avec des membres et des poètes de la revue LPpdm Page sélectionnée pour le numéro spécial |
Journée de grâce et
de poésie le 8 mars 2016 à Paris |
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© Crédits photos : Camille Aubaude et Aline Alterman et Françoise Urban-Menninger photographiées par F. U-M
© Crédits photos : Marie Gossart, Mona Gamal El Dine et Bella Clara Ventura photographiées par F. U-M
Le thème universel de la paix fut décliné, chanté, crié dans toutes les langues. Le témoignage du sculpteur Max Vaïtilingom-Boyer, petit-fils de déporté, renvoya d’emblée à cette mémoire qui nous traverse et dont il nous incombe de mettre en lumière.
C’est ainsi que l’on a pu écouter en langue serbe les textes de Nina Zivancevic, en arabe les dires de Samar Saad ou de Saadi Younes Bahri, en persan ceux d’Anna Gueho, les poèmes en espagnol de Marie du Pêcher, de Bella Clara Ventura ou de Luisa Ballesteros Rosas , ou encore apprécier en français les lectures de Marie Gossart, de François Fournet, Daniel Aranjo, Daniel Ancelet, Eric Dubois, Louis Delorme, Joëlle Thienard, Dominique Lalouer, Nicole Barrière, Martial Maynadier, Françoise Mingot-Tauran, Barnabé Laye du Bénin, Denise Chevalier, Rodrigo Ramis, Ezza Agha Malak, Louisa Nadour, Jacques Guy Saint-Araille, Yvan Telelbom, Mélanie Romain Osselet, Aline Alterman, Marie Haikel-Elsabeh….
Ce 8 mars, journée dédiée également à la femme, fut chantée par Ghanima Ammour avec « Mémoire de femme », Lucienne Deschamps, Roselyne Chevalier, Mona Gamal El Dine avec son fervent « Message d’une femme révoltée » ou encore Camille Aubaude avec son impressionnant « Chant d’ivresse en Egypte ».
Anna Alvarez accompagna certains poètes à la harpe celtique, magnifiant les lectures tout en les prolongeant dans un rêve éveillé…
L’humour étant pour certains « la politesse du désespoir » dans un monde en perte de vitesse, Pierre de la Galite nous en offrit quelques pépites par le biais de ses chansons de charme.
À la fin de cette journée « douce comme un baiser », véritable pied-de-nez à ce monde qui se délite, Mona Gamal El Dine conclut qu’une vraie famille était née !
La poésie sauvera-t-elle le monde ? Rien n’est moins sûr car la fuite en avant semble irrépressible… Mais cette journée, véritable fête des cultures, ouvre indéniablement la voie (voix) de la tolérance, de la paix, de la liberté !
Encore faut-il que cette rencontre soit relayée par les médias, absents, voire invisibles, ce jour-là !
Le groupe Pessoa vint clore en beauté et dans une joie communicative ces heures de bienheureuse parenthèse dont chaque participant conservera précieusement l’âme et l’esprit.
Merci infiniment Mona Gamal El Dine de nous avoir invités à réenchanter le monde !
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