

 

Livre d'artiste en court-métrage

 

 

 

Sans titre

 

 

 

 

Trihn Lo & Cristina Rap

 

 


URL: https://vimeo.com/383234993

Description

Version numérique :

Cristina Rap et Trihn Lo
"Sans Titre" 
Livre d’artiste 
Exemplaire unique
© septembre 2018
cm 21x30
couv. rigide, 47 feuillets non paginés
coll. part.
11 citations textuelles ou fragments tirés de Sapho, Renée Vivien, Elena Ferrante, Carla Lonzi, Monique Wittig ; et deux chansons rituelles. 
4 illustrations anatomiques, reproductions réalisées à la main par Cristina Rap. 15 photographies originales en couleur de Trihn Lo. 17 illustrations originales de Cristina Rap, dessinées et peintes à la main. 2ème et 3ème de couverture et page du faux-titre : écriture à la main.

Au centre du livre 8 feuillets découpés forment une sculpture originale de C. Rap e T. Lo. Une toile peinte collée sur la couverture reprend la forme de la sculpture de papier au centre du livre. Livre-objet, dont le centre, exposé au regard, s’offre comme une sculpture de papier peint en forme de clitoris stylisé avec ses nymphes, "Sans Titre" est un livre d’artiste réunissant quelques fragments textuels et visuels tirés d’œuvres de domaines et d’époques variées : de l’ Égypte ancienne jusqu’à la pensée radicale féministe, en passant par l’euphémisation, voire l’occultation symbolique du clitoris, œuvrée par les théories scientifiques et la psychanalyse freudienne, dont l’"équivalent matériel", l’excision physique, reste encore une pratique largement pratiquée.​​​Retransformé en un objet unique à partir de cette forme-sculpture stylisée, un carnet de croquis vierge se répartit en deux volets, où des œuvres originales des autrices (dessins, peintures, photographies) côtoient des reproductions de planches anatomiques et des citations littéraires, en un continuum de variations sur le thème. La vidéo retraduit le contenu du livre en un flux continu d’images et de textes animés, accompagnés d’une bande-son originale de Trihn Lo. La projection ne fait donc que pallier en quelque sorte la presque immobilité sculpturale de ce livre-objet se déroulant sur un écran, et dont la destination d’usage a évidemment bien changé : d’une lecture linéaire à une visibilisation qui en déstructure l'ordre. 

 

© Trihn Lo – Cristina Rap 2018

COPYING OF ANY MATERIAL IN ANY MEDIUM FROM THIS VIDEO IS PROHIBITED

 

***

Pour citer ce court-métrage

 

Trihn Lo & Cristina Rap« Sans titre »Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°14|Être féministe, mis en ligne le 8 janvier 2020, Url : http://www.pandesmuses.fr/lettreno14/sanstitre

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