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Estrechar el interrogante |
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Estrechar el interrogante http://www.pandesmuses.fr/2016/04/Estrechar.html |
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Estrechar el interrogante |
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Estrechar el interrogante http://www.pandesmuses.fr/2016/04/Estrechar.html |
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Christine Gurtner s'est formée aux Arts Décoratifs de Strasbourg et à Esmod à Paris. Elle a longtemps côtoyé et œuvré dans le milieu de la haute couture avant de devenir professeur à la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. C'est dire que son parcours explique sa quête sur la toile quant à cette seconde peau qui n'est autre que le vêtement qui cache et révèle dans le même temps le corps féminin. Peu importe la personne qui revêt la robe ou le manteau, celle-ci n'a pas de tête ! À n'en pas douter c'est le port qui compte car l'objectif de Christine Gurtner est d'élever le vêtement au rang d'art.
Ainsi la petite robe noire cintrée est-elle magnifiée par les perles noires lustrées d'un long collier qui réverbèrent la lumière. « Le manteau de paradis » ou « Le pull vert » laissent entrevoir des fragments de corps, les pieds finement chaussés en noir semblent prêts à danser ou même à faire des pieds-de-nez sur les toiles… Car l'humour décalé fait aussi partie de la panoplie de l'artiste ! Le chapelet dont l'extrémité n'est autre qu'un petit revolver est un clin d'œil à l'un de ses anciens élèves, Baptiste Viry, aujourd'hui directeur artistique chez Emmanuelle Khanh.
Les sacs immenses, véritables boîtes de Pandore, les gants assortis sont autant d'accessoires indispensables pour mettre en scène une esthétique où ces femmes rêvées traversent le tableau et notre imaginaire, emportant nos fantasmes dans leur sillage…
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Une lueur dans les ténèbres
Hommage à Éva Fahidi
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Éva Fahidi a survécu aux horreurs indicibles d'Auschwitz où elle a perdu 49 membres de sa famille... Aujourd'hui cette Hongroise nous subjugue car à 90 ans elle monte sur scène pour danser ce qu'elle n'a pu dire par les mots en affirmant qu' « il n'est jamais trop tard » !
À l'occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste et commémorée le 27 janvier dernier, Éva Fahidi a dansé « l'âme des choses » titre de l'ouvrage qu'elle a rédigé pour exorciser son passé.
Mais c'est surtout avec la danse qui n'est autre que le prolongement de la pensée et de la mémoire par le corps qu'elle en dit le plus long sur son vécu et qu'elle a pu enfin se déclarer « libérée du poids de la haine ». Après 50 années de silence, son duo avec Emese Cuhorka, dansé à guichets fermés, lui a redonné de nouvelles sensations qu'elle croyait à jamais perdues...
Cette expérience qui tient d'une forme de renaissance, Éva Fahidi a voulu la partager avec son public ému aux larmes auquel elle a crié : « Je suis vivante et j'aime la vie » !
À nous de perpétuer ce cri de lumière venu du fond des ténèbres, à nous d'y faire écho, à nous de danser à notre tour pour défier nos peurs, à nous de chorégraphier dans le poème cette grâce qui n'a de cesse de nous mettre au monde !
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http://www.pandesmuses.fr/2016/04/une-lueur.html Une lueur dans les ténèbres. Hommage à Éva Fahidi |
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Au bord de notre cri, Femme démone,Habitante de l'errance,Jamais je ne suis entière, Le vertige d'être& Signes invisibles |
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Femme démone
reine des pommes
la parole je te donne
siffla le serpent
en ouvrant tout grand
les portes du temps
Eve ne se fit pas prier
elle descendit de son pommier
avec un plein panier
de fruits défendus
la cuisse fendue
et la langue bien pendue
pour offrir au verbe
trop longtemps acerbe
la part belle de sa superbe
Passées les portes du silence
il y avait le vide et l'absence
qui emplissaient les lieux
de ces signes invisibles aux yeux
mais qui font danser les âmes
même les plus profanes
parfois le murmure de l'eau
dans le poème à peine éclos
devenait cette chanson de lumière
où le visage de ma mère
découpait une petite fenêtre
où je venais renaître
d'autres fois les ombres
descendaient en nombre
pour se mettre en ligne
dans le corps de ma rime
afin que toujours j'écrive
sur les bords de l'autre rive
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« Au bord de notre cri », « Femme démone », «Habitante de l'errance », « Jamais je ne suis entière », « Le vertige d'être » & « Signes invisibles », Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique « Megalesia 2016 » [En ligne], mis en ligne le 15 avril 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/04/signes.html |
Mis en ligne par c. Bontron.
LE SITE « PANDESMUSES.FR » DEVRA BASCULER EN HTTPS DÈS LA FIN DE SA MAINTENANCE ET LE COMPTAGE DE SES PAGES À ACTUALISER. CELA PRENDRA DES MOIS VOIRE UN AN. NOTRE SITE AURA AUSSI UN THÈME GRAPHIQUE UN PEU DIFFÉRENT DU THÈME ACTUEL. POUR UNE MAINTENANCE À COMPTER DU 20 OCTOBRE 2023. CETTE OPÉRATION POURRAIT PERTURBER VOIRE RALENTIR LA MISE EN PAGE DE NOUVEAUX DOCUMENTS. MERCI BIEN DE VOTRE COMPRÉHENSION !
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