29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 16:44

N° IV | AUTOMNE 2024 | NUMÉRO SPÉCIAL 2024 | Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) | 1er Volet | Appels à contributions

 

 

 

 

 

 

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Concours de poèmes engagés &

 

 

féministes pour le 25 novembre 2024 

 

 

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Crédit photo : Samuel Woodforde (1763-1817), « A Group from the Rape of the Sabines », peinture, d'après l'artiste Nicolas Poussin, tombée dans le domaine public, capture d'écran de l'image libre de droits du site Commons.

 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES vous propose un concours de poésies féministes pour la journée du 25 novembre pour l'élimination des violences sexistes, sexuelles & autres violences faites aux femmes & fillettes.

Pour ce faire, vous pouvez nous adresser vos écrits poétiques engagés et féministes du 29 octobre au 14 novembre 2024. Les quatorze 14 meilleurs poèmes sélectionnés bénéficieront d'une double parution dans notre numéro de cet automne ensuite dans le calendrier imprimé de 2025.

Ce concours féministe est gratuit et organisé grâce au soutien de l'association SIEFEGP. Nous acceptons un poème et/ou une illustration par personne. Les traductions, transcriptions et rééditions des poèmes sont aussi acceptées dans les langues suivantes : français, anglais, arabe, espagnol & italien. On apprécie les œuvres féministes des artistes, alors n'hésitez pas de nous contacter à contactlppdm@pandesmuses.fr.

 

 

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Pour citer ce nouvel appel féministe à contributions engagées & féministes 

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES, « Concours de poèmes engagés & féministes pour le 25 novembre 2024 », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : AUTOMNE 2024 NUMÉRO SPÉCIAL | NO IV | « Les femmes poètes européennes par Lya Berger (1877-1941) », 1er Volet, mis en ligne le 29 octobre 2024. URL :

http://www.pandesmuses.fr/noiv/lppdm-concoursdu25novembre2024

 

 


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21 août 2024 3 21 /08 /août /2024 18:07

N° III | ÉTÉ 2024 | Florapoétique / 1er Volet | Annonces diverses / Appels à contributions

 

 

 

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Violences, savoirs & care :

 

Qu'en est-il de la santé ?

 

 

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FéminÉtudes

Revue féministe pluridisciplinaire

 

 

 

 

© Crédit photo :  Capture d'écran de l'image de la page officielle de la revue féministe pluridisciplinaire « FéminÉtudes », Capture prise par LPpdm du site https://iref.uqam.ca/revue-feminitude/ le 21 août 2024.

 

 

La revue féministe pluridisciplinaire FéminÉtudes lance un appel de textes (articles de recherche, essais, créations littéraires) et de contributions artistiques jusqu’au 5 septembre 2024, sous le thème « Violences, savoirs et care : Qu'en est-il de la santé ? ». Tous les détails se trouvent ci-dessous, dans le document PDF ci-joint et sur l’événement Facebook : https://www.facebook.com/share/PYKNtF7r96MMHLqj/.

Le comité de rédaction de FéminÉtudes

 

 

Argumentaire

 

FéminÉtudes est un collectif autogéré par des étudiant·e·s issu·e·s de disciplines multiples, qui s'associent le temps d'un numéro afin de produire une revue. Les perspectives privilégiées par ce collectif sont queer, féministes, anti-racistes et décoloniales. FéminÉtudes constitue une plateforme de diffusion pour toute personne désirant partager les résultats de ses travaux de recherche, de sa démarche artistique, militante, ou de son inspiration en lien avec la thématique sélectionnée. Ce projet, soutenu par l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQÀM, a vu la publication d’en moyenne un numéro par an depuis déjà 29 ans. Pour son 25e volume, le collectif FéminÉtudes a choisi la thématique « Violences, savoirs et care : Qu'en est-il de la santé ? ». La date limite pour soumettre votre contribution est le 5 septembre 2024.

Dans Illness As Metaphor, Susan Sontag (1978) définissait déjà le caractère universel de l’expérience de la douleur, de la maladie : « Illness is the night-side of life, a more onerous citizenship. Everyone who is born holds dual citizenship, in the kingdom of the well and in the kingdom of the sick. Although we all prefer to use only the good passport, sooner or later each of us is obliged, at least for aspell, to identify ourselves as citizens of that other place » (p. 3). Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il semble que l’intérêt pour les questions touchant la santé et les soins débordent des milieux académiques, scientifiques et, plus généralement, de l’espace de l’hôpital et de la clinique, bref, hors des espaces « officiels » des soins. Les réseaux de soutien, les cercles de résilience, les espaces où l’on discute des questions de santé, où l’on expose des témoignages, où l’on développe et partage un savoir expérientiel, traditionnel ou alternatif se multiplient, se complexifient et questionnent de plus en plus une forme de suprématie du médical émanant des réseaux de soins.

À cela s'ajoutent les enjeux collectifs de discriminations vécues par les patient·e·s dans les milieux de soins. L'histoire de Joyce Echaquan, décédée sous les insultes racistes d'employé·e·s de l'hôpital de Joliette en 2020, a contribué à révéler les enjeux de racisme systémique encore bien présents dans le réseau de la santé (Basile et Brodeur Girard, 2021). Plus récemment, les mobilisations d'extrême-droite visant à restreindre voire à interdire l'accès aux soins d'affirmation de genre ont mis en lumière la transphobie et la pathologisation des transidentités. Des témoignages de décrédibilisation de la parole des femmes, de grossophobie médicale, de violences obstétricales, de capacitisme et de psychophobie, pour ne nommer que quelques exemples, abondent. Ces vécus nous rappellent l'importance d'interroger la reproduction des systèmes d'oppression par les organismes de santé et questionnent à la fois la cohabitation des représentations de la santé, l’hégémonie de la médecine occidentale et la nécessité d’un tournant paradigmatique qui se développe à partir de positionnalités différentes du système dominant occidentalocentré et cishétéronormé.

Cette crise de l’autorité médicale repose en partie sur cette conception de la santé comme idée socialement construite: elle est à la fois philosophique, politique, sociale, culturelle. Elle met en lumière des violences systémiques tout comme elle met en évidence les limitations de la médecine à totalement cerner et encadrer l’aspect protéiforme de la santé et la complexité qui le caractérise. Si la douleur est habituellement traitée uniquement par le corps médical, elle est aussi « a matter of perceptual and philosophical import. Researchers agree that any pain experience combines bodily, emotional, and cultural factors in a complex interaction that makes pain at once generalizable across human bodies and specific to individuals within social and family groups » (Mintz, 2013, p. 2). La libération de la parole s’articule aussi à travers les initiatives de soignant·e·s cherchant à influencer leur milieu, à dynamiser et à démocratiser l’accès aux soins en dépoussiérant des postulats qui ne rejoignent plus toujours une société multiforme : programmes Planetree, pratiques des sages-femmes, démarches de sécurisation culturelle ou approche sensible aux traumas, par exemple. Dans son essai Sister Outsider publié en 1984, Audre Lorde se refuse au silence et fait le choix de reconnaître le pouvoir qui émerge de cet état de proximité aiguë et souffrant avec la mort, avec un corps livré à la maladie, mais surtout, à des réseaux de soins homogènes, qui ne répondent pas à la particularité de sa condition :

But we all hurt in so many different ways, all the time, and pain will either change, or end. Death, on the other hand, is the final silence. And that might be coming quickly, now, without regard for whether I had ever spoken what needed to be said, or had only betrayed myself into small silences, while I planned someday to speak, or waited for someone else's words. And I began to recognize a source of power within myself that comes from the knowledge that while it is most desirable not to be afraid, learning to put fear into a perspective gave me great strength. (p.41)

Ses écrits montrent la potentialité de la vie communautaire qui se construit en dehors des réseaux hospitaliers et au sein de milieux familiaux, militants, intimes. Ce texte dur et émouvant de Lorde a engendré un ensemble de résonances et de pistes de réflexion sur l’essence même du care et la nécessité de continuellement la remettre en question, la redéfinir, la confronter. Cette perspective appelle également à une ouverture de la conception du care au-delà de sa professionnalisation pour lui rendre sa notion politique et sa multidimensionnalité : physique, environnementale, relationnelle.

La diversité des expériences liées à la santé, son accès, sa représentativité, son poids social et moral remettent en question sa prétendue universalité. Les postures de soins divergent, dissonent, se répondent et ne sont pourtant pas mutuellement exclusives. Patient·e·s ., soignant·e·s, intervenant·e·s, aidant·e·s, les vécus se croisent et se mêlent. À partir de ces voix, qui s’inscrivent dans un large ensemble polyphonique, complexe, souvent contradictoire et résolument intersectionnel, comment penser la santé ? Comment penser les soins ? Aux détours des maladies chroniques, des violences systémiques, des impossibilités de poser des diagnostics, des tabous médicaux qui sont désormais mis en lumière, de l’exposition aux formes de soins ancestrales et à la nécessité d’adapter le réseau à toustes, comment penser le care?

Pour ce 25e numéro, le collectif a ciblé plusieurs axes et angles d’approche qui pourraient servir d’inspiration pour proposer une création ou un texte critique :

  • Perspectives du care en santé
  • Violences obstétricales
  • Santé sexuelle (ITSS, endométriose, etc.)
  • Santé reproductive (interruption de grossesse, accès à la contraception, etc.)
  • Santé mentale
    Maladies chroniques (diagnostiquées ou non)
  • Expériences liées à la prise de médication
  • Expériences de la grossesse, de l’accouchement, de la parentalité
  • Expériences de pathologisation (grossesse et accouchement, transidentités, neurodivergences, etc.)
  • Expériences de décrédibilisation, de discrimination dans le milieu de la santé (sexisme et accusations d’hystérie, racisme médical, grossophobie médicale, capacitisme, accès aux soins d’affirmation de genre, effacement des expériences queer, etc.)
  • Accessibilité des soins (assurance maladie et citoyenneté, etc.)
  • Contrôle médical des corps (féminins, racisés, trans, etc.)
  • Perspectives des soignant·e·s (dissonances entre les pratiques et les valeurs, exploitation des travailleur·euse·s, conditions de travail, etc.)
  • Perspectives critiques sur la structure du système de santé (privatisation, etc.)
  • Pratiques marginalisées/pratiques et savoirs alternatifs sur le corps et la santé
  • (pratique sage-femmes, reconnaissance des savoirs expérientiels)
  • Pratiques / démarches de sécurisation culturelle
  • Discours santéistes : injonction à la santé, responsabilisation des individus pour leur santé, santé mesure de la moralité des individus
  • Etc.

Nous encourageons le partage de connaissances issues d’expériences vécues, ainsi que de savoirs perçus comme « alternatifs » ou non académiques. Tous les formats de contributions sont les bienvenus: illustration, photographie, bande dessinée, poésie, fiction, témoignage, entrevue, article, essai, critique… Considérant notre désir de publier le maximum de textes, veuillez noter que nous établissons une limite approximative de 5000 mots.

Nous demandons que les textes soient rédigés suivant un mode d’écriture inclusive uniforme. Vous pouvez vous référer au Guide d’écriture inclusive (2020) de la revue, mais nous accueillons aussi la créativité linguistique de toustes.

FéminÉtudes se positionne également sur le choix des textes et contributions en donnant la priorité aux personnes issues de l’intersection des marges. Nous invitons donc celleux qui sont à l’aise à nous mentionner leur(s) positionnement(s) et identité(s), avec l’optique de privilégier la publication de contributions réalisées par des personnes directement concernées par les enjeux qu’elles soulèvent.

Prenez également note que toutes les productions sélectionnées feront obligatoirement l’objet d’un processus de révision et/ou de réécriture.

Comme la sélection du contenu se fera de manière anonyme, nous vous demandons d’envoyer deux copies de votre texte dans le même courriel à l’adresse : feminetudes.textes@gmail.com: l’une avec vos coordonnées (nom, prénom, adresse courriel, téléphone) et l’autre non identifiée. Pour toute question ou demande de précision, nous vous invitons à nous écrire à l’adresse feminetudes.textes@gmail.com ou sur notre page Facebook.

Veuillez envoyer votre contribution à l’adresse feminetudes.textes@gmail.com avant le 5 septembre 2024.

Références mobilisées

Agin-Blais, M., Giroux, A., Guinamand, S., Merlet, É., Parenteau-L., C. et Rinfret-Viger, S. (2020). Guide d’écriture inclusive. FéminÉtudes, les auteurices.

Basile, S. et Brodeur Girard, S. (2021, 18 mars). Le «Principe de Joyce» et le droit de vivre en santé. Le Devoir.

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/597105/le-principe-de-joyce-et-le-droit-de-vivre-ensante

Lorde, A. (2007). Sister outsider : Essays and speeches. Crossing Press.

Mintz, S. B. (2013). Hurt and Pain: Literature and the Suffering Body. Bloomsbury.

Sontag, S. (1988). Illness as Metaphor. Farrar, Straus and Giroux.

Références supplémentaires

Ahmed, S. (2006). Queer phenomenology: orientations, objects, others. Durham: Duke University Press.

Anzaldúa, G., et Keating, A. (2002). This Bridge We Call Home: Radical Visions for Transformation. New York: Routledge

Bennett, J. (2010). Vibrant matter: a political ecology of things. Durham: Duke University Press.

Butler, J. (2006). Gender trouble: feminism and the subversion of identity. Routledge classics. New York: Routledge.

Butler, J. (2011). Bodies that matter: on the discursive limits of ‘’sex’’. Routledge classics. Abingdon, Oxon ; New York, NY: Routledge.

Cheng, A. A. (2001). The Melancholy of Race. Race and American Culture. Oxford: Oxford University Press.

Conseil des Atikamekw de Manawan et Conseil de la Nation Atikamekw. (2020). Principe de Joyce. https://www.atikamekwsipi.com/public/images/wbr/uploads/telechargement/Doc_Principe-de -Joyce.pdf

Crimp, D. (2004). Melancholia and Moralism: Essays on AIDS and Queer Politics. 1. MIT Press paperback ed. Cambridge, Mass: MIT Press.

Delvaux, M. et Bélanger, J. (2022). Les allongées. Héliotrope.

Frank, A. W. (2013). The wounded storyteller: Body, illness & ethics. University of Chicago Press.

Lambrichs, L. L. (2011). Le livre de Pierre: psychisme et cancer. Nouvelle éd. Paris: Éd. du

Seuil.

Lévesque, C. (2015). Promouvoir la sécurisation culturelle pour améliorer la qualité de vie et les conditions de santé de la population autochtone. Revue Droits et Libertés, 34(2), 16-19.

Muñoz, J. E. (2013). Disidentifications: Queers of color and the performance of politics (Vol. 2). U of Minnesota Press.

Preciado, P. B. (2023), Dysphoria Mundi. Grasset.

Federici, S. (2020). Par-delà les frontières du corps. Éditions divergences.

Gendron, K., Harel, S., Mavrikakis, C., et Millot, P. (2024). La réinvention des corps : une incursion organique dans les domaines de la culture et de la médecine. Presses de l’Université Laval.

 

 

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Pour citer cet argumentaire inédit

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FéminÉtudes (Revue féministe pluridisciplinaire), « Violences, savoirs et care : Qu'en est-il de la santé ? », Le Pan Poétique des Muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : ÉTÉ 2024 | NO III « Florapoétique », 1er Volet, mis en ligne le 21 août 2024. URL : 

http://www.pandesmuses.fr/noiii/feminetudes-pourleno25

 

 

 

 

 

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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 16:53

 

BONJOUR ! CE SITE CONTINUE PETIT À PETIT D’ÉDITER UNE PAGE INDIVIDUELLE À CHACUNE DE SES PERSONNES CONTRIBUTRICES DEPUIS LE LANCEMENT OFFICIEL DE LA REVUE « LE PAN POÉTIQUE DES MUSES » EN 2010. 

 

Crédit photo : Rachel Ruysch, » « Rosenzweig mit Käfer und Biene », 1741. Capture d'écran de l'image libre de droits disponible sur le site Commons.

 

 

EN COMPLÉMENT DE NOTRE « Index des auteurEs et artistes » :

VOUS ÊTES UNE PERSONNE QUI CONTRIBUE OU QUI A CONTRIBUÉ AU SITE WWW.PANDESMUSES.FR, LA RÉDACTION VOUS PRIE DE LUI FACILITER SA MISSION DE VOUS ACCORDER UN ESPACE DE VISIBILITÉ SUPPLÉMENTAIRE AU SEIN DU SITE QUI LISTE VOS CONTRIBUTIONS EN LUI ADRESSANT, SI POSSIBLE, VOTRE NOTICE BIOBIBLIOGRAPHIQUE MISE À JOUR AVEC OU SANS IMAGE(S). 

LA RÉDACTION VÉRIFIE VOTRE NOTICE, LA PARFAIRE OU LA RÉÉCRIT ET PEUT ÉGALEMENT LA TRADUIRE EN FRANÇAIS OU UNE AUTRE LANGUE PUIS PROCÈDE À SA PUBLICATION EN LIGNE ET L’ACTUALISE À CHAQUE FOIS OÙ CELA S’AVÈRE NÉCESSAIRE. 

DANS LE CAS OÙ VOTRE NOTICE A ÉTÉ ENTIÈREMENT RÉDIGÉE PAR UNE AUTRE PERSONNE PHYSIQUE OU PAR UNE PERSONNE MORALE, VEUILLEZ S’IL VOUS PLAÎT TRANSMETTRE À LA RÉDACTION SON AUTORISATION EXPLICITE DE PUBLICATION EN LIGNE OU EN VERSION IMPRIMÉE À TITRE GRATUIT).

 

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES COLLECTE DEPUIS LONGTEMPS, PAR DÉPÔT VOLONTAIRE, DES ŒUVRES, ARCHIVES ET VOIX DE SES AUTRICES, ARTISTES ET AUTRES PERSONNES CONTRIBUTRICES POUR LA BIBLIOTHÈQUE CYBÈLE DE L’ASSOCIATION SIÉFÉGP.

 

MESSAGE DU 27 FÉVRIER 2024

LE PAN POÉTIQUE DES MUSES

 

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Contribuer Appels à contributions
25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 15:25

N°15 | Poétiques automnales | Agenda poétique / Appels à contributions 

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Invitation à contribuer au numéro

 

dédié aux “Poétiques automnales”

 

 

 

Dina Sahyouni

 

 

Crédit photo : Capture d'écran d'une image de l'automne du site Commons, la photographie représente des feuilles mortes aux couleurs automnales.

 

Argumentaire

 

 

L'automne champêtre arrive à grands pas. L'automne aux paysages bucoliques, aux couleurs d'ocre et de feuilles jaunies, brunes et rousses est enfin là. Sa magie, sa sorcellerie et sa mélancolie sont là aussi…

L'automne est l'une est saisons les plus expressivement poétiques et l'une des plus puissantes et cela provient entre autres de la dimension mythique et binaire du symbolique de l'automne connue depuis l'antiquité et qui se perpétue de nos jours à travers des fêtes religieuses comme la Toussaint et pop-païennes comme halloween et trouve ses origines dans des liens étroits, complexes et similaires entre la vie humaine (plus particulièrement la psyché humaine) et la nature. Des mythes comme celui de Proserpine, celui de Perséphone (ou Coré qui est la fille de la déesse Déméter), celui de Fortuna représentée avec la Corne d'abondance (cornucopia ; ses récits mythiques et représentations artistiques, poétiques...) ou encore celui de Dionysos, donnent un aperçu de la richesse et l'ambivalence symboliques de cette saison.

L'automne charrie ainsi dans ses sillages des mythes, légendes, beautés, laideurs et nostalgies automnales. En d'autres termes, tout un univers ambivalent et poétique propice aux expressions poétiques, musicales et artistiques. Par ailleurs, des poètes et artistes ont exprimé à travers les siècles et les continents leur attachement esthétique, passionnel et poétique à la nature et spécifiquement à la saison automnale à travers des œuvres colorées et très variées allant de l'antiquité à nos jours. 

Cet automne de 2023 est bien chargé de beautés et des laideurs, il suffit de consulter l'actualité brûlante et mélodramatique pour s'en rendre compte.

L'importance de la nature en tant que source d'inspiration primordiale n'est plus vraiment à démontrer dans les créations artistiques et poétiques. Une « Naturopoétique » (voire « Éconaturopoétique » cf. DS.) est à l'œuvre dans le processus créatif, dans l'œuvre elle-même et en découle. Ainsi, nous pouvons parler de ce que l'on peut appeler les Poétiques automnales qui sont diverses en poésie et arts. Les explorer dans les œuvres poétiques et artistiques des créatrices, et par extension féministes et/ou d'un point de vue féministe chez les personnes créatrices dites LGBT+, en cette fin année bien difficile constitue un pan poétique nécessaire pour extérioriser et sublimer sainement nos sensations et affects surtout les négatifs tels amours perdus, craintes, fatigues, peurs, angoisses, colères, rages, désespoirs, déceptions, etc.

Pour ce faire, le médiapoétique féministe Le Pan poétique des Muses qui a modifié son agenda de cette fin d'année après la catastrophe terroriste du 7 octobre 2023, vous propose de participer à son dernier numéro de 2023 autour des poétiques automnales telles qu'elles s'expriment dans les œuvres des créatrices et personnes LGBT+.

On cite quelques pistes pour vous aider  à esquisser avec nous une cartographie foncièrement partielle et non exhaustive d'une ou plusieurs poétiques automnales :

Naturopoétique automnale

poétique des muses automnales (symboliques, féminines, masculines, etc.)

zoopoétique automnale

écopoétique automnale

poétique des beautés automnales

poétique des laideurs automnales

poétique des nostalgies automnales

poétique du lyrisme automnal

poétique du romantisme automnal

poétique du genre automnal

poétique du corps automnal

poétique du mythe automnal

géopoétique automnale

poétique de la culture POP de l'antiquité automnale

poétique du (éco)féminisme automnal

écopoétique de l'écocritique automnale

écopoéticocritique automnale

 

Vous avez carte blanche pour y participer dans la langue et sur le siècle de votre choix dans le dossier majeur thématique évoqué ci-haut ou dans le dossier mineur fixe et à travers une ou plusieurs de nos rubriques habituelles par des genres poétiques, artistiques, audiovisuels et des documents théoriques (articles, critiques, traductions, chroniques, biographies, etc.)

La date butoir pour adresser vos contributions à la rédaction de ce numéro a été fixée au 19 décembre 2023. 

La mise en ligne se fait au fil de la sélection des contributions par la rédaction jusqu'au 21 décembre 2023 compris.

Une personne externe à notre équipe peut nous soumettre de 1 à 3 documents différents pour chaque rubrique (originaux, traduits, transcrits des siècles passés, extraits, etc. et dans la langue et sur le siècle de son choix) et de 1 à 6 écrits poétiques ou oeuvres artistiques (originaux, traduits, transcrits des siècles passés, extraits, etc. et dans la langue et sur le siècle de son choix). Les contributions audiovisuelles sélectionnées bénéficient uniquement d'une parution numérique. Voir également la page Contribuer.

Nous mettons également à votre disposition trois exemples de poèmes transcrits et corrigés sur l'automne de Amélie Gex pour tout usage utile.

« GEX, Amélie (1835-1883), Poésies : le poème de l'année, cris dans l'ombre, échos épars, nouvelles paroles sur de vieux airs, en fermant le livre, 1875-1877 [Amélie Gex], Chambéry, Imprimerie Ménard (rue Juiverie, Hôtel d'Allinges), 1880/(1879), trois poèmes sélectionnés, transcrits et corrigés du volet « Le poème de l'année », respectivement pp. 27-30, 31 et 32-34. Ce recueil de poésies d'où proviennent les poèmes transcrits ci-dessous appartient au domaine public :

 

L'automne

 

« Dès que l'arbre a fini, le sillon recommence. »

Victor Hugo

 

Jeanne, voici venir l'automne

Frileux et richement paré

Du pampre jaune qui festonne

Son large manteau bigarré ;

 

 

Voici venir les froides bises,

Les matins pâles et brumeux,

Les ombres sur les plaines grises,

Le givre aux buissons épineux.

 

 

Le brouillard couvre la colline,

Ses bois et ses ravins profonds,

Comme la blanche mousseline

Dont tu voiles tes cheveux blonds...

 

 

Il court sur l'horizon bleuâtre...

Et des rochers gravit les flancs,

Comme fuit, sous le fouet du pâtre,

Un grand troupeau de moutons blancs ;

 

 

Des sapins verts les hautes cimes

Planent sur lui, sombres îlots,

Ainsi qu'on voit sur les abîmes,

Un rocher noir surgir des flots...

 

 

Un rayon sur leur front morose

Glisse et semble se balancer

Comme une longue écharpe rose

Qu'un filet d'or vient nuancer.

 

 

Sous les frissons de la froidure

La forêt change de décor ;

Les arbres pleurent leur parure,

Leurs larmes sont des feuilles d'or !

 

 

Sur les vallons et sur les plaines

Le soleil passe en souriant

Et va changeant ses verts domaines

En un beau tapis d'Orient... –

 

 

Jeanne, voici venir l'automne,

Voici les longs jours pluvieux ;

Des vents la plainte monotone

Est l'écho des tristes adieux...


 

– Adieu, chantent les pâles roses,

Au printemps, sur les églantiers,

D'autres que nous seront écloses

Et parfumeront vos sentiers !...

 

 

– Adieu, dit le pigeon rapide,

Je vais passer les grandes mers

Pour trouver un ciel plus limpide,

Des fruits dorés, des arbres verts !

 

 

– Adieu, répète l'hirondelle,

Là-bas j'aurai de plus beaux jours ;

Il faut du soleil à mon aile,

De chauds abris pour mes amours !... –

 

 

Ainsi le vent murmure et pleure,

Sous nos pauvres toits désolés,

Les adieux qu'envoient à chaque heure

Nos joyeux hôtes envolés !... –

 

 

Seul, le laboureur, la main pleine,

Dans le sillon, sitôt comblé,

Fait germer l'espérance humaine

En semant le grain de son blé !

 

 

Il semble sur ce point rustique,

Mouillé de pluie et de sueur,

Que Dieu fait d'une aube mystique

Planer la sereine lueur !

 

 

Grave et pensif, il va sans crainte,

Pontife humble et laborieux,

Recommander cette œuvre sainte

De l'avenir mystérieux ! … –

 

 

Jeanne, voici  venir l'automne,

L'horizon va se rembrunir...

La terre où tout tremble et frissonne

Semble ne plus se souvenir

 

 

De ces jours joyeux qui s'égrènent

Comme les perles d'un collier,

Que tous les étés nous ramènent

Que les hivers font oublier !

 

 

…...............................................................

…... Mais de la campagne déserte,

Comme un gage de renouveau,

Dieu fait croître la robe verte

Sous les plis de son froid manteau !

 

 

 

Fleur d'automne

 

 

Sous les frileux rayons d'un soleil automnal,

Dans les gazons flétris, une fleur vient d'éclore,

Humble et frêle, enfermant sous sa robe incolore

Le trésor ignoré d'un parfum virginal.

 

 

De novembre, bientôt, le souffle boréal,

Dans les bois, va chanter sa fanfare sonore...

Pauvre fleur ! tu voudrais pour quelques jours encore

Sentir de l'astre aimé le baiser matinal !

 

 

Et pourtant, dès demain, sous l'étreinte du givre,

Peut-être, il te faudra te pencher et mourir

Sans que de tes senteurs nul être ne s'enivre !...

 

 

Aux regards de l'amour n'osant point s'entrouvrir,

Que d'âmes, comme toi, fleurette, ont vu tarir

Leur sève printanière, et n'ont pu lui survivre ! ...

 

 

 

L'adieu aux hirondelles

 

« Tu vedrai lontane arene,

Nuovi monti, nuovi mari

Salutando in tua favella,

Pellegrina rondinella. »

Tommaso Grossi

 

 

Demain vous partirez, gentilles hirondelles,

Cherchant le ciel lointain des rivages dorés ;

Et sous les toits amis où grandirent vos ailes,

Ô chères infidèles,

Combien de pauvres cœurs vivront désespérés !

 

 

Demain vous partirez, toujours vives et folles,

Sans soucis, sans regrets, rêvant d'autres amours,

Songeant aux nids laissés, là-bas, sous les coupoles,

Aux douces brises molles,

Qui murmurent le soir sous les créneaux des tours.

 

 

Vers l'orient fleuri vous irez, oublieuses,

En fuyant, à plein vol, notre ciel embrumé,

Sur les minarets d'or, aux cimes lumineuses,

Pour vos ailes frileuses,

Chercher des matins clairs le rayon bien-aimé !

 

 

Là vous retrouverez le souffle qui caresse,

Comme un baiser d'amant, les fleurs du Saraï,

La mer bleue où la vague, en sa douce paresse,

Chante et roule sans cesse

Un rayon de soleil en son fantasque pli.

 

 

Vous aurez, pour dormir, la chanson des tsiganes

Et, pour vous éveiller, le cri des muezzins ;

Pour abri, le kiosque où rêvent les sultanes

Et l'ombre des platanes

Où se couchent, lassés, les chameaux abyssins...

 

 

… Et nous n'entendrons plus votre voix si sonore,

Lorsque l'aube sourit au travers de l'auvent...

Les jours gris de l'hiver, qu'un lent ennui dévore,

Seront plus lourds encore

Sans les bavards propos que vous jetiez au vent !

 

 

Mais le givre a blanchi le bord de la fenêtre ;

La bise a défeuillé les rameaux des tilleuls ;

Au bois, où l'aquilon s'en va gronder en maître,

Combien de nids, peut-être,

Où s'abritait l'amour, demain vont rester seuls !...

 

 

Partez, oiseaux, partez ! voici venir la neige ;

Notre azur est, hélas ! assombri pour longtemps ;

L'arbre chauve se tord sous le vent qui l'assiège,

Et chaque jour abrège

D'un soleil attiédi les retours inconstants.

 

 

Partez ! Il ne faut pas mêler à nos tristesses

L'insouciant bonheur des amours rajeunis...

Partez ! mais du foyer, passagères hôtesses,

Emportez les tendresses

Pour les verser, là-bas, sur le front des bannis ! …




 

 

© Argumentaire rédigé par Dina Sahyouni pour Le Pan Poétique des Muses.

 

***

 

 

Pour citer cet appel inédit à contributions

​​​​

Dina Sahyouni, « Invitation à contribuer au numéro dédié aux “Poétiques automnales” », Le Pan poétique des muses | Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : N° 15 | AUTOMNE 2023 « Poétiques automnales », mis en ligne le 25 octobre 2023. URL :

http://www.pandesmuses.fr/poetiquesautomnales

 

 

 

Mise en page par David

 

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