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Doux rêve ne durant
que quelques instants
Doux rêve ne durant que quelques instants
Je ne fais que rêver
D’être à tes côtés mon chéri adoré
Sous un ciel azuré
Couvrant une plage au sable doré
Moi, qui suis née sous une bonne étoile, un été.
Il me plaît d’être accompagnée
Par ta douceur mon bien aimé
En ta présence, toute ma peine disparaît
Surtout, quand, de tes bras, je suis bien entourée
Mon hiver devient un doux printemps
Et mon automne se transforme en une belle saison
En un si bel été, ma saison préférée
Il me plaît de songer à notre vie
Je l’imagine, je brûle d’envie
D’être sous le même toit, tous deux réunis
Sans l’amour, je ne serai pas en vie
Ce n’est pas qu’une sorte de rêveries
Mais un conte de fée qu’avec toi, je vis
Si chanceuse, je suis
Imagine sans l’amour, une vie
À mon goût ce n’est pas facile
À l’amour je suis docile
Voyager à en devenir errants
Se promener pieds nus au bord de l’océan
Raconter notre histoire d’amour, nos visions
Écrire un nouveau chapitre de notre évasion
À en devenir fou d’amour satisfaisant
Comme les abeilles dans les champs butinant
Le miel de notre folle étincelle
Sourires aux lèvres, en rouge se teintant
Les yeux brillants
Regards envoûtants
Ensorcelée par ces doux instants
Un peintre au loin, nous regardant
Pris son pinceau, nous en peignant
Nos âmes brûlantes le perturbaient
En nous voyant
Sous son pinceau ne pouvant dessiner
Notre étreinte l’a perturbé
Nos baisers se sont enflammés
Son pinceau gisant, troublé
Ne put continuer
Peintre au cœur aimant
Ne pouvant peigner nos lèvres s’embrasant
Corps entrelacés, moi, nue sous une robe moulée,
Et toi, torse nu face à l’océan, agité
Savourant la fraîcheur de nos sentiments
Rendant plaisir à nos cœurs brûlants
Si jaloux endiablé, l’innocent
Jetant son pinceau à l’océan
Si triste en peignant
Un amour qu’il ne put savourer auparavant
Un poète prit sa plume
Le temps que l’autre fume
Un beau texte sublimant
De lettres de noblesse
Décrivant un amour et une tendresse
Sous sa plume, les mots coulent abondamment
Je ne fus que les yeux ouverts rêver
Mon rêve ne dura que quelques instants
Le bonheur partit, je me sentis si attristée
Maman me réveilla et ma peine se réveilla
Le malheur dure l’éternité
Les bons moments ne durent jamais longtemps
Mon été devenait hiver
Et mon printemps ne dura pas éternellement
Depuis je ne fais plus de promenade
Au bord de l’eau de l’océan
Mon cœur bat la chamade
Et mes yeux deviennent larmoyants…
09-11-2020
***
Pour citer pour ce poème
Rana Alam, « Doux rêve ne durant que quelques instants », poème inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique| Reconfinement « Rêveries fleuries », mis en ligne le 24 novembre 2020. Url :
http://www.pandesmuses.fr/reveriesfleuries/ra-douxreve
Mise en page par Aude Simon
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