Éditorial du n° 0 de la revue
Les Muses sont-elles en bourse au marché aux idées ?
Esquisse à propos du conflit d'intérêts des valeurs du
capitalisme cognitif et des valeurs de la poésie
La poésie est un genre que l'on s'évertue à voir là où il n'est pas ― dans un coucher de soleil, dans le slam, dans les convulsions scéniques d'un artiste ― et à ne pas voir là où il se trouve : dans un tête-à-tête du poète avec la langue. Son insignifiance économique la condamne à l'obscurité ; pourtant, les recueils, les revues, les sites qui lui sont dédiés continuent de fleurir. Et réservent de belles découvertes à ceux qui prennent la peine d'y accoutumer leur œil et leur oreille. […] Ce que je viens d'écrire est pour défendre le point de vue suivant : que la poésie a lieu dans une langue, se fait avec des mots ; sans mots pas de poésie ; qu'un poème doit être un objet artistique de langue à quatre dimensions, c'est-à-dire être composé à la fois pour une page, pour une voix, pour une oreille, et pour une vision intérieure. La poésie doit se lire et dire. (Jacques Roubaud)
Baudelaire dit que la poésie est un placement à long terme ; c'est une phrase cynique où s'exprime la lenteur de la lecture du poème. La lenteur de ses relectures. (Philippe Beck )
L'opinion selon laquelle il y aurait une «crise» de la poésie en France aujourd'hui est un lieu commun. À vrai dire cette opinion concerne non seulement la poésie, mais la littérature en général dont les derniers documents statistiques montrent qu'elle occupe une place très restreinte, voire de plus en plus restreinte, dans ce que les sociologues appellent les « pratiques culturelles des Français ». Mais si c'est de la crise de la poésie que l'on parle plus volontiers, c'est parce que celle-ci est patente (elle n'est pas masquée par le «succès» d'une poésie commerciale comme c'est le cas pour le roman) et, peut-être, irréversible. Il est de ce point de vue significatif que, lorsqu'il arrive aux journaux ou aux revues de consacrer un article un peu synthétique à « la poésie », ils le font toujours en des termes qui impliquent la prise en compte d'une situation de crise, pour la confirmer ou bien, au contraire, mais cela revient en fait au même, pour la mettre en doute et la contester. (Jean-Marie Gleize)
La poésie est tantôt adulée, tantôt critiquée, tantôt savourée, tantôt meurtrie… Fragile comme le féminin, subtile et fine... Qu'elle soit affranchie ou assujettie aux contraintes, elle demeure l'art de dérobades, de finesse, d'éloquence, de Mnémosyne et de tout ce qui renferme l'humain et le libère à la fois.
La poésie n'a jamais été aussi libre, fleurie et diffusée que de nos jours, et pourtant elle est l'art d'écriture le plus difficile à manier et le plus (mal) aimé ; cet art majeur est rendu mineur par l'effet du capitalisme (cognitif) et de sa quête effrénée des valeurs marchandes.
Que fait-on des Muses qui n'ont plus la cote ?! Mais si, elles en ont seulement quand elles font des slogans : leur poésie commerciale est la seule qui se porte merveilleusement bien : c'est un marché bien juteux et lucratif.
Le syndrome de Malade imaginaire ou l'histoire de crise en crise
Depuis des siècles, on court à son chevet, on assiste la malade de ce je ne sais pas quoi qui l'empoisonne et/ou la dénature. Est-elle vraiment malade ?! On (se) pose des questions, on la pleure, on congédie ses détracteurs, on hurle Au secours ! Sauvons-là, on prie, on se mire…
Des articles, des études et des statistiques, le fait est là, toutefois depuis des siècles, on tombe toujours sur le même diagnostic (même si les symptômes sont différents) : il y a bien une Crise de poésie quelque part, si ce n'est plus des crises littéraire, esthétique, de versification, de poète, de poéticité, d'édition, c'est une crise économique. Mais de quelle économie parle-t-on ?! Il ne s'agit pas d'économie des affects (même si elle régit, totalement ou partiellement, les marchés des arts, imprimé, slogan, etc. et pousse à la consommation) mais du marché cognitif, des spéculateurs et de spéculations sur les vie, décadence, vitalité, importance, place, mort, etc. de la poésie. On n'imagine pas, tout le monde l'affirme ici et là-bas qu'elle souffre simultanément la passion et le délaissement, l'adulation et le désenchantement, la suprématie absolue de l'Art et le fait d'être son enfant terrible.
Parle-t-on encore des maux du plus beau de tous les arts, celui qui nous attire et répugne à la fois, qui tend la main pour nous emporter dans ses sphères intuitives et prophétiques, celui qui nous renvoie à notre condition humaine de simples mortel(le)s dépourvu(e)s de tout pouvoir face à la beauté, à la laideur et à l'absurdité du monde. La poésie qui s'imprime dans nos gestes et laisse ses empreintes dans nos âmes, l'art qui tatoue les corps et les sublime est aussi l'art traversé par toutes les crises identitaires, sociologiques, idéologiques, économiques, littéraires, langagières, artistiques et éditoriales.
Mais de quel mal souffre-t-elle réellement ?
Toujours sublime, emphatique, prophétique et engagée, la poésie est partout et en même temps nulle part car elle ne trouve plus sa place dans les cœurs des gens.
Rendue superficielle, publicitaire et objet désuet de rimes et d'études formatées, elle cherche encore des moyens pour se renouveler et rebondir ; on constate ainsi qu'éditer n'est plus un problème, les maisons d'édition sont nombreuses, les revues numériques, les forums, etc. Pourtant quelque chose empêche le même lectorat qui lit gratuitement les poètes (jeunes ou confirmé(e)s) de prendre la peine d'acquérir leurs livres (numériques ou papiers). Payer pour avoir des textes poétiques n'est pas à la mode. Le marché de la poésie stagne, piétine, la demande est presque invisible par rapport à l'offre…
Évoquons-nous le même constat que les autres. Certes, inutile de nous leurrer ou d'omettre le plus grave de ses maux : sa crise éditoriale qui n'est que le pâle reflet d'une gangrène plus ancienne qui est celle de sa valeur (cognitive) marchande. Publier (ou être édité(e)) par les maisons d'éditions classiques (car dites à compte éditeur) est un problème en soi, vendre son livre de poésie c'en est un autre. Le constat est unanime, la poésie n'a jamais aussi « proliférée » que de nos jours et cela grâce au net mais, elle n'a jamais été aussi mal aimée des lectorats-consommateurs. On dirait même que sa gratuité la dévalorise…
Que fait-on de nos Muses, précis historique…
Revenons quelques années en arrière pour saisir l'ampleur de l'actualité éditoriale de la poésie et de son marché (qui fait partie du marché de l'imprimé touché par plusieurs crises depuis des années). On se rappelle, entre autres, l'étude importante de Sylvain Menant sur La chute d'Icare, la crise de la poésie dans la première moitié du XVIIIe siècle, dans laquelle, le brillant universitaire dresse une cartographie des lieux et des idéologies qui ont miné de l'intérieur le plus mythique des arts littéraires (l'art poétique) et l'ont affaibli mais non pas pour longtemps puisque les nombreuses querelles succinctes des Anciens et des Modernes l'ont transformé et libéré de ses anciennes contraintes. Au moment le plus critique, au siècle le plus géométrique, sceptique et rationnel (où la critique règne et les morbidité, préromantisme et autocritique existent aussi…), on pensait que la poésie est en train de mourir face aux succès des genres littéraires « secondaires » de l'époque (comme le roman). Or, on découvre un art qui s'infiltre dans toutes les catégories de la société et se métamorphose plus que jamais dans des pratiques sous-jacentes et fugitives, usant de tous les circuits et contre-circuits secondaires de diffusion et des genres (in)connus, exp(l)osant ainsi les conventions économiques, politiques et idéologiques de tout ce que l'on connaît depuis la nuit des temps sur l'art poétique. Adulée et en même temps critiquée, la poésie immigre vers les lieux les plus discrets et s'épanouit dans les territoires les plus improbables. On retrouve ses traces dans la presse, dans les mémoires, dans les correspondances, etc. Une poésie mondaine, de circonstance, poissarde, fugitive et engagée qui parle de tout et de rien liant le public de toutes les classes sociales et construisant des sociabilités fondées sur des connivences et des traditions socio-culturelles communes. Au moment où l'Imprimé prolifère, se vend et les premiers hommes et les premières femmes de lettres commencent à épouser les métiers du livre et d'en vivre (le cas par exemple des sœurs Wouters ou de Sophie de Renneville), à connaître ses succès et ses échecs, la poésie circule dans des réseaux de gratuité, sous le manteau, se lit dans les cafés comme dans les salons, pour entre autres, amuser, critiquer, former, formater et propager les savoirs. Elle est partout et remémore tous les genres qui lui permettent de « résister » (selon le dire de certains), toutefois, elle ne fait qu'évoluer et être l'avant-gardiste de la modernité, rien que l'image et le fait condensés du vivant.
La poésie de nos jours emprunte les mêmes chemins que celle du XVIIIe siècle. C'est vrai que les temps, les faits, les motifs sont bien distincts et ne peuvent pas être interprétés de la même manière, néanmoins, l'introspection de l'histoire de l'art poétique et de ses nombreuses avant-crises, crises et après-crises nous aide à mieux comprendre le mal qui le frappe actuellement.
Poésie = faire vers des ambivalences poétiques
On sait que la poésie qui se vend aujourd'hui est celle qui sert de leitmotiv et de base aux slogans publicitaires, politiques, sanitaires, économiques, etc. Cette poésie marchande rapporte beaucoup et on ne parle que rarement de l'argent généré par elle et des conséquences de l'image dégradante de la poésie qu'elle imprime dans les esprits. Or, elle est celle qui engendre les histoires et leurs performatifs qui génèrent les profits des enseignes en transformant la culture de consommation en nécessité sociale qui répond aux besoins naturels de notre espèce. Cette poésie-là pérennise leurs représentations qui envahissent nos sociétés, nous poussent à la consommation et formatent nos esprits par leurs fonctions répétitives. La plus-value de cette poésie capitaliste est bien différente des valeurs idéologiques de l'art poétique : les valeurs mercantiles du Marché capitaliste qui prostitue les Muses sont à l'encontre de l'éthique poétique et personne ne l'ignore. En effet, les fonctions de la poésie sont récupérées non seulement par le marché depuis l'aube de l'humanité et transformées en production commerciale, mais de nos jours, elles sont aussi assujetties au capitalisme cognitif qui va jusqu'à l'utilisation de l'éthique de la poésie elle-même pour arriver à ses fins. Contrairement à ce que l'on pense, le problème de la poésie n'est pas vraiment celui de sa diffusion mais plutôt de sa place et de sa considération. Son problème culmine dans le fait d'être l'art qui condense les savoirs pour les transmettre sous une forme facile à mémoriser. Elle est aussi l'art de don et de partage de connaissances (le concept « mimèsis » de la poésie d'Aristote est dans le fondement de l'art d'apprendre et de transmettre par imitation). La gratuite de la poésie est ainsi sa condition même d'être car elle est Altruisme (rappelons-nous l'éthique de réciprocité).
Si l'étymologie du terme « poésie » nous renvoie au « faire » et à la notion de puissance d'agir, ce faire-là ne s'inscrit pas seulement dans une logique d'économie symbolique mais dans une structure et une éthique du « care » puisque prendre soin de l'autre est son fait et cela en lui inculquant du savoir condensé et condensateur du temps réel et/ou irréel. Est-ce que c'est la gratuité qui tue le marché de la poésie. Bien sûr que Non, la poésie a toujours été l'art qui incarne le mieux la générosité que représente le don.
Ce n'est donc ni la diffusion qui nuit à la poésie (mais plutôt sa qualité), ni le peu d'intérêt que les éditeurs/éditrices lui accordent dans leurs catalogues (effet d'une cause plus profonde) et ni sa gratuité (comme on l'a vu), mais l'utilisation capitaliste de ses pouvoirs (idéologiques et esthétiques) et de son éthique. Débarrassée de ce qui lui fait du mal, la poésie pourra retrouver les faveurs du lectorat-consommateur.
Que faire, comment dans ses océans de poésies diverses et ambivalentes trouver les poètes qui méritent que leurs voix dépassent les autres (ou pas), comment vendre l'art qui s'est toujours rendu conjointement incessible et un don que l'on offre par altruisme ?
Comment vendre l'art qui est tout un savoir compacté dans un tissu sonore, symbolique, futile et airain, tout un univers rendu palpable, pensable, racontable, vivable et avouable en peu de lignes ou vers ? Que faire d'un art indomptable qui suit le plus humain en nous, qui s'imprime en mélodies du vivant, que faire d'un art qui se refuse à toute économie marchande et ne s'autorise que celles du symbolique et d'affects irrationnels ?
L'art poétique est celui qui se met au service de tous les autres arts sans pour autant se proclamer d'aucune parenté monétaire ; sa parenté est seulement le littéraire. Il est né pour répondre à notre besoin naturel de culture : de ce savoir, de le conserver et de le transmettre à travers l'espace-temps. Démultipliant alors les akènes de cet art, semons ses graines dans toutes les sphères dans le temps pour faire toujours pousser le littéraire. Mettons de cet art qui prend soin de nos âmes et mémoires sans se proclamer autre que ce que nous sommes à travers le temps passé, présent et avenir en devenir dans chaque instant de nos vies pour mieux le vivre en harmonie avec les autres. C'est le « care » des arts qui ne peut que se donner sans attendre au retour. Écrire de la poésie, c'est bien élaborer et labourer de l'imaginaire, sa valeur marchande ne serait se faire ainsi.
Vivre de sa poésie, est-ce pensable ceci ?! On en doute fortement, par contre, pourquoi nous ne donnons pas aux poètes la possibilité d'éditer sans toujours taxer les métiers du livre de valeurs capitalistes.Si tout le monde est ou presque unanime pour parler du problème d'édition de poésie lié à sa diffusion, les solutions et les moyens d'apporter son soutien ne sont pas les mêmes. Chacun(e) dit/fait ce qu'il lui semble une panacée à ce mal qui n'en est pas un (puisqu'il est l'effet et non pas l'origine comme on l'a démontré).
Rendons donc à l'art poétique tous ses titres de noblesse d'antan en renouvelant son image poussiéreuse entichée de la plus-value des formes du capitalisme. En lui rendant ses propres valeurs et sa plus-value littéraire (altruiste) pour réconcilier les désirs et les plaisirs de l'écrire, de le lire et de l'acquérir comme un livre de chevet.
Bibliographie sélective
I-Livres
_ (dir.) CHARLE, Christophe, ROCHE Daniel, Capitales culturelles, capitales symboliques : Paris et les expériences européennes : XVIIIe-XXe siècles, actes du colloque international organisé au Collège de France du 21 au 23 octobre 1999, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002
DECAUNES Luc, Poésie au grand jour: regards sur la poésie contemporaine, Champ Vallon, 1982
_ FOURNEL Paul, Besoin de vélo, Seuil, coll. « Points », Paris, 2002
_ GARRAU Marie, LE GOFF Alice, Care, justice, dépendance - Introduction aux théories du care, Paris, PUF, 2010
_ GREVEN Hubert A., La langue des slogans publicitaires en anglais contemporain, Paris, Presses Universitaires de France, 1982
_ KRÁL Petr, Fin de l'imaginaire ou Au-delà des avant-gardes, Bruxelles, Ousia, 1993
_ (dir.) MOLINIER Pascale , LAUGIER Sandra , PAPERMAN Patricia, Qu'est-ce que le care ?: Souci des autres, sensibilité, responsabilité, , Payot, 2009
_ NUROCK Vanessa, Carol Gilligan et l'éthique du care, Paris, PUF, 2010
_ MENANT, Sylvain, La Chute d'Icare. La Crise de la poésie française dans la première moitié du XVIIIe siècle, Genève, Droz, 1981.
_ ROCHE, Daniel, Histoire des choses banales: naissance de la consommation dans les sociétés traditionnelles, XVIIe-XIXe siècle, Paris, Fayard, 1997
_ SALMON Christian, Devenir minoritaire. Pour une politique de la littérature, entretiens avec Joseph Hanimann, Paris, Denoël, 2003, Storytelling la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, Paris, La Découverte, 2007, Storytelling saison 1 : Chroniques du monde contemporain, Paris, Les Prairies Ordinaires, 2009
II Articles et/ou sites
_ARISTOTE , Poétique, par Olivier Gaiffe (http://audiolivres.wordpress.com/2009/03/26/aristote-poetique/)
_ BRENDLÉ Chloé, « La poésie en vers et contre tout », in Le Magazine littéraire, n°499, url http://ecrivainsenherbe.forumculture.net/le-monde-de-l-edition-f44/edition-de-la-poesie-t20126.htm
_ CAVIGLIOLI David, « L'édition, c'est pas de la poésie Robert Laffont gèle les Editions Seghers » http://bibliobs.nouvelobs.com/20091029/15565/robert-laffont-gele-les-editions-seghers
_ DESPAX Jean-Luc, « Poésie de la Résistance, Résistance de la Poésie », in la revue Le Monde diplomatique (url :
_ « Entretien avec Le chat qui tousse par Sabine Chagnaud », sur le site TERRE à CIEL Poésie d'aujourd'hui L'arbre à parole http://terreaciel.free.fr/arbre/chatkitousse.htm
_ GLEIZE Jean-Marie, « La poésie morte ou vive », in Études françaises, vol. 27, n° 1, 1991, p. 103-117. (http://id.erudit.org/iderudit/035839ar) http://www.erudit.org/revue/ETUDFR/1991/v27/n1/035839ar.pdf
_ LE COMTE Alain, « Défendre la poésie », 20 janvier 2010, http://www.paperblog.fr/2735399/defendre-la-poesie/
_ LÉGER Louis, « Un petit problème de littérature comparée », In Comptes-rendus des séances de l'année.., Académie des inscriptions et belles-lettres, 62e année, n° 2, 1918, pp. 123-126. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1918_num_62_2_73962
_ MAULPOIX Jean-Michel (le site) http://www.maulpoix.net/
_ PETIT, Amélie, « Une poésie, s'il vous plaît. Le marché de la poésie. Interview de Vincent Gimeno, responsable de CIRCE sur artslivres.com », juillet 2005 http://www.evene.fr/livres/actualite/le-marche-de-la-poesie-139.php
_ « Philippe Beck / Du risque étendu, un entretien avec Sophie Gosselin », in la revue Phrénésie, 2002.
_ ROUBAUD Jacques, « Obstination de la poésie », in Le monde diplomatique, janvier 2010.
_ SALMON Christian, « Une machine à fabriquer des histoires », in Le Monde diplomatique, novembre 2006
Pour citer ce texte
« Éditorial du numéro 0 de la revue|Les Muses sont-elles en bourse au marché aux idées ? Esquisse à propos du conflit d'intérêts des valeurs du capitalisme cognitif et des valeurs de la poésie », in Le Pan poétique des muses|Revue de poésie entre théories & pratiques : « Poésie & Crise » [En ligne], n°0|Automne 2011, mis en ligne en octobre 2011. URL. http://0z.fr/NWx2w ou URL.http://www.pandesmuses.fr/article-n-0-les-muses-sont-elles-en-bourse-au-marche-aux-idees-esquisse-a-propos-du-conflit-d-interets-des-87025016.html
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Auteur(e)s
Nelly Taza
Dina Sahyouni