7 juillet 2023 5 07 /07 /juillet /2023 13:15

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES (LPpdm)


 

 

REVUE FÉMINISTE, INTERNATIONALE & MULTILINGUE DE POÉSIE

 

ENTRE THÉORIES & PRATIQUES

 

 

 

 

N°13 | PRINTEMPS 2023

 

 

PREMIER VOLUME 


 



(AUTO)PORTRAITS POÉTIQUES

 

 

 & ARTISTIQUES DES CRÉATRICES

 

 

 

 

 

Crédit photo : Adèle Tornezy-Varillat, Autoportrait de la peintresse travaillant. Elle y pose avec son pinceau et en pause à côté de ses chevalet et toile, domaine public. Image libre de droits, capture d'écran par LPpdm

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

 


 

SOUMISSIONS OUVERTES

 

DATE BUTOIR POUR Y PARTICIPER :

 

18 JUIN 2023​​​​​​

 

MISE EN LIGNE JUSQU'AU 30 7 JUILLET 2023

 

Argument des (auto)Portraits poétiques et artistiques des créatrices 

 

UNE MISE À JOUR ET UNE RÉPARATION DES LIENS

 

CASSÉS SONT EN COURS DURANT UN CERTAIN TEMPS, MERCI DE NOUS LES SIGNALER !

 

 

Rappel utile : comme vous le savez bien cher lectorat la revue LPpdm (dans ses versions électronique et imprimée) décline toute responsabilité juridique concernant le contenu publié par elle parce qu'elle considère que chaque auteur/auteure est libre dans le respect de sa charte déontologique, par conséquent, l'auteure/auteur est l'unique responsable du contenu de son texte, de son image, sa vidéo, etc.

 

 

 

Le Pan Poétique des Muses (LPpdm)

 

Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre

théories & pratiques

 

 diffusée en version électronique (apériodique) & en version imprimée suspendue suite à un cas de force majeure de 2018 à 2020, reprise de l'édition imprimée dès 2021.

 

 

ISSN numérique : 2116-1046

 

(4 numéros par an dont un Hors-série & un Numéro spécial)

La reprise de la parution imprimée se fera en 2021 

 

ISSN imprimé : 2492-0487

 

ISSN imprimé Hors-série : 2554-8174

© www.pandesmuses.fr

 

Revue consultable depuis votre mobile

 

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Initiative labellisée par le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes

 

Lettre n° 9 (Avant-première de nos dernières publications de 2016)

 

© Tous droits réservés

 

Présentation créée le 4 février 2023

par Aude & David

 

Édition en cours

 

Dernière mise à jour : le 7 juillet 2023

27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 15:53

 

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Bémols artistiques | Dossier majeur| Florilège

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​​​​​​​​​​​​​​​​

Mon autoportrait poétique & artistique.

Une éthique par l’esthétique

 

 

 

 

​​

 

Sarah Mostrel

 

Site : https://sarahmostrel.wordpress.com 

Facebook www.facebook.com/sarah.mostrel

 

 

© Crédit photo : Portrait photographique de Sarah Mostrel au Salon du livre de Saint-Mande le 29 janvier 2023.

 

​​​​​​

 

 

&

 

J’écris pour transformer le monde,

donner à voir un monde meilleur.

J’écris par impuissance, pour ne pas figer les faits

Ou au contraire, les fixer une fois pour toutes, 

Une fois pour tous, une « foi » n’est pas coutume.

 

J’écris pour poétiser un monde, qui ne me convient pas.

J’écris par désespoir, dans l’espoir de réparation.

J’écris à cause du décalage, qui ne se comble pas.

J’écris pour gérer le manque, parce que ça déborde.

J’écris pour ne pas crier, et pour ne pas plier.

Les larmes ont un écho grâce à la feuille pleine.

 

L’écrit est un cri, le pli livre un message.

Il est une délivrance. Un bébé bien portant. 

L’acte pallie le vide, le néant, le laissé pour compte. 

Et pour conte, une offrande, un poème, un roman. 

 

J’écris pour la beauté, envers et contre tout. 

J’écris pour contrer le sordide, la douleur et l’injustice.

J’écris pour exister, et ne plus me cacher.

 

&

 

Je peins pour retrouver la couleur de l’enfance. 

Celle des champs perdus et du chant retrouvé. 

Je peins pour la caresse, la touche, l’effleurement 

Ceux que j’imagine sur mon corps et mon cœur. 

Je peins pour enjoliver les âmes et les esprits. 

Pour rappeler les merveilles de ce qui nous entoure. 

 

Je peins pour la conscience 

Car si de tout temps, l’époque a été dure, 

Nous avons le choix de regarder la lune, 

le ciel et puis la Terre, la Splendeur éternelle.

 

En quête de cette lumière toujours à nous offerte, 

c’est un juste retour de reconnaître le Beau.

 

Je peins pour l’évasion. Le trait rend plus serein 

La forme est une enveloppe dans laquelle je suis bien. 

Je peins pour éveiller en nous la part sensible, 

sans quoi nous ne sommes rien. Avec elle, nous sommes Un.

 

La conscience des Hommes passe par l’émotion 

Celle-là même que j’aime suggérer sur ma toile, 

une toile de fond qui est un paysage, 

un cadre, une rosée, une chemise, un pan de vie. 

De ce côté du monde, on célèbre encore 

Chez l’artiste, toujours, la vérité se dévoile.


 

&

 

Je chante et je compose pour imaginer 

ce qui aurait pu être et ce qui est peut-être 

chez certains, ou sinon, qu’on se l’approprie

ce son des sentiments, de l’amour, des aveux !


La musique ancienne, nouvelle, endiablée, 

classique ou bien moderne, aux textes fluctuants 

parlés ou déclamés, ascendants, descendants

est le reflet de Nous, êtres fragiles et forts, 

êtres luttant sans cesse pour le gain de nos causes. 

 

Mélodies, harmonies accompagnent le geste. 

La voix, ses variations portent en elles tout un monde. 

Au moindre trouble, la voie se voile. 

Au moindre émoi, elle s’enroue. 

Parfois elle se tait. Se retire, dans ses cordes. 

La voix et la voie, étranges homophones.
 

Dans l’humeur des saisons, l’âge se ternissant, 

elles changent et vibrent tel un évident symbole. 

 

Je chante et puis je ris ou souris, c’est selon. 

Je chante la vie belle et pure et transcendante.

 

 &

 

Je fige et immortalise l’instant à retenir. 

Le cliché me rappelle que je suis bien vivante, 

dans un moment que j’aurais oublié 

si je n’avais pas pris la photo qui raconte. 

 

Elle narre le lieu mais surtout la lumière, 

le mouvement du vent, l’expression sans frontière. 

Elle survit à l’âge, aux guerres, aux tendances. 

Mémoire et souvenir, elle montre la route. 

 

Elle est une étape dans la course du jour, 

elle est une étoile au fin fond de la nuit. 

Elle se veut descriptive ou dénonce soudain. 

Elle rappelle l’ancien, fête une rencontre, 

une alliance, un ennui, avec des personnages, 

ou se veut le reflet, comme une transparence, 

d’un panorama, d’une situation. 

Elle calque au présent, se compare au passé, 

se veut la promesse d’un avenir parfait, 

ou par jeu de lumière, comme des éclairs, 

elle irradie et brûle ce que l’on ne veut plus.

 

La photo participe à l’esthétique des villes, 

consacre la nature, notre monstre sacré.


 

Je crée parce que je n’ai peut-être pas d’autre choix, 

sinon, je serais autre, boulimique, compulsive 

ou bien hyperactive dans un autre domaine, 

voire addict à quelque drogue 

La mienne, c’est être artiste.

 

La littérature, la peinture, la musique, la photo, 

Tout cela m’a sauvé la vie.

 

 

 

©Sarah Mostrel

https://sarahmostrel.wordpress.com

 

 

***


 

Pour citer ces portrait photographique  & autoportrait poéthique inédits​​​​​​​​​​​​

 

Sarah Mostrel, « Mon autoportrait poétique & artistique. Une éthique par l’esthétique », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 27 mars 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/samostrel-autoportrait

 

 

 

Mise en page par David

 

 

 

 

© Tous droits réservés

 

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 09:00

N°13 | (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices | Bémols artistiques | Critiques & réception

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​​​​​​​​​​​​

​​​​​​​​​​​​

Les femmes d’aujourd’hui

 

au regard des artistes

 

ouvrage de Barbara Polla

 

 

 

 

​​​

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

© Crédit photo : Shannon Plumb, en autoportrait androgyne, première de couverture illustrée de l'œuvre de Barbara Polla Les femmes d’aujourd’hui au regard des artistes aux Éditions Slatkine.

 

​​​​​​

 

Les femmes d’aujourd’hui au regard des artistes, ouvrage de Barbara Polla Paru aux Éditions Slatkine à Genève avec une préface de Maïa Mazaurette

 

 

Barbara Polla est « une femme hors norme » pour reprendre le titre de l’un de ses livres, car elle est plusieurs femmes à la fois. Médecin, allergologue, poète, autrice prolifique d’une quarantaine d’ouvrages, personnalité politique suisse, elle est également galeriste ! Et c’est certainement dans l’art et dans ses rencontres avec les artistes qu’elle puise l’énergie qui lui permet de se renouveler en précédant le cours de son destin pour l’infléchir plutôt que de le suivre dans un rôle défini par les codes patriarcaux de la société.

 

Dans ce nouveau livre richement illustré et magnifiquement préfacé par Maïa Mazaurette  qui annonce d’emblée la couleur « Car l’art des femmes peut déplacer mieux que des montagnes : des idéologies », on découvre le travail de bon nombre d’artistes contemporaines parfois inconnues ou méconnues que Barbara Polla met en lumière et fait entrer dans l’Histoire de l’art. Elle leur donne la parole dans une première partie qui évoque « la fluidité du genre » qui « cède la place à un sexe unique, jouissant, royal » lors d’une relation sexuelle fusionnelle. On songe au mythe de l’androgyne développé par Platon dans Le Banquet où trois espèces humaines sont évoquées, mâle, femelle, une troisième composée des deux autres et d’y trouver cette explication : « L’amour recoupe l’antique nature, s’efforce de fondre les deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine ». Avec humour Shannon Plumb, dont l’autoportrait apparaît en couverture de ce livre et qui se plaît à se travestir, note que dans « women », il y a « men » !

 

La solitude de la femme, mère, épouse, amante est un thème récurrent qui prend la dimension d’un « corps maternel » voire « cosmique » chez Caroline Tschumi en générant l’acte créateur. Le pouvoir des femmes est le pivot central de cet ouvrage, il est mis en scène par Dana Hoey dans ses photographies « face à la masculinité toxique ». Quant à Maryam Ashrafin elle nous donne à voir des guerrières !

 

Nul doute que Barbara Polla fait partie de ces battantes, voire combattantes  avec ce quelque chose en plus qui la fait danser dans le poème de la vie quand elle cite Véronique Caye qui met « du rouge à lèvres pour les nuages ». On imagine bien que l’autrice joue dans cette même mouvance légère et aérienne de « l’érotisme mystique et poétique » .

Quant au chapitre dédié aux détenues, on comprend son acharnement à  introduire dans les prisons ce souffle vital de liberté qu’apporte l’art, « Car en prison, il faut d’abord survivre ».

 

Mais l’art sous toutes ses formes d’expression, écriture, peinture, photographie, sculpture, n’est-il pas le dernier recours pour affronter ou apprivoiser sa propre mort ?

Barbara Polla de répondre à cette question essentielle en citant la phrase tranchante comme une lame de couteau de Pascal Quignard : « Les artistes sont des meurtriers de la mort ».

 

Pour appréhender cette « grâce qui est comme la pluie » dont parle Barbara Polla et les artistes qu’elle convoque, la réponse n’est autre que dans cette quête qui se confond avec elle-même. «  Le but n’est pas seulement le but, mais le chemin qui y conduit », nous apprend Lao Tseu. Et Barbara Polla de nous offrir avec ce livre à nul autre pareil un chemin lumineux, celui des femmes en marche vers leur devenir et leur avenir. En donnant la parole aux créatrices, elle ouvre aux femmes la voie radieuse et éclairante de leur liberté.

 

 

© Françoise Urban-Menninger

 

 

***


 

Pour citer ces image & bémol inédits​​​​​​​​​​​​

 

Françoise Urban-Menninger, « Les femmes d’aujourd’hui au regard des artistes, ouvrage de Barbara Polla », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N°13 | PRINTEMPS 2023 « (Auto)Portraits poétiques & artistiques des créatrices », mis en ligne le 27 mars 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/no13/fum-femmesauregarddesartistes

 

 

 

Mise en page par Aude

 

 

 

 

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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 12:11

 

Lettre n°15 | Eaux oniriques & N°8 | Penser la maladie & la vieillesse en poésie | Bémols artistiques

 

 

 

 

 

 

​​​​​Le Pain de Terre à Niederhergheim, 

 

un village en Alsace. 

 

Le nouvel atelier-galerie de

 

Marie-Rose Gutleben

 

 

 

 

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

Photographies par

 

Claude Menninger

 

 

 

 

© Crédit photo :  Claude Menninger,  photographies de l'atelier-galerie de l'artiste Marie-Rose Gutleben en Alsace, no 1.

 


 

C'est dans sa maison maternelle à Niederhergheim où se trouvait la boulangerie dans laquelle ses parents pratiquaient leur métier que la céramiste Marie-Rose Gutleben a installé son atelier qu'elle décline également en galerie d'art.

 

​​​​​​© Crédit photo :  Claude Menninger,  photographies de l'atelier-galerie de l'artiste Marie-Rose Gutleben en Alsace, no 2.

 

Pour inaugurer ce nouveau lieu atypique, particulièrement chaleureux, situé à deux pas de l'église, elle a invité six autres artistes à investir l'espace qui comprend l'ancien magasin de vente mais aussi les pièces attenantes où l'on reconnaît, dans l'une d'entre elles, l'emplacement du four à pain. De ce four à celui conçu pour cuire les céramiques, le pas a été franchi pour donner naissance au Pain de Terre.

 

Ancienne élève de l'IEAC de Guebwiller, l'artiste vit et travaille à Niederhergheim. Elle puise son inspiration dans la pratique de la haute montagne, un séjour au Népal fut pour elle une révélation. L'artiste établit depuis lors un parallèle entre l'évolution de l'homme et l'érosion des éléments naturels comme la roche. Son travail dans la masse témoigne, à l'instar des strates volcaniques, de la fuite irréversible du temps…

 

 

​​​​​​​​​​​​​© Crédit photo :  Claude Menninger,  photographies de l'atelier-galerie de l'artiste Marie-Rose Gutleben en Alsace, no 3.

 

Parmi ses invités, une autre céramiste, Dominique Stutz de Roderen, oriente ses recherches sur les micro-organismes qu'elle observe au microscope électronique. 

Certaines de ses sculptures semblent interroger les cycles qui ont partie liée avec notre origine et notre finitude.

 

On reconnaît d'emblée les œuvres de Christophe Hohler. L'angoisse, la solitude s'expriment à travers d'immenses toiles, dans les corps sculptés d'hommes désespérés ou perdus en mer, en quête de signes à leurs doutes et interrogations.

 

 

​​​​​​​​​​​​​© Crédit photo :  Claude Menninger,  photographies de l'atelier-galerie de l'artiste Marie-Rose Gutleben en Alsace, no 4.

 

Gérard Doutreleau s'est investi corps et âme dans la peinture de ses toiles de lin durant le confinement et c'est à une véritable immersion dans un bain de lumière qu'il nous convie. Quant à Lucile Travert, installée dans le Lubéron, elle a l'habitude de réaliser des œuvres in situ dans des abbayes, temples, chapelles, châteaux. L'artiste n'a de cesse de capter l'âme qui éclaire les lieux et ce qu'il reste des corps qui les ont traversés...

Né à Prague, Petr Beranek, s'est fixé à Masevaux après des études suivies en Suisse. Sa peinture fusionne avec d'autres matériaux afin de dégager une voie d'équilibre inventive et novatrice entre le figuratif et l'abstrait.

 

Ines Hildur a étudié l'architecture à Dresdes et nous donne à contempler des tableaux qui ont l'aspect de vieux murs aux couches de papier superposées. Ses œuvres nous parlent du temps qui passe et nous renvoient aux traces imperceptibles qui tapissent nos paysages intérieurs.


 

Cette première exposition collective d'art contemporain due à la passion et à la détermination de Rose-Marie Gutleben font dialoguer les toiles et les sculptures entre elles dans cette ancienne boulangerie de village qui a su conserver entre ses murs, l'esprit du partage et le souffle de la création.

 

 

 

***

 

Pour citer ce bémol artistique 

 

 

Françoise Urban-Menninger, « Le Pain de Terre à Niederhergheim, un village en Alsace. Le nouvel atelier-galerie de Marie-Rose Gutleben », article inédit, photographies inédites par Claude MenningerLe Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre n°15 « Eaux oniriques : mers/mères » & N°8 | Penser la maladie & la vieillesse en poésie sous la direction de Françoise Urban-Menninger, mis en ligne le 28 décembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/no8/fum-marie-rosegutleben

 

 

Mise en page par Aude Simon

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Numéro 8 La Lettre de la revue LPpdm Artistes créatrices

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