17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 09:20

 

Œuvre reçue par LPpdm et classée dans

le catalogue de la Bibliothèque Cybèle de la SIÉFÉGP


 

À propos de
Voix/voies poétiques vers... À la rencontre de l'autre
Sous la direction de Marcella LEOPIZZI  et Mario SELVAGGIO
Préface de Giovanni DOTOLI aux éditions Hermann, 2016, 274 p.

 

Œuvre collective avec

Jacques ANCET, Camille AUBAUDE, Nicole BARRIÈRE, Michel BÉNARD, Régine BLAIG, MESCHONNIC, Hédi BOURAOUI, Claudia CANU FAUTRÉ, Francis CATALANO, Maggy DE COSTER, Rome DEGUERGUE, Francesca DOSI, Giovanni DOTOLI, Jacques-François DUSSOTTIER, Christophe FORGEOT, Constantin FROSIN, Thomas ILDA, Sylvie JACOBÉE BIRIOUK, Éric JACOBÉE SIVRY, Simon LAMBREY, Marcella LEOPIZZI, Henri MESCHONNIC, Anne MOUNIC, Patrick NAVAÏ, Odette BEAUDRY (ODE), Mario SELVAGGIO, Salah STÉTIÉ, Sergio VILLANI.

 

Ce livre a été publié avec le concours de l'Université de Bari Aldo Moro, Département des Arts et Lettres Langues Cultures Italien Études comparatives, Projet IDEA Jeunes Chercheurs 2011

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Extrait

CAMILLE AUBAUDE

Poétesse et essayiste

UN ABSOLU DE L'AUTRE

« L'écriture et l'étude laissent un contente- ment de soi qui nous demeure plus longtemps que les plaisirs des sentiments » (Louise Labé). « Les femmes ne doivent pas écrire, j'écris pourtant » (Marceline Desbordes-Valmore).

Dès le XIIe siècle, Marie de France et les femmes troubadours lèguent à l'histoire littéraire des œuvres poétiques de très haut niveau, montrant que la femme qui écrit, mais est « l'Autre » de la littérature, est toujours là.

À la fin du XIVe siècle, Christine de Pisan s'initie aux formes poétiques médiévales, qu'elle s'approprie de façon exhaustive pour exprimer, écrit-elle, « Ce que je sentais et savais dans mon être de femme ». J'irai rappelé cette « parole de l'Autre » dans Lire les femmes de lettres (1993), choisissant cette dénomination plutôt que des barbarismes facilement démodés. Quand Patricia Godi, angliciste, spécialiste de Sylvia Plath, m'a invitée au premier colloque international sur les femmes poètes, « les Voi(es)x de l'Autre », qu'elle organisait avec Caroline Andriot Saillant à l'Université de Clermont Ferrand, ce fut l'occasion de préciser les choses. En me demandant de convier des poétesses contemporaines, Patricia Godi rappelait : « Dans l'introduction du Deuxième sexe, Simone de Beauvoir définit la situation de la femme par rapport à l'homme en ces termes : « Il est le sujet, il est l'Absolu : elle est l'Autre ». La notion d'« Autre » semble s'appliquer tout particulièrement à la position des femmes dans la tradition poétique. »

La femme est la « muse », posture féconde et aisée, et l'homme s'évertue à créer, pour rendre compte de cette évidence, lui rendre hommage, la conforter dans son idéalité. La Poésie est féminine, le Poète est un homme. Malheur à celui qui n'accepte pas cette loi, il s'y confrontera comme à une roche glissante et coupante, qui l'écorchera au lieu de lui servir d'appui. Le rapport est le même qu'en psychanalyse : la mère accueille, le père renvoie au monde. Baudelaire, Nerval, ils ont tous répété : « La femme réelle révoltait notre ingénuité. Elle doit être déesse ou actrice ». Ils ont écrit, voire sur-écrit, les modalités de leur désir pour la femme. La fuir, c'est la remplacer par une figure fantasmagorique : un absolu de l'Autre.

(Cf. pp. 161-162, extrait reproduit avec l'aimable autorisation de l'autrice Camille Aubaude et son éditeur).

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Note de lecture

 

Cet ouvrage combine, à l'instar de la revue féministe Le Pan poétique des muses les théories et les pratiques poétiques pour en faire une vision unie et multiple de la poéticité. Des « essais critiques » sont ainsi suivis par des poèmes en vers et en prose. Le visage multiple de cette œuvre rappelle ainsi la diversité de l'autre/l'Autre. Ce périple poétique mène les poètes et les essayistes à la redécouverte de la poésie car la poésie est la voix de l'autre...

Dans la préface du livre, Giovanni Dotoli part de l'apport d'Henri Meschonnic à l'histoire de la poésie pour esquisser une étude ingénieuse sur l'art poétique. C'est ainsi que l'on découvre grâce à lui que la « poésie a le sens du monde, qu'elle habite à tout moment, et à toute parole, du mystère et de l'avenir. À l'écoute de l'autre Ŕ tous les autres Ŕ, elle se présente comme la voix de l'Être. », que « [l]e poème est une gnose, une vision de l'autre suprême, Dieu. Le mystère de la terre ouvre quelque part ses secrets. L'Autre Ŕ le vrai : Dieu Ŕ devient amour, ouverture, antidote au mal d'exister, lieu d'interrogation. Arthur Rimbaud a-t-il encore une fois raison ? « La vraie vie est ailleurs » ? Ailleurs et autre deviennent l'Un, union avec Dieu, expérience divine. Ce n'est pas de l'extase. C'est la condition de l'Être. Ce n'est même pas de la vérité métaphysique. C'est la vérité et c'est tout. La poésie conduit au divin. Le Corps Mystique n'appartient pas seulement à la religion chrétienne. Le poète le sait très bien. Il pratique la voie-voix du corps, du sien et de l'autre. » et que « Toute recherche est une utopie, indispensable pour vivre. Érasme l'a compris il y a cinq siècles. Aristote et Platon aussi, au début de l'ère moderne, dont il faut déplacer le commencement de plus de deux mille ans. Le divin est l'autre par définition, mais un autre à nous, au poète, au poème. La poésie est un acte sacré, une phénoménologie de l'Être. Le poète est un inventeur de Dieux et de sacré. »

 

 

Les éditeurs scientifiques expriment dans l'« Introduction » leur souhait de voir se développer les études sur Henri Meschonnic par le biais de ce livre. Le périple poétique entrepris pour rencontrer l'autre devient l'odyssée de la voix : la poésie est la voix et la voix c'est la voie de l'autre... Divisé en deux parties, la première réservée aux essais, quant à la deuxième partie, elle est dédiée aux poèmes versifiés et en prose, ce livre explore les territoires de la géopoétique de l’altérité, ses concepts et percepts sans lui imposer de frontières, ni d'impératifs.

L'essai de Camille Aubaude dont on rapporte ci-dessus un extrait, traite de la voix de la poétesse, de la nécessité de considérer une femme comme une créatrice et non seulement comme une muse inspiratrice et une compagne de poète. Les essais et les poèmes des auteur-e-s se succèdent au fil des pages pour célébrer l’altérité et pour souligner l'importance de la poésie et des poètes (hommes et femmes) dans nos sociétés contemporaines.

Pour citer ce texte

Dina Sahyouni « À propos de Voix/voies poétiques vers... À la rencontre de l'autre, sous la direction de Marcella LEOPIZZI et Mario SELVAGGIO, préface de Giovanni DOTOLI aux éditions Hermann, 2016, 274 p. », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre spéciale édition 2016 [En ligne], mis en ligne le 17 octobre 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/voix-voies.html

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Le Pan poétique des muses - dans La Lettre de la revue LPpdm
15 octobre 2016 6 15 /10 /octobre /2016 15:16

 

Œuvre reçue par LPpdm et classée dans

le catalogue de la Bibliothèque Cybèle de la SIÉFÉGP


 

Catherine Gil Alcala
James Joyce Fuit… Lorsqu’un Homme Sait Tout à Coup
Quelque Chose suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine
aux éditions La Maison brûlée, coll. Poésie-Théâtre, 108 p., 13 €

Couverture de l'éditeur illustrée par la dramaturge

© Crédit photo : couverture de l'éditeur illustrée par Catherine Gil Alcala

Présentation de l'éditeur

 

Ça commence par parler, acter sans sujet, par la perte d’identité… La fuite d’une révélation qui implose, laissant place à l’hallucination dans une ville aux façades de cinéma qui s’effondrent. Alors il renaît à travers l’amour d’une actrice, réinvente un monde, s’invente des noms de poètes, James Joyce, Henri Michaux, Antonin Artaud, Arthur Rimbaud, comme les fous qui s’appellent Napoléon.

Lors d’une promenade sur la Muraille de Chine comme sur le fil du rasoir, Buck Mulligan et Humpty Dumpty inventent en « chinois » un dialogue entre James Joyce et Lewis Caroll. Ils se répandent en bavardages pour tuer le temps ou pour retarder le moment de l’angoisse qui les disloque en une multitude de personnages pour une mise en pièces du théâtre (présentation reproduite du site de l'éditeur).

 

Dramaturge

Catherine Gil Alcala : a longtemps navigué entre plusieurs disciplines, la poésie, le théâtre, la performance, la musique, les arts plastiques… Expérimenter en toute liberté pour traduire le langage de l’inconscient, des rêves, de la folie… qui sont ses obsessions, ses thèmes de prédilection. Depuis quelques années, elle privilégie l’écriture, plusieurs de ses textes ont été joués au théâtre ou ont fait l’objet de performances musicalo-poétiques. Maelström excrémentiel, son poème érotique surréaliste, a été représenté au Théâtre des Déchargeurs et au festival d’Avignon. Elle a conçu une expo-performance de ses poupées et de ses poèmes : Doll’art ou les Épopées de Pimpesouée, dans le cadre du Festival Fou et du Festival Meuf’elle, et au Musée du Montparnasse des performances musicalo-poétiques à partir de ses aphorismes Les Contes défaits en forme de liste de course. Sa pièce James Joyce fuit… Lorsqu’un homme sait tout à coup quelque chose a été représentée au 59 Rivoli dans le cadre des Nuits blanches. En 2015, elle publie aux Éditions de la Gare, Une Nouvelle ville, vie… dans l’ouvrage collectif Bocal urbain / Vivre la ville demain, et aux Éditions La Maison brûlée : James Joyce Fuit… Lorsqu’un homme sait tout à coup quelque chose suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine, et en janvier 2016 : La Tragédie de l’Âne suivi de Les Farces Philosophiques (présentation reproduite du site de l'éditeur).

 

Détails techniques

Titre : James Joyce Fuit… Lorsqu’un Homme Sait Tout à Coup Quelque Chose

suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine

Auteure : Catherine Gil Alcala

Éditions : La Maison brûlée

Collection : Poésie, théâtre

Illustratrice : Catherine Gil Alcala

Date de parution : 22 décembre 2015

Format : broché

Dimensions : 13 x 19 cm

Nombre de pages : 108 p.

Prix : 13,00 € TTC

ISBN : 979-10-93209-01-2

Site de l'éditeur : http://www.editionslamaisonbrulee.fr/produit/produit-james-joyce-fuit/

Quelques extraits disponibles sur le site de l'éditeur

Lire des extraits du livre / Voir la vidéo du spectacle

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Pour citer ce texte

LPpdm, « Catherine Gil Alcala, James Joyce Fuit… Lorsqu’un Homme Sait Tout à Coup Quelque Chose suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine aux éditions La Maison brûlée, coll. Poésie-Théâtre, 108 p., 13 € », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Lettre spéciale édition 2016 [En ligne], mis en ligne le 15 octobre 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/gilalcala.html

 

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 12:12

 

n°6|Événement poétique 2016

 

Un pan de poèmes pour Toutes à l'école 2016

 

Crédit photo :  La leçon difficile (1884),

William-Adolphe Bouguereau (1825-1905), domaine public, image trouvée sur Wikipédia 

 

ISSN = 2116-1046

Revue féministe,  internationale &

multilingue de poésie entre théories & pratiques

diffusée en versions électronique

(apériodique) et imprimée (4 numéros par an)

Le Pan poétique des muses (Imprimé)
ISSN 2492-0487

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© www.pandesmuses.fr  

Comité de rédaction : Khris Anthelme, Camille Aubaude, Cyril Bontron, Laure Delaunay, Eric Guillot, Mario Portillo Pérez, Dina Sahyouni, Nelly Taza & Françoise Urban-Menninger. Sélection & réalisation technique : Anna Perenna, Cyril Bontron. Contacts : contact@pandesmuses.fr & contact.revue@pandesmuses.fr

 

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Sommaire

Camille Aubaude 

Jérôme Aviron

 

  Carole Clotis

 

Marceline Desbordes-Valmore

Dina Sahyouni

Anaïs Ségalas

 

 

Avertissement : Le Pan poétique des muses s'est métamorphosée en périodique imprimé de 4 numéros par an, continue aussi à publier a-périodiquement sa version (différente) en ligne. La Lettre du Ppdm prend désormais un rôle important dans nos publications en ligne, n'hésitez plus donc à y contribuer. Vos contributions peuvent être choisies pour figurer dans nos numéros imprimés. Notre site héberge également et pour une durée indéterminée l'association SIEFEGP et ses publications. Belles rencontres poétiques au fil de nos pages !

Au plaisir de vous lire et de vous publier,
Rédaction de la revue LPpdm,
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Astartê (alias Dina Sahyouni éd.), Un pan de poèmes pour Toutes à l'école, aux éditions Pan des muses, coll. Flora, 2015

 

© Tous droits réservés             Lettre n°8

                                 

                                Le Pan poétique des muses - dans Événements poétiques
                                11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 12:09

                                 

                                Poème pour Toutes à l'école

                                Événement poétique 2016


                                 

                                L'orpheline

                                 

                                Anaïs Ségalas

                                (née en 1819, décédée en 1895) 
                                Poème transcrit par DS

                                 

                                 
                                 
                                Morts tous deux !.. Malgré moi, je les cherche, j'appelle ;
                                Et cependant je vis emporter mes trésors !
                                Mon bonheur les suivit… Oh ! Mon culte est fidèle ;
                                Laissez couler mes pleurs, car c'est l'encens des morts !
                                 
                                Ils m'aimaient tant !… ma mère avait mille caresses
                                Pour sécher une larme ! Au coin du feu joyeux,
                                Mon père, en la raillant de ses douces faiblesses,
                                Me grondait de la voix, me caressait des yeux.
                                 
                                Enfants au front riant, au regard qui flamboie,
                                Vous avez vos parents, ces célestes appuis ;
                                Leurs baisers du matin, qui font les jours de joie,
                                Et leurs baisers du soir, qui font les douces nuits !
                                 
                                Tenez, je suis jalouse !.. Oh ! tout brille et s éclaire :
                                Le matin, le soleil fait entrouvrir la fleur ;
                                Moi, je n'ai plus, hélas ! cet amour d'une mère,
                                Qui faisait au réveil épanouir mon cœur !
                                 
                                Ô Dieu, que j'ai cherché leurs figures aimées,
                                Que j'ai frappé de fois à leurs portes fermées !..
                                Quand la mort me les prit, tout en pleurs au foyer,
                                Moi, j'appelai ma mère avec des cris d'alarme ;
                                Mais ce fut la première larme
                                Qu'elle ne vint pas essuyer !
                                 
                                Je regardais partout avec des yeux avides ;
                                Mais plus rien d'eux ! leurs lits, leurs fauteuils étaient vides.
                                Rien, pas même leur ombre !.. Et folle de douleur,
                                Je courais demandant ces amis invisibles ;
                                Il restait sur les murs deux portraits insensibles,
                                Deux portraits vivants dans mon cœur.
                                 
                                Je me sentis mourir… À mon lit de souffrance,
                                On venait me soigner avec indifférence,
                                Des mains, jamais de l'âme ! Où te cachais-tu donc,
                                Toi qui laissais tomber, pour apaiser ma fièvre,
                                Une goutte d'eau sur ma lèvre
                                Avec un baiser sur mon front ?
                                 
                                Puis il fallut quitter cette maison sacrée,
                                Tous ces meubles empreints de leur trace adorée ;
                                La chambre où j'essayai mes pas, faible roseau ;
                                Ce foyer de famille, où s'asseyait mon père ;
                                Ces échos tout remplis de la voix de ma mère
                                Et des chansons de mon berceau !
                                 
                                Mon Dieu ! ces étrangers qui sous leur toit nous gardent
                                Froidement, sans amour, dont les yeux nous regardent
                                Et ne nous aiment pas ; c'est presque l'abandon !
                                Des étrangers, ce sont des âmes sans faiblesses,
                                Des cœurs secs, des mains sans caresses,
                                Ce sont des lèvres sans pardon !
                                 
                                Hier on me mena dans le grand cimetière ;
                                On me dit : « Ils sont là, froids, muets sous tes pas ;
                                Ces fronts que tu baisais vont tomber en poussière,
                                Car tout s'anéantit. » Je ne comprenais pas.
                                 
                                Puis, me montrant les cieux, on dit : « Fais ta prière :
                                Ils t'attendent là-haut, dans ces pays de feu,
                                Où remonte l'amour, d'où descend la lumière. »
                                Alors je compris, ô mon Dieu !
                                 
                                Je regardai le ciel qui prend ce qui succombe,
                                Et conserve du moins, quand la terre détruit…
                                Ô mon Dieu, que c'est beau le ciel sur une tombe !
                                Comme un second soleil l'espérance y reluit !
                                 
                                Là j'aurai leurs baisers, leur tendresse suprême,
                                C'est mon foyer divin, c'est mon toit paternel :
                                Le ciel c'est maintenant la demeure où l'on m'aime,
                                Laissez-moi regarder le ciel !
                                 
                                 
                                 
                                Ségalas, Anaïs, Enfantines : poésies à ma fille,  Paris, Veuve L. Janet, 1845, 1 vol, 271 p.), 4ème  édition, portrait rapporté, in-18, domaine public, Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-33096, pp. 189-195, url : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688401x

                                ***

                                 

                                Pour citer ce poème

                                Anaïs Ségalas, « L'orpheline », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : n°6|Événement poétique 2016 « Un pan de poèmes pour Toutes à l'école » [En ligne], mis en ligne le 11 octobre 2016. Url : http://www.pandesmuses.fr/2016/10/orpheline.html

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                                Le Pan poétique des muses - dans Événements poétiques

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                                • Biographie de Monique CHARLES-PICHON
                                  Biographie & publications disponibles numériquement Monique CHARLES-PICHON Agrégée de philosophie, docteur en psychologie, autrice, romancière & poétesse © Crédit photo : Portrait photographique de l’autrice Monique CHARLES-PICHON. Agrégée de philosophie,...