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Pour Nelly en mémoire de Camille T.
La mort ne sépare guère
les amoureux de la vie
dans les temps bien amers
les souvenirs exquis de leur bonheur sont le boni
La mort ne sépare guère
les valeureux de la vie,
il était son amoureux, son ami,
l'époux tendre, vaillant, courageux,
durant ces temps maudits,
vainqueur de son cœur pieux et heureux
désormais, sans Camille, bien malheureux,
Sans lui, elle réapprend à vivre,
elle traîne les pieds, tente de survivre,
tantôt prie, tantôt pleure,
tantôt crie de son tréfonds, sa douleur
inouïe, mais aussitôt revient à elle, se rappelle
le bonheur d'avoir vécu plus de dix ans à ses côtés,
éternellement leur amour survit et brille,
dans les orages, dans les nuits sombres,
dans les pénombres et sous des pluies de bombes
La mort ne sépare guère
les valeureux de la vie,
Non, la mort ne sépare guère
les vainqueurs de la vie
aux cieux de notre glorieux sauveur,
Dieu le père, notre Seigneur,
Camille s'est endormi, bien serein,
Paix à son âme, avenante, recueillie,
aux cieux, en cortège de chants angéliques, en bonhomie.
Poème écrit en mars 2016
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http://www.pandesmuses.fr/2016/03/requiem.html |