Lettre n°14 |Megalesia 2020 | Chroniques de la pandémie de COVID-19 | Faits divers & catastrophes | Poésie de circonstance
Le Pari(s)
du COVID19
Nous sommes le lundi 16 mars 2020 et Paris a l’aspect d’une ville morte. « Une première en temps de paix », martèlent les journalistes à la télé.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°1", 16 mars 2020.
Les bus circulent à vide dans la Capitale sauf sur la ligne du RER B où les wagons sont presque pleins avec des voyageurs debout dans les couloirs.
Au jardin du Luxembourg on distingue quelques coureurs faisant leur jogging habituel ainsi qu’une poignée d’aventuriers qu’on pouvait compter aisément, qui s’y promènent seuls pour les touristes sans doute atterrés par le Paris désert et pour les autres avec leurs chiens en laisse.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°2", 16 mars 2020.
En face Au Rostand, les portes sont closes et la transparence des baies vitrées indique le vide absolu qui règne à l’intérieur.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°3", 16 mars 2020.
Au Monoprix, Boulevard Saint-Michel, une file d’attente de dix mètres s’observe de loin. Un homme sort du magasin, les bras chargés de plusieurs sachets remplis de paquets de papier toilette.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°4", 16 mars 2020.
Sur le Boulevard Saint-Germain, les salles de cinéma sont fermées, du jamais vu.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°5", 16 mars 2020.
Les cafés, les bars et restaurants sont clos et les chaises empilées sur les terrasses ou à l’intérieur. Les magasins et les bureaux sont fermés sauf les pharmacies, les commerces alimentaires, les kiosques à journaux et les bureaux de tabac.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°6", 16 mars 2020.
Au Père tranquille c’est le calme plat.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°7", 16 mars 2020.
Faisant face au Père Tranquille, le Père Fouettard mais là, pas un chat à fouetter.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°8", 16 mars 2020.
À la station Odéon, il n’y a presque pas âme qui vive ! Pourtant le Covid-19 continue de vivre en sévissant. Sur chaque quai, une personne attend en solitaire l’arrivée du métro.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°9", 16 mars 2020.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°10", 16 mars 2020.
Au quartier des Halles, quartier souvent très animé, demeure un calme olympien. Idem dans le Forum : les magasins sont fermés sauf la pharmacie, on pouvait même y entendre une mouche voler.
© Crédits photos : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°11 et n°12", 16 mars 2020.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°13", 16 mars 2020.
© Crédit photo : Maggy de Coster, "Le Pari(s) du COVID19, n°14", 16 mars 2020.
La vacuité est manifeste à l’intérieur de la station Châtelet-Les Halles où il y a toujours pléthore de voyageurs.
Les bureaux de Poste sont fermés sauf celui de la rue Etienne Marcel où une file d’attente dépasse jusque sur le trottoir, avec une distance physique d’un mètre réglementaire entre chaque client.
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Pour citer ces texte & photographies
Maggy de Coster, « Le Pari(s) du COVID19 », Le Pan poétique des muses|Revue féministe, internationale & multilingue de poésie entre théories & pratiques : Megalesia 2020|V- Chroniques de la pandémie de COVID-19, mis en ligne le 24 mars 2020. Url : http://www.pandesmuses.fr/megalesia20/lepari
Mise en page par David Simon
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