2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 17:32

Événements poétiques | ReConfinement | Rêveries fleuries | Jour 4

 

 

 

 

 

 

Rêverie 

 

 

 

 

 

 

 

Clara Reynard

 

Poème choisi & transcrit pour cette revue par Dina Sahyouni

 

 

 

 

Crédit photo : Grandville (de), "La reine des fleurs, fleurs animées", domaine public, image Commons.

 

 

 

L'extrait présent ci-dessous provient de REYNARD, Clara, Sur la grève : rêveries / par Mlle Clara Reynard, Paris, Typographie de Plon Frères, imprimeurs de l'empereur, 8, rue Garancière, MDCCLV/1855, pp. 51-55. Le recueil est tombé dans le domaine public.

 

 

Le doux printemps fait éclore

Et colore

Des fleurs les riches moissons ;

Quand avril à Trifontaine

Nous ramène,

Elles parent les buissons.

 

 

Comme un nid caché dans l'ombre

D'un bois sombre,

La plus belle des villas

Se dérobe gracieuse

Sous l'yeuse,

Et se voile de lilas.

 

 

Sur sa façade, où se penche

La fleur blanche

Du suave et pur jasmin,

Des touffes de giroflées

Déroulées

S'inclinent sur le chemin.

 

 

Dans leurs corolles ambrées

Et lustrées

L'abeille aime à se poser ;

Elle bourdonne et voltige

Sur la tige,

Qu'elle cherche et va baiser.

 

 

L'aubépine, dont l'haleine

Dans la plaine

Verse ses parfums divins,

Voit ses grappes, dont la brise

Est éprise,

D'ombre couvrir les ravins.

 

 

Du bocage solitaire

Le mystère

Semble avoir fait son séjour.

Tout resplendit, tout scintille ;

La charmille

Invite à parler d'amour.

 

 

Le saule de l'onde pure

Qui murmure

Effleure le clair miroir,

Et pour rêver, sous la branche

Qui se penche

Le poète aime à s'asseoir.

 

 

Là, de sa muse fidèle

Qui l'appelle

Il entend la douce voix.

Pour s'inspirer il s'enivre,

Seul et libre,

Des âcres senteurs des bois.

 

 

Vers le parc de Trifontaine

Tout l'entraîne ;

Il voudrait dans ce beau lieu

Se construire un ermitage

De feuillage

Pour aller adorer Dieu.

 

 

Là, dans une paix profonde,

Loin du monde,

À jamais s'ensevelir,

Et passer dans la prière

Sur la terre

Sa vie à se recueillir.

 

 

La prière du poète

Semble faite

Pour désarmer l'Éternel.

Elle apaise, elle console,

Puis s'envole

Radieuse vers le ciel.

 

 

Grâce à sa sainte influence,

L'espérance

Bien souvent tarit nos pleurs.

C'est un bienfaisant dictame

Qui de l'âme

Endort toutes les douleurs.

 

 

 

***

 

Pour citer ce poème

 

Clara Reynard, « Rêverie »,   poème extrait de REYNARD, Clara, Sur la grève : rêveries, (1855), choisi et transcrit par Dina Sahyouni Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Événement poétique| Reconfinement « Rêveries fleuries », mis en ligne le 2 novembre 2020. Url :

http://www.pandesmuses.fr/reveriesfleuries/cr-reverie

 

 

Mise en page par David Simon

 

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LE PAN POÉTIQUE DES MUSES - dans Reconfinement
2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 15:47

Hommage poéféministe | Articles, pensées, réflexions lettres ouvertes & témoignages

 

 

 

 

 

 

 

Le bonheur primitif de l'homme,

 

 

ou les rêveries patriotiques (extrait)

 

 

 

 

 

 

 

Olympe de Gouges

 

Texte choisi, transcrit, remanié & mis en français moderne pour cette revue par Dina Sahyouni

 

 

 

​​​​​​​​​​​​​​​​​Crédit photo : "Ciel bleu en Touraine", domaine public, Commons. 

 

 

Ce texte présent ci-dessous est un extrait de GOUGES, Olympe de, Le bonheur primitif de l'homme, ou Les rêveries patriotiques, à Amsterdam, et se trouve à Paris, Chez Royer, Libraire, quai des Augustins, et chez Bailly, Libraire, barrière dès Sergens, rue Saint-Honoré, 1789, pp. 1-7. L'opus en question appartient au domaine public.

 

 

 

Le Bonheur primitif de l'Homme ou les rêveries patriotiques

 

 

    Je me suis peut-être égarée dans mes rêveries : il fallait en effet m'écarter de mon but pour remplir ce titre. J'étendrai mes réflexions d'après mes simples connaissances, et la nature, de qui je tiens tout, me guidera dans mon entreprise. Mon projet est périlleux, cette entreprise est hardie ; mais dussé-je être forcée moi-même à reconnaître mes erreurs et mon impuissance, je parlerai.... J'examinerai indistinctement tout ce qui caractérise les sottises de l'homme depuis qu'il a perdu son bonheur. Je l'observerai dans ses plaisirs, son ambition, ses tourments, son hypocrisie, sa scélératesse, et ses espérances.

 

   Dans cette matière, il faudrait avoir l'art et le génie de Rousseau,

qui montre partout l'homme instruit et l'homme de la nature. Cependant ses opinions n'en ont pas moins excité la critique ; et lorsqu'on devait élever un autel à sa mémoire plusieurs productions religieuses ont cherché à la ternir : mais elle est gravée en caractères ineffaçables au temple de la Gloire. Voltaire, ainsi que bien d'autres, ont-ils voulu perdre le monde ? Non, sans doute ; ils avaient leurs principes ; ils étaient libres de les proposer : mais malheur à celui qui prétend condamner l'opinion d'autrui, et qui a le vain orgueil de se persuader que la sienne seule est bonne, et qu'elle doit être adoptée.

Si l'homme n'a pas la liberté de penser, il faut donc lui ôter la raison. Nous croyons tous voir la même vérité, quand tous nous voyons différemment. Il en est ainsi des Religions. Que de cultes divers ! Mais le vrai Dieu, tel que l'on doit se l'imaginer, est, ce me semble, un Dieu généreux et bienfaisant ; il laisse prospérer toutes les Nations, sous quelque forme que l'on veuille l'adorer. Quelque bizarrerie que les hommes puissent mettre dans les vœux qu'on lui adresse, ces vœux n'en vont pas moins à lui. Seul être suprême, il ne peut les partager avec personne. Cependant ; que de maux la Religion n'a-t-elle pas produits ! que de contestations ne causera-t-elle point encore ! L'homme est-il assez généreux pour être juste ? Mais, pour le trouver tel, il faudrait le faire remonter au temps primitif. Malgré tous les raisonnements que l'on a faits sur cette matière, je n'entrevois aucune marque certaine, aucune notion bien fondée, qui me prouvent que l'homme ait été sans génie, sans justice, et sans humanité dans sa première origine.

 

    Les Auteurs les plus anciens ont peint différemment les mœurs des premiers hommes. Les modernes ne les ont pas moins dénaturées, en voulant cependant les placer près de la Nature. Que d'opinions différentes ! que de systèmes opposés les uns des autres ont paru ! D'après ces observations, on peut douter des lois et des mœurs des premiers hommes, puisque les plus éclairés n'ont point été d'abord à ce sujet. Je veux moi, ignorante, essayer de m'égarer comme les autres. Et qui sait si je ne rencontrerai point la vérité ? Alors, quel sera l'être assez hardi pour dire que je me suis trompée ? S'il en existe, ce dont je ne répondrai pas, je le déclare d'avance pour le plus fou et le plus insensé. Nous disserterons sur cette matière et nous combattrons nos folies.

J'admire l'homme dans ses vastes desseins ; mais quand je l'examine avec ses erreurs et ses sottises, il me fait pitié. Le moderne le plus instruit peut-il se croire plus merveilleux et plus grand que l'homme qui sortit des mains de la Nature ? Ah ! sans doute il a dégénéré ; et si Dieu lui-même a pétri l'homme et la femme, ces deux modèles devaient être parfaits. Si nous descendons directement de ces deux mortels, les hommes ne vivaient point comme les brutes : ils ne bâtirent pas d'abord des palais, mais des cabanes aussi agréables et sans doute plus saines que ces espèces de prisons somptueuses que les arts et le luxe ont créées.

 

    Il est à croire que le premier homme porta avec lui l'esprit, le génie, les sciences, les talents, les vices, et les vertus ; à moins que Dieu, avant de créer l'homme, n'eût semé tout cela sur la terre, et qu'il lui eût dit, en l'animant : Cherche, et tu trouveras ce qui te convient.

 

    Voilà, selon que je le présume, quels sont les différents systèmes des Philosophes. Si l'on en croit Jean-Jacques dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, l'on verra que, d'après ce fameux Écrivain, l'homme a souffert des siècles pour parvenir au degré où il est ; que tantôt il l'élève dans son état naturel, et que parfois il l'avilit. Jean-Jacques avait trop de lumières pour que son génie ne l'emportât pas trop loin, et c'est peut-être ce qui l'a empêché de saisir le véritable caractère de l'homme dans le temps primitif ; mais moi, qui me ressens de cette première ignorance, et qui suis placée et déplacée en même temps dans ce siècle éclairé, mes opinions peuvent être plus justes que les siennes. Tant de lumières et de savoir n'ont pas produit le bien qu'ils ont coûté. Aussi je vais prendre l'homme sortant des mains de la Nature, le faire monter au degré où il est parvenu, et le faire entrevoir dans l'état où il pourrait retomber.

 

 

***

 

Pour citer ce texte

 

Olympe de Gouges, « Le bonheur primitif de l'homme, ou les rêveries patriotiques (extrait) »,   texte extrait de GOUGES, Olympe de, Le bonheur  primitif de l'homme ou les rêveries patriotiques, 1789, choisi, transcrit, remanié et mis en français moderne par Dina Sahyouni Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiquesHommage poéféministe au professeur Samuel Patymis en ligne le 2 novembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/21octobre/g-bonheur

 

 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 12:34

Hommage poéféministe | Textes poétiques  

 

 

 

 

 

« Dites à mes enfants que je les aime »

 

 

 

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

​​​​​​​​​​​​​​​​​Crédit photo : Peinture de rosaire, domaine public, Commons. 

 

 

Ce poème est dédié à Simone, la mère de trois enfants, aide-soignante, qui a prononcé ces derniers mots en agonisant après avoir été poignardée dans la basilique de Nice.

 




 

 

 

 

dites à mes enfants 

que je les aime

furent ses dernières paroles

avant que son âme ne s'envole

 

 

cette phrase enclose dans mes vers

telle une ultime prière

défie désormais le temps

et égrène dans mon poème

 

 

son rosaire de lumière

 

 

***

 

Pour citer ce poème

 

​​​​Françoise Urban-Menninger« "Dites à mes enfants que je les aime" », poème inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Hommage poéféministe au professeur Samuel Patymis en ligne le 2 novembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/21octobre/fum-simone

 

 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 12:32

Hommage poéféministe | Textes poétiques  

 

 

 

 

 

​Ivres de ciel​​​​​​

 

 

 

 

 

 

Françoise Urban-Menninger

 

Blog officiel : L'heure du poème

 

 

 

 

​​​​​​​​​​​​​​​​​Crédit photo : "Ciel bleu en Touraine", domaine public, Commons. 

 


 

la mort de Samuel Paty

n'aura pas suffi

à endiguer cette barbarie

qui tous les jours nous meurtrit

 

 

à quand le retour

des beaux jours

avec pour étendard l'amour

paré de ses atours

 

 

nos esprits libres et rebelles

ivres de ciel

déploient à tire-d'aile

l'espoir fou d'une vie plus belle

 

 

 

***

 

Pour citer ce poème

 

​​​​Françoise Urban-Menninger« Ivres de ciel », poème inédit, Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Hommage poéféministe au professeur Samuel Patymis en ligne le 2 novembre 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/21octobre/fum-ivresdeciel

 

 

 

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