28 juin 2023 3 28 /06 /juin /2023 18:59

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

 

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES & PRATIQUES

 

 

VOUS PRÉSENTE SON FESTIVAL EN LIGNE

 

 

 

MEGALESIA ÉDITION 2023

 

 

DU 8 MARS AU 10 20 JUIN 2023


MISE EN LIGNE JUSQU'AU 28 JUIN 2023​​​​​​

 

 

 

© Crédit photo :  Mucha, la Muse "Clio", dessin trouvé dans un livre tombé dans le domaine public, image prise par DS. pour LPpdm.

 

 

 

FESTIVAL NUMÉRIQUE, INTERNATIONAL & MULTILINGUE

 

DES FEMMES & GENRE

 

EN SCIENCES HUMAINES & SOCIALES

 

 

CET ÉVÉNEMENT EST PROPULSÉ PAR L'ASSOCIATION

SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D’ ÉTUDES DES FEMMES

& D’ÉTUDES de GENRE EN POÉSIE (SIÉFÉGP)

 

 

VOUS AVEZ CARTE BLANCHE POUR PARTICIPER

 

AUX ANTHOLOGIES POÉTIQUES DU FESTIVAL

 

VOS CONTRIBUTIONS SONT

VIVEMENT DÉSIRÉES SUR LES

THÈMES SUIVANTS :

 

 

I – ÉTRANGÈRES

 

 

II – FRONTIÈRES DU VIVANT

 

 

III –  LYRES PRINTANIÈRES*

 

 

LA PUBLICATION NUMÉRIQUE DES DOCUMENTS CHOISIS PAR

LA RÉDACTION DE FAIT SUCCESSIVEMENT

 JUSQU'AU 28 JUIN 2023 COMPRIS

 

 

 

TABLE

 

 

 

 

Festival International & Multilingue des Femmes & Genre en Sciences Humaines & Sociales

 

Nous acceptons les articles, notes de lecture, chroniques, poèmes, fragments, contes, fables, nouvelles, dessins, photographies, illustrations, pensées, chansons, vidéos, etc. 

 

 

IMPORTANT !

 

La soumission de textes pour les rubriques habituelles et les anthologies poétiques du festival est  ouverte jusqu'au 8 juin 2023 compris.

La règle de 6 poèmes & 3 communications par rubrique et par personne externe à nos organismes s'applique au festival Megalesia 2023. Les expositions picturales, illustrations, peintures, vidéos, etc. ne sont pas concernées pas cette restriction. Nous en publions toutefois une sélection.

 

 

* Une thématique réservée aux autrices.

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, sa vidéo, etc.

 

FESTIVAL ORGANISÉ PAR :

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

RÉALISATION TECHNIQUE :

Aude et David SIMON

ÉQUIPE DU FESTIVAL :  les membres de la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

CONTACTS :

contactlppdm@pandesmuses.fr & contact.revue@pandesmuses.fr

 

 

© Crédits photos : logos du festival & des éditions Pan des Muses.

 

 

 

***

 

Pour citer cet événement poétique

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Festival International Megalesia 2023 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 « Étrangères » , « Frontières du vivant » & « Lyres printanières » mis en ligne le 21 mars 2023 URL :

http://www.pandesmuses.fr/2023/megalesia23

 

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre

théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée suspendue suite à un cas de force majeure de 2018 à 2020, reprise de l'édition imprimée dès 2021

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

La reprise de la parution imprimée en fin 2021 

 

ISSN imprimé : 2492-0487

 

ISSN imprimé Hors-série : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

Revue consultable depuis votre mobile

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES EST SUR INSTAGRAM

Initiative labellisée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

 

Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

© Tous droits réservés

 

Présentation créée le 31 mars 2023

par Aude & David

 

Dernière mise à jour : le 28 juin 2023

 

LE 2 AVRIL EST LA JOURNÉE MONDIALE DE SENSIBILISATION À L’AUTISME et NOUS PORTONS DU BLEU.

MESSAGE DU 1ER AVRIL 2023

 

Crédit photo : Le 2 avril est la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme, image libre de droits.

24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 13:55

 

 

​​TABLE DU FESTIVAL INTERNATIONAL

 


MEGALESIA 2023
 

 

ÉDITION DU 8 MARS AU 10 20 JUIN 2023​​​​​​

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 28 JUIN

 

 

© Crédit photo :  Mucha, la Muse "Clio", dessin trouvé dans un livre tombé dans le domaine public, image prise par DS. pour LPpdm.

 

FESTIVAL INTERNATIONAL & MULTILINGUE DES FEMMES & GENRE EN SCIENCES HUMAINES & SOCIALES

 

 

CET ÉVÉNEMENT EST PROPULSÉ PAR L'ASSOCIATION

SOCIÉTÉ INTERNATIONALE D’ ÉTUDES DES FEMMES

& D’ÉTUDES de GENRE EN POÉSIE (SIÉFÉGP)

 

 

ANTHOLOGIES POÉTIQUES DU FESTIVAL

 

I – ÉTRANGÈRES

 

II – FRONTIÈRES DU VIVANT

 

III –  LYRES PRINTANIÈRES*

 

 

LA PUBLICATION NUMÉRIQUE DES DOCUMENTS CHOISIS PAR

LA RÉDACTION SE FAIT SUCCESSIVEMENT

 JUSQU'AU 28 JUIN 2023 COMPRIS

 

/ PAGE EN CONSTRUCTION /

 

 

 

LE FESTIVAL PUBLIE DES ARTICLES, NOTES DE LECTURE, CHRONIQUES, POÈMES, FRAGMENTS, CONTES, FABLES, NOUVELLES, DESSINS, PHOTOGRAPHIES, ILLUSTRATIONS, PENSÉES, CHANSONS, VIDÉOS, ENTREVUES, EXPOSITIONS, TÉMOIGNAGES, TRADUCTIONS, TRANSCRIPTIONS, CARNETS DE VOYAGES, JOURNAUX, REPORTAGES, etc. 

 

 

* Une thématique réservée aux autrices.

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, sa vidéo, etc.

 

FESTIVAL ORGANISÉ PAR :

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

RÉALISATION TECHNIQUE :

Aude et David SIMON

EQUIPE DU FESTIVAL :  les membres de la revue LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

CONTACTS

contactlppdm@pandesmuses.fr & contact.revue@pandesmuses.fr

 

 

© Crédits photos : logos du festival & des éditions Pan des Muses.

 

 

Nous fêtons particulièrement les femmes poètes (poétesses, ou poétrides, lyreuses, etc.) et le féminin en poésie et Sciences humaines et sociales le 8 avril qui est la Journée internationale de la Poésie Mineure ou celle des Femmes et Genre.

Le Conseil Administratif de l'association SIÉFÉGP et l'Académie Claudine de Tencin ont récemment sélectionné la femme de lettres MAXIMINE pour lui attribuer Le Prix International de Poésie 2023 pour l'ensemble de son Œuvre avec le titre honorifique de Princesse des Poètes. Cette distinction est attribuée publiquement le 8 avril 2023.

D'autres prix internationaux symboliques ont été créés pour célébrer la poésie, ses mécènes, traductrices/traducteurs, etc. L'Académie les distribuent publiquement les 8 avril et 1er mai 2023.

 

ÉDITORIAL

 


BÉMOLS ARTISTIQUES

 

Maggy DE COSTER (texte & images), « Adriana Silva : Ambassadrice de la peinture latino-américaine en Europe »

Françoise URBAN-MENNINGER, « Rétrospective des œuvres d'Anne Muller-Lassez à Strasbourg », les visuels proviennent de la Galerie de Bertrand GILLIG 


ENTRETIENS ARTISTIQUES, POÉTIQUES & FÉMINISTES 

 

Dina SAHYOUNI, « Interview avec l'artiste Stallion Dunquis » (photographies fournies par le chanteur)

Hanen MAROUANI« Fatma Bouvet de la Maisonneuve : “Le féminisme est pour moi un élément inséparable du combat pour les droits humains.” » & « Florence META : La poétesse entrepreneure : « Ma poésie, c’est ma profession   » (photographies fournies par l'artiste)

 

 

POÉSIE DANS TOUS SES ÉTATS (OU VARIA SUR LA POÉSIE)

Rubrique pluridisciplinaire de 2010 ouverte aussi aux universitaires, invités & jeunes chercheurs de 26 ans et plus. 

​​​​​​....................

 

SALON LIVRESQUE DES CRÉATRICES 


POÉSIE POUR LA JEUNESSE

 

ARTICLES & TÉMOIGNAGES

 

 

POETICIENNES

/OU THÉORICIENNES DE LA POÉSIE/

 

LEÇONS, MÉTHODES & MÉTHODOLOGIES EN POÉSIE

.... 

 

FAITS DIVERS & CATASTROPHES EN POÉSIE 

 

Françoise URBAN-MENNINGER, « poésie en berne » 

 

CRITIQUE & RÉCEPTION 

 

Maggy De Coster, « Theombogü, ​​​​​« Un refuge autre que l’exil », Éditions du Cygne, 2023, 59 pages, 10€  » « Sarah Anthony, « La saison sauvage », Éditions Unicité, 2022, 242 pages, 16€ »

François FOLSCHEID, « Claude Luezior, Au démêloir des heures, Éditions Librairie-Galerie Racine–Paris, 94 p., 2023, ISBN : 978-2-2430-4859-9 », illustration de la couverture du recueil par Diana RACHMUTH 

 

CHRONIQUES DE CAMILLÆ  

Rubrique dédiée au septième art (cinéma) & aux chroniques de la rédactrice 

Camille AUBAUDE, « La poétesse cubaine Nancy Morejon évacuée du 40ème Marché de la Poésie à Paris », photographies fournies par l'autrice

 

CRITIQUE & RÉCEPTION D'AUTREFOIS  

 

 

RÉFLEXIONS FÉMINISTES SUR L'ACTUALITÉ

 

 

REVUE DE L'ÉDITION & DES MÉTIERS DU LIVRE

 

​​​​​​François Mocaer, « ​​​​​​Fraxerval, une œuvre majeure de la poésie du 21e siècle / Fraxerval, Obra mayor de la poesía del siglo 21 », texte bilingue Français-Espagnol

FLORILÈGES DES ANTHOLOGIES

 

 

I. ÉTRANGÈRES 

 

Sandrine DARAUT, « La petite voix a déclaré l’ensemble vide »

Irina MOGA, « Chasse à la lune » 

Marceline DESBORDES-VALMORE, « L'étrangère », poème choisi, transcrit avec un commentaire & une photographie (prise) par Dina SAHYOUNI 

 

 

II. FRONTIÈRES DU VIVANT 

 

NATANELI, « Pour cet autre (frontière) »

 

Chantal ROBILLARD (texte & image), « Frontière de la mer » 

 

Dina SAHYOUNI« Cœurs sans frontières » &  « Radeaux humains » 

 

Françoise URBAN-MENNINGER (poème illustré), « le murmure de l’étant » 

Irina MOGA, « Fin ouverte » 

Pierre ZEHNACKER, « Avec les mots » & « Pâtisseries blondes »

Alain MEYER, « Au cours de ma vie... » & « Entends les images de nos jours d’antan »

 

III. LYRES PRINTANIÈRES

 

Chahla CHAFIQ/شهلا شفيق, « Ici », poème bilingue Français-Persan

 

Anne-Marie ZUCCHELLI, « Louanges » & «​​​​​​ « Rougeurs » 

Maggy DE COSTER, « La Saga des couleurs » 

Catherine GIL ALCALA (poème bilingue espagnol-français & dessin inédits), « Colores Atmosféricos/Couleurs Atmosphériques » 

Louise ACKERMANN, « La lyre d'Orphée » poème choisi, transcrit & présenté avec un commentaire par Floriane MARTIN

VARIA DE TEXTES POÉTIQUES 

 

Françoise URBAN-MENNINGER, « poésie en berne » 

 


POÉSIE, MUSIQUE & ART AUDIOVISUEL 

 

Hanen MAROUANI, « Florence META : La poétesse entrepreneure : « Ma poésie, c’est ma profession   », photographies fournies par l'artiste 

 

Dina SAHYOUNI, « Interview avec l'artiste Stallion Dunquis », photographies fournies par le chanteur

 

POÉSIE AUDIOVISUELLE 

 

 

MUSES AU MASCULIN 

 

​​​​​​François Mocaer, « ​​​​​​Fraxerval, une œuvre majeure de la poésie du 21e siècle / Fraxerval, Obra mayor de la poesía del siglo 21 », texte bilingue Français-Espagnol

François FOLSCHEID, « Claude Luezior, Au démêloir des heures, Éditions Librairie-Galerie Racine–Paris, 94 p., 2023, ISBN : 978-2-2430-4859-9 », illustration de la couverture du recueil par Diana RACHMUTH

 

QUERELLES DES LITTÉRATRICES

 

REVUE MATRIMOINE 

 

ESSAI OU MANIFESTE

 

TRAVESTISSEMENTS POÉTIQUES

 

 

POÉSIE ÉROTIQUE  

 

ASTRES & ANIMAUX EN POÉSIE  

 

Chantal ROBILLARD (texte & image), « Frontière de la mer » 

Dina SAHYOUNI« Cœurs sans frontières » &  « Radeaux humains » 

Anne-Marie ZUCCHELLI, « Louanges » & «​​​​​​ « Rougeurs » 

Maggy DE COSTER, « La Saga des couleurs » 

Irina MOGA, « Chasse à la lune » & « Fin ouverte » 

Catherine GIL ALCALA (poème bilingue espagnol-français & dessin inédits), « Colores Atmosféricos/Couleurs Atmosphériques » 

Françoise Urban-Menninger (texte et images fournies), «  Jacques Millet : parcours & œuvres », photographies par Claude MENNINGER

 

CUISINER EN POETISANT 

 

Pierre ZEHNACKER, « Pâtisseries blondes »

 

S'INDIGNER, SOUTENIR, LETTRES OUVERTES & HOMMAGES

 

Françoise URBAN-MENNINGER, « poésie en berne », « Rétrospective des œuvres d'Anne Muller-Lassez à Strasbourg », les visuels proviennent de la Galerie de Bertrand GILLIG 

 

 

HANDICAPS & DIVERSITÉ INCLUSIVE

 

SCIENCES & MÉDECINES EN POÉSIE 

 

PHILOSOPHIES & SAGESSES EN POÉSIE

 

Françoise URBAN-MENNINGER (poème illustré), « le murmure de l’étant » 

 

PORTRAIT DE LA PERSONNALITÉ FÉMINISTE ET/OU LGBTQIA+ DE L'ANNÉE

 

 

SPIRITUALITÉS 

/CROYANCES, RELIGIONS & MYSTICISMES EN POÉSIE/

 

PRESSES, MÉDIAS, FEMMES, GENRE & POÉSIE 

 

VOIES/VOIX DE LA SORORITÉ 

 

Camille AUBAUDE, « La poétesse cubaine Nancy Morejon évacuée du 40ème Marché de la Poésie à Paris », photographies fournies par l'autrice

 

BIOPOÉPOLITIQUE (concept protégé ©)

 

SOURIRES & RIRES FÉMINISTES 

 

POÈTES JEUNES (MOINS DE 26 ANS)  

POÉSIE DES AÏEULES  

POÉSIE DES ADIEUX 

 

INSTANT POÉTIQUE AVEC 

 

Françoise Urban-Menninger (texte et images fournies), «  Jacques Millet : parcours  & œuvres »photographies par Claude MENNINGER

 

ANNONCES DIVERSES

 

ACTIONS EN FAVEUR DES FEMMES & PERSONNES LGBTQAI+

 

 

REVUE CULTURELLE D'ORIENT & D'AFRIQUE 

 

Hanen Marouani, « Fatma Bouvet de la Maisonneuve : “Le féminisme est pour moi un élément inséparable du combat pour les droits humains.” »

REVUE CULTURELLE DES AMÉRIQUES 

 

Maggy DE COSTER (texte & images), « Adriana Silva : Ambassadrice de la peinture latino-américaine en Europe »

Camille AUBAUDE, « La poétesse cubaine Nancy Morejon évacuée du 40ème Marché de la Poésie à Paris », photographies fournies par l'autrice

 

 

REVUE CULTURELLE D'EUROPE 

 

Françoise URBAN-MENNINGER, « Rétrospective des œuvres d'Anne Muller-Lassez à Strasbourg », les visuels proviennent de la Galerie de Bertrand Gillig

 

 

REVUE POEPOLITIQUE (concept protégé ©)  

 

ŒUVRES REÇUES & CLASSÉES PARTIELLEMENT DANS la BIBLIOTHÈQUE CYBELE DE LA SIÉFÉGP    

 

 

 DISTINCTIONS 

 

Prix poétiques de la SIÉFÉGP du 8 mars : 

1. « Le Prix International du Plus Beau Poème Féministe sur les Droits des Femmes de 2023 »

2. « Attribution du Prix Littéraire de Dina Sahyouni » ​​​​​ 

3. « Le Prix International de Poésie de la Revue Poéféministe Orientales »

4. « Les Prix Internationaux, Poétiques & Artistiques de la Revue Poéféministe Orientales »

 

Prix poétiques de la SIÉFÉGP des 8 avril  et 1er mai : 

 

1. « Le Prix International de Poésie pour l'ensemble de son Œuvre de l'Académie Claudine de Tencin » 

2. « Le Prix International de Poésie Lyrique de l'Académie Claudine de Tencin » 

3. « Le Prix International des Éditions Engagées en Faveur des Femmes & Genre en Poésie de l'Académie Claudine de Tencin » 

4. « Le Prix International de Traductrice & Éditrice de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

5. « Le Prix International de Spécialiste de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

​​​​​6. « Le Prix International de Mécènes de la Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

7. « Le Prix International de Poésie Audiovisuelle de l'Académie Claudine de Tencin » 

8. « Le Prix International d'Art Pictural de l'Académie Claudine de Tencin »

9. « Le Prix International d'Œuvre Poétique Originale de l'Académie Claudine de Tencin » 

10. « Le Prix International de l'Essai sur la Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

11. « Le Prix International de Poésie de l'Académie Claudine de Tencin »

12. « Le Prix International de Poésie Féministe de l'Académie Claudine de Tencin » 

 

« Contenu des distinctions de l'Académie Claudine de Tencin de la SIÉFÉGP »

 

 

PARUTIONS DES MEMBRES DE NOTRE ÉQUIPE 

 

 

PROPOSITIONS & DEMANDES D'EMPLOI 

 

ÉVÉNEMENTS & MANIFESTATIONS AVEC DES MEMBRES DE NOTRE ÉQUIPE ​​​​

 

 

 

SIÉFÉGP & LPPDM 

​​​​​​

 

 

© Crédits photos : logos du festival & des éditions Pan des Muses.

 

 

 

***

 

Pour citer cet événement poétique

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « TABLE DU Festival International & Multilingue Megalesia 2023 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événements poétiques | Festival International Megalesia 2023 « Étrangères » , « Frontières du vivant » & « Lyres printanières » mis en ligne le 12 juin 2023 URL :

http://www.pandesmuses.fr/megalesia23/table

 

 

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre

théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée suspendue suite à un cas de force majeure de 2018 à 2020, reprise de l'édition imprimée dès 2021

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

 

ISSN imprimé : 2492-0487

 

ISSN imprimé Hors-série : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

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Initiative labellisée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

 

Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

© Tous droits réservés

 

Présentation créée le 11 juin 2023

par Aude & David

 

Dernière mise à jour : le 24 juin 2023

27 mai 2023 6 27 /05 /mai /2023 16:55

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | S'indigner, soutenir, Lettres ouvertes & hommages ​​​​​​​​​​​

​​​​​​

 

 

 

​​​​

​​​​

​​​​​​​​​​​« Des couteaux dans le corps »

 

Les Groenlandaises parlent enfin

 

& écrivent

 

 

 

 

 

 

 

Marc Chaudeur

 

Auteur ayant une formation de philosophe,

de germaniste et un diplôme de Langues scandinaves

 

 

© Crédit photo : Portrait d'une "Groenlandaise" avec son enfant sur les épaules et la pêche de la journée, in "Costumes de différents pays", France, circa, 1797 par Jacques Grasset de Saint-Sauveur (1757-1810) & Labrousse, image prise par LPpdm de l'œuvre qui appartient au domaine public.

 

 


 

Tandis que l’échafaudage titanesque de la domination blanche-masculine-occidentale continue à s’effondrer plus ou moins rapidement, les langues se délient. Au Groenland, des femmes écrivains commencent à évoquer crûment les graves problèmes que connaît la société inuk ; d’autres mettent à découvert des pratiques coloniales toutes récentes encore qui relèvent du racisme et de l’eugénisme les plus hypocrites – et les plus purs. Les premières victimes de la « modernisation » technocratique à l’occidentale sont encore, cela n’étonnera personne, les femmes.

En consultant régulièrement les médias groenlandais, on peut s’apercevoir de la montée de la parole féminine dans ces régions, les plus septentrionales du monde. Depuis un an, en particulier, des femmes de plus en plus nombreuses racontent une expérience vécue d’une incroyable brutalité, qui les a profondément meurtries : les autorités danoises (qui exercent leur tutelle coloniale sur le Groenland depuis le 18ème siècle) ont effectué de force la pose de stérilets, parfois dès l’âge d’à peine 14 ans ! Ces pratiques ont sévi le plus durement dans les années 1966-1975 et jusqu’à 1978.

 

 

En Colombie britannique (Canada), le « Sterilisation Sexual Act » (sic) autorisait la stérilisation forcée des femmes Inuit sans leur consentement… jusqu’en 1973, année où le Gouvernement l’a abrogé. Jusque-là, tout comme au Groenland, les lourdes suggestions à la fois perfides et péremptoires de beaucoup de médecins ont fait merveille : bien souvent, les femmes, souvent très jeunes, ignoraient de quoi elles allaient être au juste les victimes, ou n’étaient pas mises en situation de le comprendre ; et les autres, on les forçait à croire que l’absence de progéniture serait pour elles la meilleure chose qui soit, sans nullement tenir compte de leurs aspirations personnelles.


 

Des couteaux dans mon corps


 

Le Groenland sous tutelle danoise, au contraire du Canada, n’a jamais clairement énoncé sa politique d’eugénisme raciste. Et pourtant : le contexte politique et social de des années 1960-1970 est singulier. Une jeune anthropologue, Anne Kirstine Hermann, en 2021, a effectué une investigation exemplaire sur des menées qu’on a longtemps passées sous silence ou… oubliées1. Après la Seconde Guerre mondiale, une délégation de Groenlandais s’affaire auprès de l’ONU pour y faire reconnaître, sinon l’indépendance, du moins une autonomie effective de la Grand Île. Mais le Danemark, soutenu discrètement par les services secrets américains, manœuvre avec adresse pour faire capoter ces efforts. Deux partis indépendantistes naissent dans ces années là. La puissance tutélaire sent doucement le Groenland lui échapper. Et puis… Sur place, la population Inuk est plus prolifique que les colons danois.

 

Les autorités danoises craignent donc une malencontreuse (à leurs yeux) évolution démographique. Elles mettent alors en place une vigoureuse opération eugéniste, qu’elles enrobent du miel d’une propagande progressiste furieusement hypocrite. Cette opération, les autorités tutélaires l’effectuent sur plus de 4500 femmes. La moitié des jeunes femmes (et jeunes filles) Inuit en âge de procréer ont donc droit au plus intime de leur corps à un cadeau forcé de l’État colonial : un stérilet, de type boucle de Lippes. Ces pratiques, appliquées parfois sur des filles de 14 ou 15 ans, entraînent souvent de graves conséquences psychologiques et sanitaires.

 

Pourquoi cette opération ? Les autorités danoises parlaient alors de « modernisation du Groenland » et d’autonomisation des femmes Inuit, dans un pays où la sexualité hors mariage et les grossesses qu’on peut qualifier de précoces étaient plutôt nombreuses. J’ai trouvé trace de cette opération dans la presse groenlandaise de l’époque, en 1966 : l’un des principaux médecins qui ont posé des stérilets par centaines, le Dr. Erik Rosen, met en avant une pratique de type Planning familial. Moins d’enfants, plus de prospérité, ça coûte moins cher à tout le monde, en somme, et accessoirement, ça libère les femmes, y entend-on. Mais d’autres documents beaucoup plus confidentiels font entendre un autre son de tambour.

 

Hypocrisie de la puissance coloniale ! Les déclarations d’intentions masquent des intentions non déclarées publiquement. À partir de 1970, une loi autorise la promotion de la contraception auprès des mineures sans l’autorisation des parents – et les médecins en profitent pour suggérer aux jeunes filles la pose de stérilets, en l’occurrence de boucles de Lippes… Pour la suggérer en termes très évasifs, très métaphoriques. Libération des femmes, ou bien contrôle étatique d’une population autochtone dont on se méfie toujours davantage ? Des journalistes enquêteurs de la Danske Radio, auteur de podcasts d’une durée totale de deux heures et demi, ont retrouvé des documents confidentiels qui exposent discrètement les intentions réelles des autorités. Et il s’agit bien d’eugénisme raciste. Très analogue à celui que les Suédois avaient mis en place à une époque un peu plus reculée en Laponie, craignant que les Sames ne deviennent trop nombreux et, dans l’inconscient suédois, qu’ils finissent par supplanter les « vrais » Suédois, dont le nombre d’enfants « par femme », il est vrai, est très bas.

 

Et puis d’autres faits scandaleux, emboîtés comme des matriochkas et révélés tout récemment, expriment les intentions de la tutelle danoise, après la Seconde Guerre. Il y a surtout celui, retentissant, lié lui aussi à la rupture toute récente du silence traditionnel des Inuit. Inhibitions et autocensure, ici encore. En 1951, on a privé un certain nombre d’enfants Inuit de leurs parents pour les placer d’autorité dans des familles d’accueil danoises, où on les acculturait et où, de fait, on leur faisait tout oublier de leur culture autochtone – avant de les renvoyer au Groenland pour leur faire porter la bonne parole du « progrès » et du « modernisme » technocratique ! Ici, l’ac – et la déculturation accompagnent le projet eugéniste. L’analogie avec les ethnocides canadien et australien est frappante ; peut-être ont-ils servi de modèle aux Danois…

 

Mais aujourd’hui, au Groenland, inhibitions et autocensure disparaissent lentement, mais sûrement, et les femmes meurtries évoquent de plus en plus ouvertement ce qu’elles ont subi. Et elles renouvellent en conséquence leur solidarité avec les femmes Inuit du Canada et de l’Alaska.

 

La première femme à avoir parlé, après s’être tue pendant 45 ans, c’est Naja Lyberth. Née en 1962, originaire de Maniitsoq, au sud ouest de la Grande Île, elle avait treize ans et demi à ce moment là. On l’a convoquée dans un dispensaire médical. Et suggéré avec ces périphrases dans lesquelles beaucoup de médecins excellent qu’il fallait accomplir une toute petite opération. Elle n’avait jamais eu de rapports sexuels. Mais on lui a posé un stérilet. Et elle a ignoré, et refusé de comprendre très longtemps ce qu’on lui avait fait. Tout comme des milliers de ses compatriotes. Elisibanguak Jeremiassen, par exemple, lorsqu’elle avait vingt ans, a voulu poser un stérilet : le médecin s’est alors aperçu qu’elle en portait déjà un… Nombreuses sont les femmes qui ont souffert de complications, surtout parmi les plus jeunes ; les stérilets de cette époque étaient de taille plus importante qu’aujourd’hui, et un médecin danois œuvrant dans un village Inuit a fini par reconnaître qu’ils n’étaient pas appropriés pour les jeunes filles vierges et nullipares, et qu’ils pouvaient s’avérer dangereux dans ce cas.

 

Naja Lyberth a beaucoup souffert, dans son corps et dans son esprit, dit-elle : « Comme si on avait introduit des couteaux à l’intérieur de mon corps ». Et ces douleurs revenaient régulièrement. On ne leur demandait pas leur avis, à ces filles et à ces femmes. Pas moyen de refuser ; et elles ignoraient pour la plupart ce qui se passait au juste avec ces médecins qui souvent, ne parlaient pas l’inuktitut. Naja, comme les autres, n’en a parlé à personne ; ni à ses parents, ni à ses camarades de classe. Mais Naja est devenue psychologue, spécialiste des traumas. Elle compare le sien, le leur, à un traumatisme de guerre.

Et puis tout lui est revenu au moment de la ménopause, dans les années 2010. Sa souffrance mentale et physique lui a permis alors de mettre des mots clairs sur ce qui lui est arrivé :

« L’État a disposé de mon corps. Maintenant, je vais décoloniser mon corps, et aussi mon esprit » 


 

Le murmure des autrices Inuit devient cri.


 

Dans les conditions de vie et de survie qu’ont connu les Inuit au fil des millénaires, où la chasse, le froid, la faim fauchaient sans pitié les habitants du Groenland, la voix des femmes n’était guère entendue – et guère émise, même. Les violences conjugales, les échanges d’épouses, la violence brutale en général étaient chose courante. Et comme en d’autres sociétés traditionnelles, si l’économie du groupe reposait très largement et très lourdement sur les épaules des femmes, ces dernières ne disposaient d’à peu près aucune autonomie. L’introduction du christianisme par les Frères moraves, au 18ème siècle, si elle a nivelé la perception des différences entre les genres, ne l’a pas égalisé, loin s’en faut. Elle a simplement réduit la part de la violence et augmenté quelque peu la considération pour les femmes, tout en les maintenant dans une obéissance presque absolue à leurs pères et à leurs maris. Le luthéranisme d’État, on s’en doute, a aussi facilité la domination des colons danois sur les autochtones, et ses tenants exprimaient un indiscutable mépris des populations ; très souvent, les pasteurs envoyés au Groenland par Copenhague étaient d’ailleurs les pires, ceux dont il était bon que le petit Danemark lointain se débarrasse : alcooliques, pervers, exaltés religieux qui avaient vu La Lumière, ou déviants souffrant de troubles mentaux divers. Les femmes Inuit en faisaient bien évidemment les frais.

 

Alors, des autrices, dans ce contexte de survie précaire, de domination totale de la puissance tutélaire danoise et de soumission psychologique ? Pour voir apparaître des autrices, il a fallu attendre la fin du 20ème siècle. Et la première œuvre romanesque qu’a composé une femme Inuk groenlandaise porte précisément sur le problème colonial. Ce roman autobiographique narre les mésaventures tragiques d’une Inuk qui a fait la connaissance d’un travailleur danois et va le rejoindre dans son pays d’origine, à Copenhague. Et connaît une fin tragique. L’autrice s’appelle Maaliraaq Vebaek ; née en 1917 et morte au Danemark en 2012, fille de et de…, elle a composé ce Busiime Naarineq (Rencontre dans le bus) en 1981, après des œuvres racontant surtout des événements liés à la chasse et à la pêche. L’œuvre a été traduite en danois par l’autrice elle-même sous le titre : Historien om Katrine (L’Histoire de Katrine), chez Høst og Søn. Un fort beau texte, bien développé et mélancolique, qui ne tait pas grand-chose de la domination coloniale, de genre et de classe que subissent les Inuit – et les frictions du passage de la soumission explicite au Grønland à la soumission hypocrite par le mépris au Danemark sont brillamment décrites2.

 

Jusqu’aux années 2000, pas grand chose. On reste dans les récits de chasse et l’exploitation du patrimoine traditionnel, ce qui a au moins l’avantage de se vendre auprès des touristes et ne mange pas de pain. Comme c’était dur, à l’époque , avant les années 1970 ! Oui, mais... Est-ce plus facile aujourd’hui et depuis un demi-siècle, dans cette époque où le mode de vie traditionnel a considérablement reculé et où le pouvoir a formé le projet d’aplatir le Groenland aux normes occidentales-européennes ?

 

En 2013 paraît le roman de Niviaq Korneliussen. Une jeune femme âgée de 23 ans, née à Nanortalik, sur la pointe Sud de l’Île. Le roman , intitulé HOMO sapienne, fait sensation. On l’a même traduit en français, c’est vous dire !3. Chez un éditeur québecois, certes. L’autrice lesbienne y décrit avec crudité et sans nulle complaisance la vie à Nuuk, la petite capitale. La langue elle-même est passionnante, très actuelle : Niviaq s’exprime en kalaalissut (la langue des Inuit groenlandais), oui, mais surtout, dans un idiome mêlé de danois et d’anglais cool, branché... Et puis on l’a traduit en danois.

 

On y suit l’itinéraire compulsif et titubant de cinq personnages (dont un homme gay) qui impressionnent paradoxalement par leur puissance, eux que les problèmes gigantesques de la vie post-moderne groenlandaise menacent sans cesse de submerger. L’un d’entre eux se nomme Inuk, c’est-à-dire Homme ; une autre s’appelle Arnaq, ce qui signifie Femme… Chassé-croisé, vie nocturne dans Nuuk – avec ce qu’elle implique d’alcool, de drogues, de pratiques sexuelles diverses et assez imaginatives. Et aussi, plus sourdement, les violences conjugales, les violences à l’égard des enfants, les incestes. Et la présence angoissante, obsédante, du suicide. Le Groenland connaît l’un des taux mondiaux de suicides les plus élevés ; il a fini par ne plus être tabou.

 

La voix des femmes, nous commençons à l’entendre. Et nous l’entendrons de plus en plus haut et clair dans les années qui viennent. Elle accompagnera et même peut-être, initiera un changement de paradigme dans le vieil Occident patriarcal épuisé. C’est elle, sans doute, qui décolonisera corps et esprits.

 

© Marc Chaudeur

 

 

NOTES

 

1 Voir l’ouvrage Imperiets Børn, Anne Kirstine Hermann, éd. Lindhardt og Ringhof, 2021.

2 L’anthologie Grønlandsk Litteratur, de C. Berthelsen et Per Langgård, paru en 1983 à Copenhague, reproduit tout le 4ème chapitre de la version danoise du roman. La traduction du kalaalissut au danois est de l’autrice elle-même ; le titre en est : Historien om Katrin (L’Histoire de Catherine), chez Høst og Søn.

3 Homo sapienne, Niviaq Korneliussen, traduction d’Inès Jorgensen, Editions de La Peuplade (Québec), 2017.


 



 

 

Biographie

 

 

Marc CHAUDEUR, né pendant l’époque hambourgeoise des Beatles, il a une formation de philosophe, de germaniste et un diplôme de Langues scandinaves. Il est l’auteur d’un roman, de deux essais traitant d’histoire culturelle et littéraire et de deux traductions du danois : d’une œuvre du philosophe Løgstrup, et du meilleur livre de Knud Rasmussen, le fameux explorateur et ethnographe du Groenland. Il habite à Strasbourg.

 


 

 

***

 

 

Pour citer ce texte engagé & féministe inédit

 

Marc Chaudeur, ​​​​​« « Des couteaux dans le corps ». Les Groenlandaises parlent enfin et écrivent »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 27 mai 2023. URL :

 

http://www.pandesmuses.fr/no13/mchaudeur-groenlandaises


 

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro 13 Féminismes S'indigner - soutenir - etc.
22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 12:37

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Dossier majeur | Articles & témoignages | Musique, poésie & art audiovisuel | Revue culturelle des Amériques 

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​​La Murillo, une chanteuse &

 

 

artiste-peintre afro-colombienne étonnante

 

 

 

 

 

 

Portrait artistique & photographies par

Maggy de Coster

Site personnel

Le Manoir Des Poètes

 

 

 

 

© Crédit photo : La Murillo, tableau "Divinités" de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

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Afro-colombienne vivant à Paris depuis trente ans, Nancy Murillo plus précisément connue sous sa marque de fabrique « La Murillo », est auteure-compositrice-interprète et peintre également. Un personnage attachant qui, en bonne latino-américaine, a toujours un sourire accueillant.

 

 

© Crédit photo : La Murillo au centre de la photographie avec les participants : récitante et musicien durant son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

C’est au restaurant Cat’chapa à Paris Ve que nous l’avons rencontrée pour la première fois au cours d’un dîner-concert, où ses peintures étaient également exposées. Nous avons cherché à mieux la connaître et elle n’a pas manqué de nous étonner par son charisme et son humanisme. Elle est celle pour qui, à l’instar de Jaurès avance : « […] il n'y a qu'une seule race : l’humanité. » Elle a l’altruisme chevillé au cœur.

 

 

 

 

© Crédits photos : La Murillo en concert durant son exposition au restaurant Cat’chapa à Paris Ve. Images prises par Maggy De Coster.


 

 

Après une Licence en Art dramatique obtenue en Colombie, elle se lance dans le théâtre sous la houlette de l’acteur, écrivain, metteur en scène et réalisateur colombien, Enrique Buenaventura. Puis elle verse dans la danse et la chanson. 

Elle s’est lancée dans la peinture à défaut de concrétiser son rêve de petite fille prodige en dessin et passionnée pour les arts visuels comme le dessin animé.

Une polyvalence artistique qui la pousse à élargir ses horizons en allant en Afrique cherchant d’autres sources d’inspiration et renouant en même temps avec la mère-patrie, le berceau de l’Humanité.

 

 

 

© Crédit photo : La Murillo, tableau "El observador" de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

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Peindre pour elle, c’est se recentrer sur elle-même, se constituer une bulle dans laquelle elle puise le meilleur d’elle-même pour le rendre visible aux autres. 

Par souci écologique, elle utilise les techniques mixtes de vernis à ongles sur du bois de récupération comme support de son œuvre picturale très colorée qui est un clin d’œil à ses racines afro-colombiennes. Son crédo, c’est de rendre le monde meilleur pour le bonheur de tous. Ainsi, dans ses chansons elle se veut rassembleuse en créant une passerelle d’amour entre les humains.

 

© Crédit photo : La Murillo, un tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

 

Si les grandes voix comme Tina Turner, James Brown, Celia Cruz, Aretha Franklin, Cesária Évora n’ont pas manqué de l’influencer mais elle demeure une chanteuse originale avec ses particularités. Elle interprète Brel, Piaf également.


 

© Crédit photo : La Murillo, "El Beso LGBT", tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Elle donne libre cours à son imagination, se libérant ainsi « du formatage classique », dit-elle. Donc elle s’éloigne complètement du champ académique en agissant à sa guise et en fonction de sa personnalité.

Insatiable, elle est animée par l’envie d’explorer différents domaines. Elle verse dans le jazz et la salsa.

 

© Crédit photo : La Murillo, "X Tasis", tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Mais quelle place occupe une femme dans un milieu musical à dominante masculine ? « Il faut avoir une force de caractère pour s’imposer dans ce milieu qui est très sexiste car les hommes disent qu’il est impossible d’avoir une bonne chanteuse de jazz.  En ce qui concerne la salsa, si vous êtes une chanteuse qui ne connaît pas la musique (accords, tonalité et tempo), vous n’êtes pas bien considérée, en plus la voix féminine est perçue comme trop aigue », nous confie-t-elle.

 

© Crédit photo : La Murillo, deux tableaux colorés de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Pour concilier ses deux domaines de prédilection, elle a une astuce toute particulière consistant à allier concert et exposition de ses tableaux et des objets artisanaux en qualité de mise en scène. Il y a tout une poésie qui se dégage de ce diptyque concert-exposition. Avec son ouverture d’esprit elle arrive à déplacer beaucoup de monde tant du milieu latino que milieu français, qu’elle conquiert de sa charmante voix et des ses tableaux qui racontent une histoire.

 

 

© Crédit photo : La Murillo, trois tableaux de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Choisissant la France comme son deuxième pays, elle garde néanmoins un lien étroit avec sa Colombie natale. Aussi, s’engage-t-elle à participer à des activités politiques en soutien à cette dernière. 

 

© Crédit photo : La Murillo, "Angel de la protection", peinture et collage, tableau de son exposition à la Galerie d'art "THE MUISCA-ART SPACE". Image prise par Maggy De Coster.

 

 

Actuellement, elle enregistre un nouvel album de musique électro-afro-latine-jazz.

 

© Maggy DE COSTER


 

 

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Pour citer ces photographies & portrait inédits​​​​​​​​​​​​

 

Maggy De Coster (texte &  images), « La Murillo, une chanteuse et artiste-peintre afro-colombienne étonnante »Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 22 mai 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/mdc-lamurillo

 

 

 

 

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